État-Civil d'Ypres,
POPERLWIl E,
Nouvelles diverses.
CHEMINS DE FER VICINAUX.
L'Abyssinie.
SOCIÉTÉ NATIONALE
avis d'adjudication.
ue moyennant quelques modifications ses pro-
uits, il pourrait traiter Canton, Manille,
Valparaiso, au Fernambouc,etc. Suffira-t-il pour
cela d'expédier des échantillons dans ces diffé
rents lieux
Non, l'échantillon ne recommandene se fait
accepter seul, que dans de rares exceptions. La
moindre chose le fait rebuter, et l'on voit sou
vent préférer, prix égal, un article de qualité
supérieure, un autre de qualité moindre, parce
que celui-ci, par ses combinaisons, ses couleurs,
ses dimensions, flatte davantage les goûts du
consommateur, ou parce que, susceptible d'une
plus prompte détérioration, il donne Vintermé
diaire les chances d'un plus prochain renouvel
lement.
Ce qu'il faut avec l'échantillon, c'est un agent
spécial même d'apprécier d'un coup d'œil les
changements nécessaires, comprenant, devinant
souvent, les observations qui peuvent se pro
duire. En pareil cas, un simple commis-voyageur
renseignera mieux le fabricant en 2 lignes, que
le plus habile diplomate en 20 pages.
Si l'on pouvait calculer, non pas le chiffre des
opérations faites par l'entremise des bons agents
commerciaux, mais la somme d'économies réali
sées ensuite de leurs avis prompts et intelligents,
on serait justement étonné, et le commerce et
l'industrie n'hésiteraient pas faire, pour pro
pager ces agents, un sacrifice insignifiant comparé
aux résultats qu'ils permettraient d'obtenir.
On objectera que nos agents consulaires trans
mettent des rapports et des échantillons des
pays qu'ils habitent, et que le gouvernement
tient ces échantillons et ces renseignements la
disposition des chambres de commerce belges.
Sans doute, ces rapports sont bien faits mais
quand on nous aura appris que l'Arabe porte le
burnous, le Turc le fez, le Gaouche le punchos,
cela ne nous avancera pas plus que de savoir que
nos fers cheval sont trop grands pour les mu
les, et que nos bottes, dédaignées par les Peaux-
Rouges, sont trop petites pour les lowakis.
Pour ce qui regarde nos Chambres de com
merce, le résultat de leurs investigations y
répond affirmativement.
Si le commerce ne parvient pas fonder des
maisons belges l'étranger, pourquoi le gouver
nement n'interviendrait-il pas, comme il l'a fait
Êour l'industrie, partout où l'initiative particu-
ère faisait défaut
Qu'aux ateliers d'apprentissage il ajoute des
comptoirs d'apprentissage, et nous ne tarderons
pas recueillir les bienfaits d'une semblable in
stitution.
On trouvera tous les éléments une bonne
représentation commerciale et industrielle, par
mi les fils et les parents de ceux qui, avant tous
leurs capitaux engagés honorablement dans leurs
affaires, n'en peuvent rien distraire sous peine
de voir péricliter celles-ci.
Faites un appel ces jeunes gens élevés dans
les usines, danB les comptoirs, dans les bureaux.
Là vous rencontrerez et la bonne volonté et les
qualités voulues et il suffira, pour développer
le rayon de leurs aptitudes, pour leur faire em
brasser l'ensemble de nos productions, de les
enlever quelquefois leur sphère d'action.
Ces familles vous sauront un gré infini de
leur venir en aide pour le placement de ces jeu
nes gens, trop riches d'intelligence pour rester
subalternes, trop nombreux ou trop pauvres
d'écus pour devenir tous chefs.
Formulez le programme des connaissances
que vous exigerez, ils y satisferont.
Demandez aux parents la garantie de leur
bonne conduite, ils vous la donneront. Faites-les
passer devant vos chambres de commerce, pour
y justifier des connaissances exactes, de toutes
les formules de transactions commerciales, de
toutes les productions naturelles du pays, de la
nomenclature générale et des conditions relati
ves des produits nationaux.
Allouez chacun de ceux qui auront pleine
ment satisfait cet examen de 10,000 20,000
francs (plus ou moins suivant les localités) an
nuellement, pendant les trois premières années
ce terme de trois années est demandé parce que
la première année sera consacrée au voyage,
l'étude de la langue du pays où ils seront en
voyés faites-les transporter avec tous les
échantillons par des navires de guerre qui seront
en outre chargés de visiter, une fois l'an, les
pays où ils seront établis.
Placez-les sous la tutelle de nos consuls, et
qu'aucun ordre d'expédition de marchandises
ne soit valable sans 1 estampille de ces agents.
Ceux-ci seront également chargés du maniement
des fonds, et aucune commission de placement
ou de vente ne sera prélevée pendant tout le
temps où l'agent sera salarié par l'Etat. Qu'une
société ou commissariat soit formée pour rece
voir la correspondance, en appeler aux indus
triels, répartir les ordres, etc. Que celle-ci soit
autorisée percevoir par exemple 6 °/0 net sur
toutes les transactions que par exemple
2 soient portés au crédit de l'agent.
2 acquis la société.
2 au gouvernement.
Avec un budget de 200,000 francs, on pourra
former 10 comptoirs, et, l'élan donné, la société
se chargera des autres. C. J.
Décès
La Société Nationale des chemins de Fer
Vicinaux fera procéder
le Mercredi 8 Février 1888,
11 heures du matin, en son local, rue de la
Loi, 9, Bruxelles, l'ouverture publique des
soumissions pour l'entreprise des travaux de
construction de la ligne de a Furnes-Vpres.
Les entrepreneurs pourront prendre connais
sance des plans, cahier des charges, devis, etc.,
au siège de la Société et chez M. l'Ingénieur
Provincial, Bonnevie, rue du Marécage, 62,
Bruges, partir du 21 Janvier.
Le cahier des charges sera délivré au prix
de 1 franc par exemplaire.
Time is money, disent les Anglais. Si nous le sa
vons nous ne le prouvons guère.
du 20 au 27 Janvier 1888.
Naissances Sexe masculin, 4; id. féminin, 2.
Mariages
Moerman, Albin, scieur de long, ci DeCock, Marie, den
tellière. Gruwier, Henri, journalier, et Pype, Malhilde,
sans profession. Devos, Justin, charron, et Vram-
mout, Virginie, servante.
Sinaeve, Cathérine, dentellière, 64 ans, épouse d'E
douard Lemaire, S1 Jacques extra. Stekelorum
Auguste, sans profession, 80 ans, veuf de Cécile Barat'o,
rue de Dixmude. Rauwel, Jean, tisserand, 90 ans,
veuf de Marie Devos, rue S' Jacques. Demoor, Arthur,
négociant en bois, 35 ans, célibataire, rue des Récollels.
Six, Rose, sans profession, 84 ans, veuve de Marc
Vanprael, rue de Menin. Spegel, Isabelle, sans profes
sion, 84 ans, célibataire, rue de Menin.Leupe, Jacques,
sans profession, 84 ans, veuf de Virginie Godderis, rue
de Dixmude. Roose, Louis, sans profession, 80 ans,
veuf d'Angèle Devos, rue de Dixmude. Pascal, Élise,
sans profession, 24 ans, célibataire, rue au Beurre.
Nollet, Constantin, sans profession, 83 ans, époux d'Amé
lie Hacke, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc. 0, idem féra. 1.
le 27 Janvier 1888.
Dimanche dernier avait lieu le premier concert
d'hiver de la Société Philharmonique. Il était suivi
d'une conférence donnée par M. De Deyne et pendant
laquelle des vues de l'Allemagne et de la Suisse étaient
projetées au moyen de la lumière oxyhydrique. Cette
nouveauté jointe l'attrait du concert avait attiré un
nombreux public et la salle était littéralement comble.
Parmi les morceaux dont se composait le program
me, nous devons surtout mentionner une fantaisie sur
Coppelia de Deliber, qui a été exécutée d'une manière
réellement remarquable et très-goùtée.
A cause des préparatifs nécessités par les projections
oxyhydriques, les exécutants n'avaient pas pu prendre
place sur l'estrade et force avait été de les mettre dans
la salle de réception de la Société. Entendue dans ces
conditions, notre harmonie ressemble un orchestre.
C'est faire l'éloge du fini de l'exécution que de pouvoir
constater que tout, dans ses moindres détails, était
parfaitement rendu.
Le quatuor pour cors, exécuté par MM. C. Truwant,
C. Quaghebeur, E. Dewachter et J. Denut, a été très-
applaudi. Nous avons pu constater des progrès réels
chez nos jeunes cornistes et nous les en félicitons bien
vivement.
M. Somers, sous-chef de la société, a joué avec beau
coup de brio une polka pour piston et lui aussi, depuis
qu'il se trouve parmi nous, a fait de grands progrès. Le
son est devenu plus net et plus cristallin et s'il continue
travailler, M. Somers deviendra un artiste de pre
mière force.
Après le concert venait la conférence. M. De Deyne,
avant de décrire les beautés de l'Allemagne et de la
Suisse, a fait un grand éloge de la Philharmonie et de
son dévoué Président dont tout le monde regrettait
l'absence. A ce moment, le portrait de M Van Merris
apparut devant l'assemblée et cette apparition fut sa
luée par des acclamations enthousiastes et prolongées.
Après ce témoignage de la sympathie dont jouit, si
juste titre, le dévoué Président de la Philharmonie,
M. De Deyne nous montra l'Allemagne et la Suisse
sous leurs aspects les plus pittoresques. Il décrivit la
manière de voyager dans ces pays accidentés et sut in
téresser ses auditeurs.
Aussi croyons-nous être l'interprète des membres de
la société en remerciant M De Deyne pour les agréa
bles moments qu'il leur a fait passer en les initiant aux
beautés des pays qu'il avait eu la chance de parcourir.
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Il résulte des expériences faites dans les hôpitaux de
Paris par MM. les docteurs Parisel, Déguisé, Récamier,
membres de l'Académie de médecine, que la pâle de
Regnauld a une supériorité marquée sur les autres prépa
rations employées contre les rhumes, la grippe et la
coqueluche et qu'elle ne contient pas d'opium.
Refuser toute pâte de Regnauld ne sortant pas de la
Maison L. Frère, 19, rue Jacob, Paris. Prix. 1 fr. 50.
Le Carnaval Nice et Rome. A l'occasion de ces
fêtes qui promettent d'être très-brillantes cette année,
l'Excursion organise des voyages fort avantageux.
Le départ pour Nice aura lieu le 7 Février et compren
dra la visite de Marseille, Cannes, l'Ile Sainte-Marguerite,
Nice (Mardi gras), Monaco et Monte-Carlo, pour 250 fr.,
avec retour, moyennant majoration de prix, par Gênes,
Tunis, Milan, la Chartreuse de Pavie et la ligne du Saint-
Gothard.
L'excursion pour Rome et Naples, comprenant la visite
de toutes les villes de l'Italie, partira également le 7 Fé
vrier et coûtera 610 fr. pour 20 jours, avec faculté de
prolongation
Les prospectus gratuits seront adressés toutes les per
sonnes qui en feront la demande M. Ch. Parmentier,
Directeur de fExcursion109, Boulevard Anspach,
Bruxelles.
Nous recommandons la PASTILLE WALTHERY
parce que c'est un remède merveilleux pour guérir les
Rhumes, Toux, Bronchites, Maux de gorge.
Grand Concours International des Sciences et de
l'Industrie. Etats-Unis de l'Amérique du Nord.
Nous sommes heureux de pouvoir annoncer nos lecteurs
que M. John Bigelow de New-York, ancien ambassadeur
de la République des États-Unis de l'Amérique du Nord en
France, vient d'être nommé par la Commission Nationale
des États-Unis Commissaire général de ce pays près le
Grand Concours. Ce fait ajouté tant d'autres prouve
surabondamment la grande importance que les Américains
attachent l'Exposition de Bruxelles 1888.
DES
oîcfllfe-.
On lira, avec quelque intérêt, pensons-nous, les détails
suivants sur le charmant pays qui fait goûter en ce mo
ment aux Italiens toutes les douceurs des guerres colo
niales.
C'estàMassouahque les Italiens ont pris pied. Massouah,
qui est une île reliée la terre par une étroite chaussée,
possède un port assez bon un port naturel, cela va sans
dire, car, dans ce pays-là, le travail de l'homme consiste
généralement détruire et bien rarement créer. Donc,
il y a un port, mais c'est tout.
Comme pays de résidence, Massouah se présente sous
un aspect tout-à-fait engageant
Stérilité absolue, climat brûlant, maladies nombreuses
et terribles, tout concourt faire de Massouah l'endroit le
plus inhospitalier du globe... Pas une source, pas un
arbre, pas même un brin d'herbe. Partout la roche nu et
la pierre stérile... L'eau que boit le peuple vient de sources
saumâtres du continent... La moitié de la ville appartient
aux morts l'est les tombes, l'ouest, la ville. Les citer
nes se trouvent parmi les tombeaux.
Ainsi parlent deux témoins oculaires, MM. Ferret et