2° Après le 3 Janvier 1888, les lièvres, faisans i
de Bohème, cailles, gélinottes, râles de campa-
gne ou de genêts et coqs de bruyère.
3° Après le 3 Février suivant, les chevreuils,
cerfs et daims.
•4° Après le 18 Avril 1888, les oiseaux aquati
ques, tels que les canards sauvages, vanneaux,
bécassines, jaquets, pluviers, etc.
Une fleur qui produit la rage.
Nouvelles locales. i
Il serait plus difficile d'être pluspavé de
l'ours r> que le Journal d'Ypres.
Notre confrère raconte une histoire de paris da
tant de la dernière élection communale.
Nous ne savons ce qu'il y a de vrai dans ses
affirmations mais ce que nous savons et ce que j
es élections communales de 1884 des cléricaux
très-connus ont parié pour de très-fortes sommes
et que pas un seul d'entre eux ne s'est exécuté.
Il y a eu cette époque pas mal de soupers
promis et jamais mangés.
Pas vrai, J. Brouwers
Nous avons vu décharger hier matin l'Hôtel-
de-Ville, deux énormes caisses.
Renseignements pris, ces caisses contiennent
les dessins des compositions que M. De Groux,
artiste peintre Bruxelles, avait été chargé
d'exécuter dans la grande salle des Halles (salle
Pauwels.)
On sait que M. De Groux est mort avant
d'avoir pu mettre la main l'œuvre.
Sa veuve désire vendre la ville les cartons
délaissés par son mari.
Le Conseil communal sera, dit-on, appelé
statuer prochainement sur les oflres de Mme De
Groux.
-mieeecoccccw
Par arrêté royal en date du 27 Novembre, M.
de Dave, receveur des contributions directes,
douanes et accises Mouscron, est nommé en la
même qualité Y près en remplacement de M.
Vinck, nommé S'-Gilles (Bruxelles.)
Le nommé Soenen, vendeur de journaux clé
ricaux, condamné récemment par le Tribunal de
simple police de cette ville une amende de
vingt francs du chef d'injures l'adresse de MM.
Gryffon et Vlaemynck, sous-officiers du corps
des Pompiers, avait interjeté appel de cette sen
tence.
Le Tribunal correctionnel, statuant en degré
d'appel, a maintenu Mardi dernier la peine in
fligée par le premier juge et motivé son juge
ment sur ce tjue les injures proférées par le
Srédit Soenen étaient l'adresse de tout le corps
es Pompiers.
Toutefois, on n'a pas encore pu savoir qui a
instigué Soenen derrière lequel s'abrite toute la
jeune voyoucratie cléricale.
SOCIÉTÉ DES CHŒURS. Nous appre
nons que le premier Concert de la saison aura
lieu le Mercredi 7 Décembre prochain. Cette
fête musicale, offerte aux membres et leurs fa
milles, sera donnée avec le concours de Messieurs
Jacobs E., violoncelliste, professeur au Conser
vatoire Royal de Bruxelles, X***, basse chantante,
Dekeniper, chanteur de genre, et de la section
symphonique de la Société, sous la direction de
M. J. Goetmck.
L'annonce de la seconde fête du Willems
Fonds avait réuni Dimanche après-midi, dans la
grande salle de VAigle, une très-nombreuse as
sistance qui a vivement applaudi les artistes
amateurs chargés de la partie musicale et M. le
professeur Paul Fredericq, le sympathique con
férencier.
M. Fredericq a traité, avec son talent habituel
et une grande hauteur de vue, un sujet tout
d'actualité: le Libéralisme et le mouvement flamand.
Son nombreux auditoire l'a fréquemment in
terrompu par des bravos énergiques et des ap
plaudissements répétés.
Le temps nous manque malheureusement pour
rendre compte de cette conférence dont tous les
auditeurs garderont le meilleur souvenir.
Société de Gardes Civiques d'Ypres.
Cible ordinaire. -
- Haut
total.
Une marine militaire Belge.
m.
Avec une marine militaire, ceux qui s'expa
trient ont un lieu, qui quelqu'éloignés qu ils
soient, les rattache la mère-patrie ils partent
avec des compatriotes, des amis, qui soutiennent
leur moral, facilitent leur installation, les ini
tient tous les détails de l'existence nouvelle et
ne les quittent que pour leur dire au revoir, sur
lesquels ils peuvent toujours compter en cas de
revers ou de nostalgie. Immenses consolations,
car il n'est pas d'homme qui, en ^'expatriant,
n'éprouve d amères angoisses et ne songe au
retour.
Avec une douzaine de bonnes corvettes, sillon
nant toutes les mers, montrant partout notre
fiavillon, nous revendiquerions notre part dans
es affaires du monde, nous obtiendrions des trai
tés avantageux, nous transporterions peu de
frais nos agents commerciaux, nos échantillons;
nous établirions nos relations, et l'on ne tarde
rait pas reconnaître qu'une marine militaire,
serait en définitive le plus beau placement de
fonds, l'opération la plus lucrative que le pays
aurait jamais fait.
Notre pays ne peut pas renoncer toute tenta
tive de colonisation, car ce serait limiter tout
jamais, et s'exposer payer un jour bien cher,
ce que nous pouvons obtenir encore aujourd'hui.
Il ne s'agit nullement d'une question de pré-
Sondérance ou d'orgueil national. Les hommes
'Etat doivent pouvoir lire dans l'avenir, et se
préparer des points d'appui où ils savent que se
rencontreront plus tard les éléments de richesse
que nous aurons perdus Pourquoi renoncer
devenir en dehors de l'Europe ce que nous som
mes au dedans
Malheureusement, en fait de colonisation, on
s'occupe bien souvent beaucoup plus de l'éten
due du sol que de sa nature et l'on sacrifie trop
facilement tous les avantages d'un climat loin
tain au profit d'une situation rapprochée rare
ment on fait le nécessaire,et toujours on renonce
au moment où la réussite est peu près certaine.
Un travail, quel qu'il soit, ne mène bien
ue lorsqu'il n'outrepasse pas lamesure des forces
e celui qui l'entreprend.
C'est ainsi que la côte brésilienne nous con
viendrait admirablement mieux que tous les
territoires imaginables du continent africain il
est des colonies qui se font seules, l'Afrique n'est
pas du nombre.
Une marine militaire en temps de paix, nous
permettrait d'étendre notre influence aussi loin
que nous le voudrions et d'une façon toujours
utile et avantageuse pour le pays.
Qu'on note bien que le matelot en sortant de
service, n'aurait nullement perdu son temps, et
qu'il trouverait toujours employer les connais
sances qu'il a acquises.
D'un autre côté, si l'on se place au point cfe
vue de la défense nationale, on peut avancer,
sans crainte d'être démenti, que deux mille
hommes de l'armée seraient avantageusement
remplacés* par des marins. Fusilliers adroits,
bons canonniers ils résisteraient en outre infini
ment mieux toutes les privations, et pourraient
évidemment, par des moyens que nos soldats
d'élite ne posséderont jamais, être utilisés pour
de hardis coups de mains au ravitaillement de
la place.
Quant aux frais nécessaires l'amélioration de
nos ports, il n'y aurait pas d'inconvénient faire
de suite ce que l'on sera nécessairement obligé
de faire plus tard, dans des conditions peut-
être plus désavantageuses et conséquemment
plus onéreuses, moins cependant que l'on ne
veuille renoncer tous les avantages maritimes
que l'on possède, et qu'on ne se condamne dans
un avenir prochain, un ilotisme complet.
C. J.
Nouvelles diverses.
Au bord des cours d'eau ou dans les terrains incultes,
croît une jolie plante dont les fleurs réunies en bouquets
ressemblent, par leur couleur d'un jaune intense, des
boutons d'or.
Cette plante, l'odeur pénétrante, s'appelle la ta-
naisie.
Dans la croyance populaire, elle est un remède contre
les vers intestinaux et les maux d'estomac.
Les fabricants d'absinthe mettent profit, parfois, ses j
propriétés stimulantes.
Or, voilà que M. Peyraud, en étudiant l'essence que l'on j
peut extraire de la tanaisie, vient de trouver anguille sous
roche. Un peu de ce liquide parfumé, injecté sous la peau j
d'un animal, amène aussitôt, paraît-il, tous les effrayants
symptômes de la rage. Or, au fond, cette rage est de si
bonne qualité, que l'on en meurt aussi sûrement qu'avec
celle communiquée par la morsure d'un chien hydrophobe.
Une fleur produisant la rage n'est-ce pas là tout la
fois du nouveau et de l'inattendu
Après avoir fait cette curieuse découverte, M. Peyraud
s'est aussitôt occupé de chercher un antidote au mal qu'il
avait produit.
S'il n'a pas trouvé ce qu'il cherchait, il a été assez heu
reux, cependant, pour découvrir un préservatif.
Il a pris des lapins, non pour les faire sauter, mais pour
leur injecter sous la peau de l'essence de tanaisie il a vu,
très-peu de temps après l'opération, que les lapins étaient j
si bien atteints de rage, qu'ils n'ont guère tardé de suc
comber.
Mais si, avant de le soumettre l'action de l'essence de
tanaisie, vous avez injecté sous la peau de l'un des ani
maux une petite quantité de chloral, la rage, neutralisée,
ne se développe pas
Les expériences de M. Peyraud vont être sérieusement
contrôlées. i
Sersonne n'a oublié Y près, c'est qu'à la veille
Tir du Dimanche 27 Novembre 1886.
Froidure, Eugène,
25
25
25
25
20
120
Thiebault, Ferdinand,
25
25
20
20
25
115
Ligy, Félix.
25
25
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20
20
115
Ligy, Albert,
25
15
20
25
25
110
Vermeulen, Henri,
20
20
25
25
20
110
Froidure, Robert,
25
20
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20
110
Bogaert, Alphonse,
20
20
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20
25
105
Fraipont, Maurice,
15
20
20
20
25
100
12*
Le rhume le plus opiniâtre est guéri rapidement et sans
frais en avalant 2 capsules Guyot avant le repas. Ces cap
sules sont blanches et la signature E. Guyot est écrite sur
chacune d'elles. Les capsules Guyot sont le remède par
excellence des bronchites, asthmes, catarrhes, phtisie.
Exiger sur l'étiquette la mention M* L. Frère, 19, rue
Jacob, Paris. Pr.: 2 fr. 50.
Beaucoup de personnes qui connaissent l'histoire des
vieilles lunes ne se doutent guère de ce que peuvent deve
nir les vieux sabres d'officiers de la garde civique.
Un marchand de charbon de Bruxelles annonce dans les
journaux de la capitale qu'il offre en prime pour chaque
mille kilogrammes de charbon acheté chez lui, un sabre
de garde civique
Dix sabres pour un wagon de 10,000 kilog.
CONTROLE FACILE
LE POIDS n'est plus de JARNAC
EN SAC
Il n'y a pas de MICMAC
EN SAC
Essayez et comparez.
Vous aurez poids et qualité tout en évitant beaucoup de
saleté.
Prime d'un sabre garde civique par mille kilogr. rendu
en cave.
Meurtre. Une scène tragique s'est déroulée Jeudi et
Vendredi derniers, dans une maison de la rue des Eco
liers, Liège.
Le nommé Lambert F... est le beau-père de la petite
H..., âgée d'une quinzaine d'années. Ils habitent tous
deux la même maison. F... est marchand de chiffons, et
il est bien connu comme un ivrogne.
La petite Lambertine H... avait déjà été maintes fois
en butte aux sévices de F... Souvent elle manquait de
nourriture et n'osait se plaindre, par crainte de mauvais
traitements.
Vendredi soir, F... rentrant ivre la maison porteur
d'un sac d'os, ordonna la petite Lambertine de monter
le sac l'étage. L'enfant s'empressa d'obéir, mais le far-
I deau, trop lourd pour elle, lui échappa et tomba lourde-
ment sur le sol.
F..., furieux, poursuivit la malheureuse enfant et lui
porta dans le dos un coup de pied d'une extrême violence.
Le lendemain, elle fut prise de fortes hémorragies et
abandonnée, privée de secours d'un homme de l'art, elle
ne tarda pas succomber.
L'assassin prit la fuite, mais bientôt, peut-être accablé
de remords, il alla se constituer prisonnier et fut mis la
disposition du parquet.