État-Civil d'Ypres,
POPERINGHE,
Nouvelles diverses.
Le mois de Février de cette année aura cinq
Mercredis. Le même fait s'est produit il y a
vingt-huit ans, c'est-à-dire un cycle solaire. Pen
dant cette période, chaque jour de la semaine a
figuré cinq fois son tour au mois de Février des
années bissextiles.
Le siècle actuel contient vingt-quatre de ces
années. On peut les répartir en sept classes.
Février a eu ou aura
Cinq Dimanches en 1824 - 1852 1880.
Cinq Lundis en 1808 1836 1864 1892.
Cinq Mardis en 1820 1848 1876.
Cinq Mercredis en 1804 1832 1860
1888.
Cincf Jeudis en 1816 1844 1872.
Cinq Vendredis en 1828 1856 1881.
Cinq Samedis en 1812 1840 1868 1896.
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
Liste précédente, fr. 57,938-90
Mercredi au Sultan, 1-85
Boîte du Saumon, 12-71
Total fr. 57,973-46
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 55,536-81
Reste en caisse fr. 1,436-65
THÉÂTRE D'YPRES.
GRAND CONCERT GALA
LES TZIGANES DU ROI DE HONGRIE.
1.
3.
4.
5.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Marche des Fêtes, Ellenbogen.
Le baron Tzigane, valse, Strauss.
Chansons hongroises, solo pour
violon, Blaha.
Stéphanie, gavotte, Czibulka.
Czardas hongroises, danses, Rigo.
Pizzicuti, polka, Strauss.
2e PABTIE.
Marche turco-hongroise, Szabadi.
Le Mikado, valse, O. Sullivan.
Sol'o pour Czymbalum (1), Balazs.
De Paris Budapest, valse, Rigo.
Chanson viennoise, Strauss.
Rakoczy, marche, Czinkapan.
Prix des places: lres fr. 2-50, 2es fr. 1-25, 3es 50 c.
On peut retenir ses places, dès-à-présent, au
Café du Théâtre.
du 27 Janvier au 3 Février 1888.
Garreyn, Jules, cordonnier, et Schnaphauf, Eugénie,
dentellière. Bosly, François, sergent armurier, et
Sanen, Constance, sans profession.
Décès
Questroy Benoîtsans profession 75 ans époux
d'Amélie Morael, rue Longue de Thourout. Couvreur,
Louis, menuisier, 70 ans, veul de Rosalie Wecksteen, rue
de la Bouche. Ferleu, Gustave, soldat, 28 ans, céliba
taire, rue des Bouchers. Vandendriessche, Barbe, ser
vante, 58 ans, célibataire, rue de Wenninck. Deckmyn,
Pierre, colporteur, 52 ans, époux de Clémence Demey,
rue Basse.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc. 2, idem fém. 2.
le 3 Février 1888.
Lundi passé ont été célébrées, au milieu d'un grand
concours de monde, les funérailles de M. Emile
Behejt, enlevé prématurément l'affection de sa fa
mille et de ses nombreux amis, l'âge de 26 ans.
Le regretté défunt était commis-greffier de la
Justice de Paix du canton de Poperinghe et faisait
partie de la société Philharmonique en qualité de
membre exécutant et de Bibliothécaire.
dans
fréries (gilden) des arbalétriers de S' Georgos, de la
Concorde ainsi que de l'Epée.
Jamais manifestation plus imposante et plus tou
chante ne s'était produite Poperinghe et on peut dire
que tout le monde, catholiques aussi bien que libéraux
avaient tenu s'y associer et rendre ainsi un dernier
hommage d'estime et d'affectueux regrets aux restes
mortels de celui que l'on conduisait sa dernière de
meure et qui, par sa loyauté et la droiture de son ca
ractère, jouissait de la considération et de la sympa
thie publique.
Le cortège, qui comptait un millier de personnes,
s'est mis en marche vers neuf et demi heures du matin,
dans l'ordre suivant
Les tambours et clairons de la Philharmonie, suivis
des membres exécutants jouant des marches funèbres;
les musiciens vétérans et un grand nombre de membres
honoraires parmi lesquels il s'en trouvait beaucoup
qui étaient venus de l'étranger suivaient les diffé
rentes sociétés, dont le défunt faisait partie, toutes
avec leur bannière voilée de crêpe venait ensuite le
cercueil couvert de l'uniforme du défunt et entouré
d'un grand nombre de magnifiques couronnes.
Le corps était porté par les anciens Pompiers qui
également formaient la haie.
MM. Crousel, Théophile, comme le défunt, commis-
greffier de la Justice de Paix, Dupont, Edouard, et
Vanden Ameele, Henri, respectivement secrétaire et
trésorier de la société Philharmonique, et M. Waeles,
président de la société de S4 Léonard, tenaient les coins
du poêle.
Derrière le corps se trouvait la famille du défunt
qu'accompagnait une foule sympathique et attendrie
d'amis et de connaissances.
Le clergé, se sentant le besoin de se rendre une fois
de plus odieux et ridicule, avait refusé de faire la levée
du corps et exigé, avant de procéder la cérémonie re
ligieuse, qu'on enlevât du cercueil l'uniforme du défunt.
Toutefois, hâtons-nous d'ajouter que l'horreur de
cet uniforme n'a pas empêché nos pieux frocards d'em
pocher avidement, selon leur louable habitude, l'argent
que les musiciens, revêtus de ce même uniforme mau
dit, leur apportaient en allant l'offrande.
Le public a beaucoup remarqué qu'au moment de
commencer la cérémonie, la porte de l'église, c'est
l'abbé Ooghe, qui, avec un geste inquisitorial, a donné
l'ordre d'enlever l'uniforme qui se trouvait sur le cer
cueil, tandis que M. le Doyen, les yeux baissés, sem
blait gémir sur l'arrogance de son subalterne, qui,
disent les commères, joue actuellement dans notre
église le rôle qu'autrefois les maires du palais
jouaient dans les anciennes cours de France.
Élection «l'un Échevln.
Enfin MON GENDRE est nommé Échevin.
Les jésuites de robe longue et de robe courte doivent
être dans lajubilation car, grâce aux efforts suprêmes
tentés au dernier moment, ils sont parvenus faire
triompher leur candidat et faire échouer l'honorable
MONSIEUR DEGRYSE. i>
Il ne manquait plus la gloire des Poperinghois que
de voir la tête de leur administration FÉLIX VAN
MERRIS, une nullité ambitieuse qui ne fût pas même
capable d'obtenir le moindre diplôme l'Université.
La population sérieuse et indépendante de notre
ville, revenue de sa première stupeur commence réflé
chir; elle croit sortir d'un mauvais rêve et, part
quelques têtes de pipe qui ont émis un vote, sous la
pression inquisitoriale de certains abbés, dont les
Vanderheyde et d'autres de cette espèce ne sont que les
vrais exécuteurs des hautes œuvres,, personne ne peut
croire la réalité de ce qui s'est passé.
Comment, se dit-on, on n'a pas voulu d'un négo
ciant dont les capacités, acquises dans une longue car
rière administrative, ne peuvent être contestées par
personne, et on lui préfère un homme, dont l'incapacité
est notoire, et qui ira demander le mot d'ordre auprès
de celui qui dernièrement prophétisait sa prochaine
nomination la place de Bourgmestre et de Représen
tant.
Cependant, cette nomination et l'affront fait notre
honorable concitoyen Degryse, par ses collègues du
Conseil Communal, est loin de nous surprendre, car
nous y trouvons la continuation de la campagne entre
prise en 1868 par certains abbés aidés de l'étranger
Vanderheyde et d'autres intransigeants, qui de plus en
plus ont la prétention de dominer notre ville en véri
tables autocrates.
Nous le démontrerons dans un prochain numéro.
T. S. V. P.
Nous apprenons l'instant que, n'ayant qu'une mé
diocre confiance dans la personne de l'honorable Com
mandant des Pompiers, nos Don-Quichotes se proposent
de lui endosser MON GENDRE comme Lieutenant.
Si ce bruit est exact, on doit croire que le busé de
Louvain devient fou lier.
Comment par un scrutin solennel, un corps, quasi
l'unanimité, déclare ne pas vouloir de cet individu
pour chef, et celui-ci, après avoir subi cet affront,
s'empresse d'accepter dans ladite compagnie un grade
subalterne.
Pour que telle chose puisse avoir lieu, il faut qu'il
y ait anguille sous roche et M. Baeckeroot n'a qu'à
veiller au grain, sans quoi il pourrait lui en cuire.
Plus de vingt millions de malades ont fait usage, avec
succès, du goudron Guyot, soit en liqueur pour purifier le
sang et contre les maux de gorge, soit en capsules contre
les rhumes, catarrhes, bronchites et asthmes. Loin de
nuire l'estomac, comme on l'a annoncé faussement, le
goudron Guyot stimule l'appétit et fortifie l'estomac. Les
véritables capsules Guyot sont blanches, la signature de
l'inventeur est écrite sur chacune d'elles. Fab" r. Jacob,
Paris. Prix 2 fr. 50 le fl.
Nous recommandons la PASTILLE WALTHERY
parce que c'est un remède merveilleux pour guérir les
Rhumes, Toux, Bronchites, Maux de gorge.
Le Carnaval Nice et Borne. A l'occasion de ces
fêtes qui promettent d'être très-brillantes cette année,
l'Excursion organise des voyages fort avantageux.
Le départ pour Nice aura lieu le 7 Février et compren
dra la visite de Marseille, Cannes, l'île Sainte-Marguerite,
Nice (Mardi gras), Monaco et Monte-Carlo, pour 250 fr.,
avec retour, moyennant majoration de prix, par Gênes,
Tunis, Milan, la Chartreuse de Pavie et la ligne du Saint-
Gotbard.
L'excursion pour Rome et Naples, comprenant la visite
de toutes les villes de l'Italie, partira également le 7 Fé
vrier et coûtera 610 fr. pour 20 jours, avec faculté de
prolongation.
Les prospectus gratuits seront adressés toutes les per
sonnes qui en feront la demande M. Ch. Parmentier,
Directeur de VExcurtion, 109, Boulevard Anspacb,
Bruxelles.
Train d'excursion prix réduit. Bruxelles-Rome.
DÉPART 9 AVRIL. RETOUR 26 DITO.
Prix des billets c aller et retour Ie cl., 217 francs.
2' cl., 152 francs. 3' cl 106 francs. Avec séjour
Milan, Bologne, Florence, Rome, Pise, Gênes.
Les billets seront mis en distribution partir du 1' Avril
et ils pourront être retenus, moyennant dépôt d'une ga-
rantie de fr. 10-00, dès le 15 Février. Cette garantie
vieudra en déduction du prix du billet au moment de la
prise de livraison de celui-ci mais elle restera acquise au
chemiu de fer si le billet retenu n'est pas retiré au plus
tard le 8 Avril.
La demande de ces billets peut être déposée dans toutes
les stations des chemins de fer de l'Etat.
Variétés.
Un Allemand, dit-on, apprenant le français, vit dans
son dictionnaire que juste et équitable étaient
synonymes. Il essayait des bottes qui le gênaient.
Vous m'avez fait, dit-il son cordonnier, des bottes
qui sont trop équitables.
M. Aguado, mort il y a quelques mois, a laissé une
fortune de 40,000,000, mais on le croyait plus riche.
M. Rothschild disait Tiens, ce pauvre Aguado, je
le croyais plus son aise.
Un ambassadeur,arrivé tout récemment de Pologne,
est interrogé par une duchesse, qui lui demande s'il est
vrai que les Polonaises soient aussi blanches et aussi
froides que la neige de leur climat, Cela est si vrai,
madame, reprend l'ambassadeur, que souvent leur seule
présence m'a fortement enrhumé.
Mercredi, 8 Février 1888, 7 heures précises.
PAB
2.
6.
PROGRAMME.
Ie PABTIE.
(1.) Instrument inconnu en France et propre aux Tziganes.
Naissances Sexe masculin, 3 id. féminin, 5.
Mariages
11 remplissait en outFe les fonctions de secrétaire
ns la société de S'Léonard et était membre des con
(Suite de notre correspondance du 22 Janvier.)