État-Civil d'Ypres,
4e Prix Une médaille de bronze et une prime
de 40 francs.
En outre, si les vaches viennent d'une com
mune distante de plus de cinq kilomètres du
chef-lieu, les primes seront augmentées de
fr.1-00 pour chaque kilomètre, qui dépasse les 5.
Cette indemnité pourra être accordée, même
aux lots qui n'auront pas été primés, mais qui
auront été jugés dignes d'un accessit.
La distance sera calculée de commune com
mune, d'après le Dictionnaire des distances légales.
Tous les animaux peuvent prendre part ce
concours, même ceux qui ont déjà été primés
mais ils ne peuvent obtenir ni une prime infé
rieure, ni la même prime qu'ils ont déjà rem
portée.
2* CONCOURS. Vaches pleines m ayant vêlé
depuis une année au plus.
lr Prix Une médaille d'argent et une prime
de 80 francs.
2e Prix Une médaille de bronze et une prime
de 50 francs.
8* Prix Une médaille de bronze et une prime
de 40 francs.
4a Prix Une médaille de bronze et une prime
de 25 francs.
Les vaches, qui ont pris part au premier con
cours, ne peuvent prendre part celui-ci.
3e CONCOURS. Génisses pleines comptant plus
de deux dents.
lr Prix Une médaille d'argent et une prime
de 70 francs.
2e Prix Une médaille d'argent et une prime
de 40 francs.
4e CONCOURS. Génisses pleines ri ayant pas
plus de deux dents.
lr Prix Une médaille d'argent et une prime
de 60 francs.
2e Prix Une médaille d'argent et une prime
de 40 francs.
3e Prix Une médaille de bronze et une prime
de 30 francs.
4e Prix Une médaille de bronze et une prime
de 25 francs.
5® Prix Une médaille de bronze et une prime
de 20 francs.
Les concours sont ouverts aux animaux élevés
et appartenant au même exposant, depuis six
mois au moins, dans l'Arrondissement judiciaire
d'Ypres, et le canton judiciaire de Rousbrugghe.
Toutes les primes seront majorées de cinq
francs, lorqu'elles sont remportées par des per
sonnes qui sont membres de l'Association au moins
depuis le iT Janvier 1888.
Les animaux qui ont déjà été primés dans le
2e, 3« ou 4® concours, ne peuvent plus obtenir ni
un prix inférieur, ni le meme prix dans le même
concours.
Lorsqu'un prix sera partagé, le prix suivant ne
sera pas décerné; mais les sommes affectées aux
deux prix seront réunies, et chacun des deux
vainqueurs en recevra la moitié.
Les concurrents seront tenus de justifier qu'ils
ont possédé les animaux pendant le temps requis,
au moyen d'un certificat délivré par 1 Adminis
tration communale de leur domicile.
Ceux qui seront convaincus d'avoir fait de
fausses déclarations ou d'avoir employé des ma
nœuvres frauduleuses quelconques pour toucher
une prime, qui ne leur était point due aux ter
mes du présent programme, ne seront plus admis
prendre part aux Concours donnés par l'Asso
ciation, et leur nom sera publié par la voie du
Bulletin de la Société.
Les primes devront être réclamées dans le
mois, partir du jour où les animaux auront
vêlé; elles seront payées alors même que les
veaux sont morts-nes ou arrivés avant terme.
Les primes qui n'auront pas été réclamées
dans le mois, resteront acquises la Caisse des
Ouvriers décorés ou médaillés.
Un dîner sera préparé pour les Membres de
l'Association, une heure, l'hôtel l'ÉPÉE
ROYALE les sociétaires qui voudront y pren
dre part, sont priés de se faire inscrire le jour
même, avant midi.
CHEV. G. DE STUERS.
E. DUSILLION.
F. MERGHELYNCK.
DE DEYNE.
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
Décès
Nomination d'un Échevin.
Le théâtre.
Ainsi arrêté en assemblée générale du 31 Xra 1887.
LES DÉLÉGUÉS DU COMITÉ
LE SECRÉTAIRE,
Liste précédente, fr. 57,949-79
Au Sultan une partie d'écarté, 5-00
Collecte du Mercredi au Sultan, 1-82
Total fr. 57,956-61
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 55,433-66
Reste en caisse fr. 2,522-95
du 13 au 20 Janvier 1888.
Naissances Sexe masculin, 2 id. féminin, 7.
Mariages
Declercq, Théophile, marchandet Lavens, Léontine,
sans profession.
De Graeve, Clémence, sans profession, 48 ans, épouse
de François Dael, rue de la Boirche. Demeulenaere,
Léontine, sans profession, 21 ans, épouse de Jean La-
place, rue de Menin. Riquierç, Gustave, terrassier,
23;ans, célibataire, rue de Menin. De Clercq, Marie,
écolière, 12 ans, S' Nicolas, extra. Woets, Placide,
journalier, 69 ans, veuf de Colette Maerien, rue des
Boudeurs. Vantomme, Brunon, commissionnaire en
hestiaui, 58 ans, veuf de de Bénonie Derycke, rue de
Menin. De Busscher, Joseph, couvreur en tuiles, 72
ans, veuf d'Amélie Waelkens, rue de Menin. We-
maere, Anna, sans profession, 67 ans, célibataire, rue
de Dixmude.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc. 1, idem fém. 1.
le 20 Janvier 1888.
Le Conseil Communal, dans sa séance du 16 courant,
a procédé la nomination d'un Echevin en remplace
ment de M. Achille Van Reninghe qui, depuis plus de
trois ans, avait quitté la ville.
Comme tout le inonde s'y attendait, c'est la partie
intransigeante du Conseil, pilotée par le docteur Van-
derheyde d'ALVERINGHEM et recevant le mot
d'ordre de TONSURÉS ETRANGERS,qui a triomphé!
Tous les Conseillers, au nombre de treize, étaient
présents la séance. Comme nous l'avons dit dans no
tre correspondance de Dimanche dernier, ils avaient
choisir entre trois candidats, MM.
B. Degryse,
René Devos,
et Van Merris, dit l'avocat busé.
Conformément la prédiction faite par l'étranger,
tout de NOIR HABILLÉ qui débarquait dernière
ment dans notre ville, c'est
MON GENDRE
qui l'a emporté par huit voix contre quatre données
l'honorable et sympathique M. Degryse-Schalogne.
(La suite un numéro prochain.)
Qui ne s'est pas senti effrayé en lisant les affreux
détails de la série, presque non interrompue, des sinis
tres qui, commencer par l'incendie du théâtre
d'Exéter, a jeté le deuil dans un si grand nombre de
familles
A partir de cette époque, presque toutes les Admi
nistrations Communales des villes qui possèdent un
théâtre, se sont mises l'œuvre afin de trouver les
moyens les plus pratiques pour empêcher autant que
possible les accidents, et surtout pour éviter les suites
terribles que pourrait avoir un incendie.
Nous croyons que la ville de Poperinghe est une des
rares cités qui, jusqu'à ce jour, ne s'est pas occupée de
cette grave question et dont les édiles ont négligé de
rechercher les moyens pour protéger, autant que pos
sible, en cas de sinistre, la vie des spectateurs.
En présence de cette situation nous avons déjà jeté
un premier cri d'alarme et nous croyons qu'il est de
notre devoir de prévenir de nouveau le public du dan
ger auquel il s'expose en fréquentant notre théâtre, de
puis que nos édiles l'ont restauré d'une manière aussi
intelligente que déplorable.
11 est horrible d'y songer; depuis que notre scène
dramatique est devenue un MONUMENT PUBLIC
le sort réservé aux spectateurs qui osent encore s'y
aventurer, serait terrible en cas de sinistre et nous af
firmons, sans crainte de recevoir un démenti, que tout
salut serait impossible aux malheureux qui s'y trouve
raient
OU ÉTOUFFÉS DÈS LE DÉBUT OU BRÛLÉS
tel est le sort qui les attend 11
Et comment pourrait-il en être autrement Les qua-
treà cinq cents personnes que peut contenir le théâtre ne
trouveraient comme moyen de s'échapper qu'un escalier
tournant n'ayant peine qu'un mètre de largeur, et
quelques fenêtres donnant sur la rue mais qui sont fai
tes (amère dérision) de manière ne pouvoir s'ouvrir.
Mais ce qui est encore plus fort, c'est que la bar-
rièrequi sépare les troisièmesdesautresplaces,au lieu de
s'ouvrir l'EXTÉRIEUR, comme le bon sens le de
mande, se ferme du côté de l'intérieur de façon que,
dans la panique, tout le monde se pressant contre
cette seule voie de salut, il n'y aurait loyen de sortir
qu'après avoir brisé cet obstacle.
Nous le répétons donc, en cas de sinistre, le sort
réservé aux spectateurs est d'être
asphyxiés ou brûlés.
Nous croyons avoir réclamé aussi contre les bancs
du premier rang. Tout le monde est unanimement
d'avis que ce sont de véritables bancs de torture pour
ceux qui se trouvent condamnés y rester pendant
plusieurs heures,
Quant aux mesures de sauvetage, on doit supposer
que l'Ëchevin des Travaux publics, sous la surveillance
duquel le théâtre est placé, n'y a pas même songé, car
nulle part on n'en voit de trace. Cependant, afin de
pouvoir au premier cri d'alarme combattre l'élément
destructeur, ne devrait-on pas placer sur la scène
quelques tonneaux toujours remplis d'eau, des couver
tures de laine et quelques sacs de sable pour le cas où
le feu aurait pour cause le pétrole.
Ne serait-il pas indispensable encore de trouver
proximité du théâtre quelques échelles,deshâches et des
scies pour briser les fenêtres que M. Purgos a fait
faire de façon ce qu'elles ne pussent s'ouvrir
Donc fatalement si le feu commençait sur la scène,
comme il arrive généralement toujours, la salle se rem
plirait bientôt de fumée et, dans l'affollement général,
pendant que les spectateurs qui occupent les troisiè
mes quitteraient en désordre la salle, ceux installés aux
premières et aux secondes seraient bientôt asphyxiés.
Quant la ventillation, n'en parlons pas car elle
est ménagée d'une manière tellement défectueuse qu'on
peut la considérer comme n'existant pas.
Mais attendons
MON GENDRE
va changer tout cela et Poperinghe de viendra bientôt
un petit Wolume.
-■ maajQQQOOQirw
Dimanche passé, la Société dramatique c de Roey-
sche Barbaristen sous la présidence d'honneur de M.
Emile Vanden Berghe, et la direction intelligente et
dévouée de M. R, Reniere, a donné son tour une série
de trois représentations qui ont eu le plus grand succès.
C'est avec bonheur que nous constatons que l'étude
de la déclamation flamande continue annuellement
faire de nouveaux et rapides progrès dans notre ville
et que les bonnes soirées qui nous sont périodiquement
offertes par nos anciennes et excellentes Sociétés de
Rhétorique, deviennent de plus en plus intéressantes.
Le programme de la dernière représentation était
composé du grand drame en cinq actes de Messieurs
Dumanoir et Dennery Kaporaal Simons qui a été
supérieurement bien joué et dans lequel M. Reniere,
M. Vanden Broucke et Madame Bataille ont été sur
tout applaudis.
L'interprétation d'un petit vaudeville René en
zijne meid rendu avec beaucoup de verve et d'hu
mour a eu le plus grand succès et a prouvé une fois de
plus que, si parmi nos amateurs, on trouve des sujets
qui jouent le drame en maître, on en rencontre égale
ment qui n'excellent pas moins dans la comédie.
Nous devons encore des remercîments M. Emile
Monteyne qui a récité avec beaucoup de talent une
pièce de vers intitulée 1' Épave non mentionnée
dans le progamme.
L'orchestre composé comme d'habitude de quelques
amateurs de la Philharmonie et dirigé par M. Emile