Nouvelles locales. Le Carnaval. Nouvelles diverses. Une erreur judiciaire. II g ||S j Z s. UJ i o <2» 5 o t Q- i i s 1 s Jjs S a 3 toutes les sévérités de la loi, aux seconds toutes les indulgences du pouvoir exécutif. C'est là la signification de l'acte du gouvernement et c'est ce titre qu'il doit être blâmé. Le sentiment de la justice s allai blit lorsque de pareilles choses se passent. Or, dans l'état trouble de notre so ciété, le gouvernement ne pouv.nt pas commet tre de faute pjus grave que de démontrer par un exemple frappant que le droit commun n'existe que pour les petits, les faibles et les déshérités de la naissance et de la fortune. On écrit de Bruxelles l'Organe de Mons que cette scandaleuse affaire donnera lieu une interpellation au ministère de la justice. Le comité chargé d'administrer le fonds de garantie et d amortissement de l'emprunt du Congo est formé. Le gouvernement de l'Etat indépendant a désigné: MM. Pirmez directeur de la Banque nationale, et de Lantsheere, président de la Chambre des représentants d'autre part. MM. Baeyens, directeur de la Société générale et de Baiier, de la Banque de Paris et des Pays-Bas en font tout naturellement partie. LE CARNAVAL a été très-animé, Dimanche, non dans les rues, mais, le soir, dans les cafés et les bals publics. La fête dansante la Salle de Spectacle, don née au profit du denier des écoles laïques de cette ville, présentait surtout une tiès-vive animation. Les masques étaient très-nombreux et il y en avait de très-coquets. Les danses ont duré jusqu'au matin. Dans la soirée, les Cafés étaient bondés tou tes les classes de notre population semblaient y avoir donné rendez-vous. Nous apprenons avec plaisir que l'École régi- mentaire du 3e de ligne, sera installée, en notre ville, partir du 29 Février prochain. Un arrêté ministériel porte que dans les loca lités où le houblon est cultivé, il est défendu de maintenir ou de planter dans les houblonnières les pieds mâles de cette plante. La suppression des pieds mâles du houblon est obligatoire pour les propriétaires et les locataires dans toute l'étendue des localités où le houblon est cultivé et dans un rayon d'un kilomètre au delà. CHASSE A TIR A LA BÉCASSE DANS LES BOIS. La chasse tir la bécasse, dans les bois, est permise dans toutes les provinces du lr Mars prochain au 10 Avril suivant inclusivement. Pendant le même laps de temps, l'affût la bécasse est autorisé dans les cantons de Beau- mont, de Bmche, de Chimay et de Thuin (Hainaut), dans la province de Luxembourg, ainsi que dans les parties des provinces de Namur et de Liège situées sur la rive droite de la Sambre et de la Meuse. Cet affût ne pourra être pratiqué que le soir, pendant quinze minutes, après le coucher du soleil, dans l'intérieur des bois de 10 hectares au moins et par les propriétaires de ceux-ci ou leurs ayant droit. LES HOMMES SOUS LE MASQUE. Il y a trois sortes d'hommes au bal les hom mes masqués, les hommes travestis et les hom mes en bourgeois. Les hommes masqués s'ennuient. Les hommes travestis s'admirent. Les hommes en bourgeois s'amusent ou s'en nuient énormément. Lorsqu'on est en domino noir, de deux choses l'une ou l'on a quelque grosse méchanceté dire une jolie femme, ou l'on craint de ren contrer sa propre femme, tandis qu'on donne le bras quelque péché mignon qui aime dauser et rire. Lorsqu'on porte un costume de mousquetaire face découverte, on est invariablement sot, beau et insignifiant. L'homme qui se farde et se travestit, peut se classer entre le paon et l'oie. La vanité est écrite sur son visage, elle brille dans son sourire, dans son regard et j usque dans ses moustaches car il porte toujours des moustaches. L'homme en bourgeois va au bal pour chape ronner un être féminin, femme ou fille, et alors il s'ennuie ou bien pour faire la chasse aux dominos gris, roses ou oleus, et alors il s'amuse. Il se laisse intriguer, plaisanter, accabler, et se livre un nombre infini de protestations de discrétion et d'éternel souvenir. Il porte souvent une fleur sa boutonnière et s'entoure de ses êtres singuliers que l'on ne voit qu'aux fêtes de nuit, sylphes aux muscles d'acier qui dansent pendant une nuit sans éprouver de fatigue, boivent du Champagne faire frémir un simple mortel, fument la cigarette et ne s'appellent femmes ou filles, que parce qu'elles en ont les traits. Quelquefois on rencontre aussi au bal, des apprentis Don Juan Ce sont d'ordinaire des collégiens jouant de la prunelle et dont on se moque. Ils s'imaginent que de belles marquises dégui sées n'attendent que leur arrivée pour se dispu ter leur cœur, ils ne rêvent que boudoirs élégants, confidences mystérieuses, échelles de corde et rendez-vous nocturnes. Une fois par an, sous prétexte de folie du car naval, les hommes, mille fois plus sages que pendant le reste du temps, osent se montrer tels qu'ils sont et secouer les entraves dont ils sont gênés. Alors les caractères se dessinent, le natu rel longtemps étouffé reprend le dessus et c'est Ï>ar mille extravagances que l'on proteste contre a momification de tous les jours. Le bon ton, qui consiste n'en avoir aucun, affecter un froid dédain pour tout ce qui n'est que badinage ou futilité, le bon ton est mis de côté. 55 g J «ta o a g "5* •- 2 2 C2 12 ;s UJ CL Ul 5 g g g g Q p n -g J? W .cri«^ ■g S 3 S. S si - sapeurs-pompiers communaux. La démis sion offerte par M. Lebbe, de ses fonctions de lieutenant au corps armé de sapeurs pompiers communaux de Poperinghe, est acceptée. L'efficacité vraiment merveilleuse des capsules Guyot dans les cas de rhume, bronchites, catarrhes, phtisies, est telle, que des envieux ont prétendu qu'elles devaient h l'opium leur effet calmant. C'est simplement une calomnie. Une analyse présentée l'académie de médecine de Paris prouve que pas plus que la pâle de Kegnauld, les capsules Guyot ne renferment ni opium, ni morphine, ni codeine. La signature E Guyot est écrite sur chaque capsule blan che. Prix 2 fr. S0. Fabrique, M" I. Frère, 19, rue Jacob, Paris. Nous lisons dans le Journal de Gand Un fait révoltant s'est passé. Samedi, Mont-Sainl- Amand. Un ouvrier, habitant la commune, a été enterré comme on enfouit un chien enragé. Des voisins charitables s'élant rendus chez le curé Planchon, de la paroisse du Sacré-Cœur, pour lui demander le brancard et le drap mortuaire, ces objets leur ont été refusés sous prétexte qu'ils seraient profanés en servant l'enterrement d'un homme mort hors du giron de l'Eglise. On a donc chargé le cadqvre sur un tombereau qui sert journellement au transport des boues et on l'a transporté ainsi au cimetière. Le curé Planchon peut s'estimer très heureux de ne pas s'être trouvé au milieu de la foule attroupée devant la maison tout le monde était écœuré par son esprit d'in tolérance. La Commission Directrice du Cercle Hulois des Scien ces et Beaux-Arts a décidé d'ouvrir celte année un Concours historique, littéraire et scientifique. Une médaille en vermeil et un diplôme seront décernés chacun des auteurs ayant obtenu le prix sur une des ma tières dont l'énumération suit 1° Une question historique relative au pays de Liège. 2° Une nouvelle en prose. 3° Une pièce de vers. 4* Une question scientifique. Le choix des sujets des numéros 2, 3 et 4, est aban donné aux concurrents. 5° Une comédie en un acte, soit en vers, soit en prose. N. B. Le Théâtre de Huy aura droit la première re présentation de la comédie couronnée. Conditions générales. La Langue Française est de rigueur. Les Mémoires qui seront soumis au concours devront être adressés franc de port au Secrétaire du Cercle, AVANT LE 1' NOVEMBRE 1888. Ils porteront une épigraphe ou devise répétée dans un bulletin cacheté qui indiquera le nom et l'adresse de l'au teur. Ce bulletin ne sera ouvert que dans le cas où le mé moire aurait été jugé digne d'un prix ou d'une mention honorable; sinon il sera brûlé séance tenante. Les concurrents qui se feraient connaître l'avance se ront exclus du concours. Le Cercle ne rendra aucun des manuscrits qui lui seront adressés; toutefois, les auteurs auront la faculté d'en faire prendre des copies sans déplacement. Vingt-cinq exemplaires imprimés du mémoire couronné seront remis l'auteur. Dans le courant de Juin dernier, la suite d'un vol com mis au préjudice d'un garçon de recettes, on arrêta en Belgique un nommé William Mulier, qu'on supposait être un des auteurs du délit. L'extraditiou fut obtenue sans peine. Mulier comparut devant le tribunal correction nel de la Seine. Il déclara énergiquement qu'il n'était pas coupable d'autre part, la victime du vol ne le reconnais sait pas. Il n'en fut pas moins condamné deux ans de prison. Il interjeta appel. Dernièrement, il a été amené devant la cour et voici le langage qu'il a tenu Je ne suis pas l'auteur du délit pour lequel on m'a poursuivi Je vais le prouver dans un instant. Si je me suis laissé condamner, c'est parce que je tenais faire une étude approfondie des us et coutumes de la magistrature française. Je n'étais pas fâché non plus de savoir comment on était traité dans les prisons de France. Maintenant mon éducation est faite. Aussi, je déclare que je suis Canadien, et au moment où le vol a été commis, je purgeais Bruxelles une condamnation quinze jours d'emprisonne ment pour contrebande. Et ces affirmations ont été reconnues parfaitement exactes. Dès lors, l'acquittement de Mulier s'imposait. Sur la plaidoirie de M* Houdard, le jugement du tribunal correctionnel qui frappait le prévenu a été infirmé. s co - W c-2-$.5.Ër3 3 rt n u c 12 r-- x |m 'CS Ce, en en Qâ en g C&H en - O 3 ©J j-* *- - S c S b® e» o- «n r s -«'TE.2 =>£-« o-o-S 2 SR a 2 o.-a S 0} 1/5 «-t 12 g t3 12 G Cl a en S g g o S c go 12 G G O .G en *12 G E 12 O Ç/J -a «- *12 -O m o2 O* G G X w G O 12 02 12 rr\ en - S G en G 02 G G G 5 *12 T3 02 en G s- Cu 12 G 12 12 2 12 fcc c- „G 'g e— en 2 'g en 12 -o g 12 3 i Si O m "O en en '12 *12 3 o ■a en Se e a O S V OQ I—I P -si OH co fH Aà P -s) (SI P O Oh c/> u W 1 o! 25 .2, o* îs S W g Q Î25 G i—i TJ H I—I i g O g p* 5 S H3 2 Ph LU *1 OC I LU 23 Q 8 O p3 5 oo a» nd CC CL <D e aS CD CD <V U r5° in uj 2 t/} >- S O CD a a en t- «2 c c b a .o •n C 3 O O 3 <D O ■a c u 3 3 C O-W 3 05 Cw Q H— Q- S CD CD =3 Q) 0 w CO C C 3 ,5 O OQ 3 ÏÏ2 3 Qî a G 3 I—» C/3 3 -o -3 O a. CD "3 - 3 CD s r#r CO C3 3 - O 6C.-Q 3 «5 3 «5 3 3-33 co .22 C .2 .2 S J2 ï*3 6C 03 cO C -a 33 co ta in m 3 3 3 3 3 I eo «'5 S ■g.^-8 CD O) a ^"2 P 3 en 3 3 3 3 3 33J3Q CD CD 3 -«p co 3 (D O 3 co 2 S co i I «33 CO co b -JcD F 3 3 s g-O-O c 3 3 rp o H 3 <2 3 --^5 2 3ja s 3 s C- o 2 SPÊ.5 333^= a, S *h o-a 3 3 s CO 3 3 er 3 3 3 b - I o -3 S -50 -> en 3 3 3 is -2M CD 3 3 CD O 5c co 45 2 3 S en 1 co '3 S s-a 3 o e - .2 3 en S£ 3 3 S o S-S, tf. 3 - 3 CD 3 3 s o-a -a rr 3 CO 3 3 b -3 en t. a 2 B Q. 3 -2 S3 u Q Z S u a a H U Q o o S CO B S b o 3 ^2 02 O CO i 3 "S, 9» 1 -a 2 «c S 02 J F 12 12 s! 3 -C i, O 3 S 02 CO o -3 o S «o 3 12 en C 3 CO S s a °- o m O B b 3 •3 a 3 B B B H -B

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3