AUX SOURDS. Nouvelles diverses. Chronique judiciaire. État-Civil d'Ypres, Marché d Ypres. accorder cette faveur spirituelle aux comédiens des deux sexes qui, comme le disait Anne-Hen riette de France, se damnent de propos délibéré pour divertir les autres. Agir autrement, c'eut été donner tort au Pape infaillible, Innocent XII, qui, en 1696, fit démo lir le premier théâtre stable et public construit Rome ce serait prétendre que S1 François de Sales avait la berlue quand il condamnait les impertinentes récréations qui réveillent dans l'âme mille sortes de mauvaises affections et que Fénélon et Bossuet divaguaient, quand ils écrivaient que le théâtre est une école de scandale et de liberti nage et qu'on n'y représente les passions que pour les allumer C'est donc en toute justice que les membres des sociétés rhétoriques partagent le sort de leurs confrères-musiciens. Heureusement ils ne s'en porteront pas moins bien. Nous trouvons toutefois que nos édiles, ayant rebâti ce qu'un grand saint considérait comme le fléau de la société et des famil les, sont les plus COUPABLES, et que, les premiers, ils devraient subir le sort réservé aux musiciens et aux comédiens. Quant ceux qai croiraient qu'on n'a rien crain dre des impressions du théâtre, qu'on n'y fait aucun mal et qu'on peut se défendre de celui qu'y font les acteurs et les actrices, ils se trompent car S1 Paul a dit que ceux qui font le mal et ceux qui L'AU TORISENT, (c. a. d. a popeeinghe nos catholi ques édiles), par leur consentement sont, devant Dieu, coupables du même péché Un grincheux nous a demandé, il y a quelques jours, pour quels motifs, dans notre compte- rendu de la cavalcade, nous ne nous étions pas étendus plus longuement sur le groupe de la musique des Pompiers. Il nous a semblé que le groupe auquel ce Mon sieur semble prendre un intérêt tout particulier, se trouvait, malgré qu'il fut fort convenable, confondu dans le gros du cortège et que partant il n'était pas nécessaire d'en donner une descrip tion spéciale. Toutefois, pour être agréable notre curieux, nous nous empressons de lui donner quelques détails sur la manière dont les costumes de ce groupe ont été acquis. Nous avons dit que la musique du cercle ca tholique était composée de trente-huit exécu tants. Malgré les démarches et les menaces de cer tains membres du clergé et l'indifférence de MON GENDRE, leur seigneur et maître, ils avaient tenu prendre part la fête. Les costumes leur avaient été loués par M. Deleu de Bruxelles, raison de 3 francs pièce, soit en tout 114 francs. On avait espéré que Mons. FÉLIX, désireux de donner une preuve du sympathique intérêt qu'il porte ses musiciens, allait spontanément s empresser de payer cette insignifiante somme. Malheureusement l'illusion qu'on s'était faite sur les bonnes intentions du Président de la mu sique du KK. ne fut pas de longue durée et Mon sieur Félix ne tarda pas laire savoir ses féaux serviteurs que, malgré les héritages succes sifs et inattendus qui étaient venus l'enrichir, les temps étaient trop durs pour qu'il s'imposât un si lourd sacrifice. Il ajouta que si ses amis voulaient parader dans le cortège, ils n'avaient qu'à s'habiller leurs frais On dut donc re courir une souscription et l'on parvint ainsi habiller la musique du KK. Nous avons donc raison de prétendre que, si on refuse les sacrements ceux qui, pour se dis traire, s'amusent faire de la musique, on doit en agir de même l'égard de ceux qui s'amusent interprêter sur le théâtre les œuvres de Yan Peene et d'autres auteurs flamands. En tête de ces tous pervertis, se trouvent les autorités de notre ville qui, loin d'empêcher le mal, l'encouragent au contraire par leur exemple. X Le public a été très-intrigué de voir un vieux pékin égaré au milieu de la garde d'honneur de Louis XIII. A la belle barbe rousse qui ornait sa majestueuse figure, il reconnut bientôt M. Wertz qui, après avoir refusé de faire partie du cortè ge, s'était présenté au dernier moment en bour geois et prétendait diriger la musique. Les musiciens lui ayant ri au nez, le pauvre trouba dour avait pris la décision suprême de se laisser diriger, lui chef de la musique, par un de ses subalternes, M. Yerhaeghe, son futur compéti teur. 110,000 exemplaires. UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR de Peellaert, Eugène, propriétaire, SMJroix. De Donckere, Victor, négociant, Harelbeke. Willaert, Léopold, receveur, St-Michel. Joye-Coutelle, cultivateur, Warnêton. Van Elslande, Auguste, bourgmestre, Comines. De Cousâemaecker, Albénc, propr., Moorslede. Houley, Louis, fabricant, Ostende. Paret Louis, rentier, Courtrai. Beage, Auguste, négociant, Comines. Vercruysse, Camille, id.Courtrai. Vanneste, Fr., fabricant de chicorée, Iseghem. Depauw, Louis, échevin, Pitthem. Titeca, Charles,conseiller comm., Neuve-Eglise. Lievens, Auguste, bourgmestre, Aertrycke. Goethals, Emile, échevin, Meulebeke. Vercruysse, Léopold, négociant, Courtrai. Ramault, Léopold, receveur comm., Aertrycke. Vander Meersch, Bigo, négociant, Wervicq. De Ruysscher, Arthur, bourgm., Alveringhem. Cagaie, fabricant de toiles, Ingelmunster. De Busschere, Gustave, rentier, Bruges. Delbeke, Louis, carrossier, Courtrai. Debreu, Désiré, boucher, Ypres. Lefevere de ten Hove, Oct., propr., Assebrouck. Beke-Poupart, négociant, Ypres. Oosterlynck, Adolphe, id., Courtrai. Deweerdt, Henri, id., Ostende. Goethals, Albert, rentier, Courtrai. De Coene, Henri, négociant, id. Lanszweert, Gustave, pensionné, Ostende. De Ryckere, Gustave, négociant, Bruges. Vander Hofstadt, Jérôme, banquier, ia. Baes, Charles, père, négociant, id. Ancot, Auguste, lithographe, id. Le récent procès gagné par M. Guyot, pharmacien, 19, rue Jacob, Paris, contre un de ses nombreux imitateurs, prouve la nécessité, pour les nombreux malades qui font usage du Goudron Guyot, de bien examiner, non pas seu lement si le nom Guyot se trouve sur les étiquettes, mais encore si ces étiquettes portent la mention Maison L. Frère, 19, rue Jacob, Paris. Les effets si bienfaisants du Goudron Guyot en liqueurs ou en capsules, contre les affections de la poitrine et de la gorge sont dus la bonne préparation de ces produits. j Bibliothèque Gilon. Contes Microscopiques, par Franz .Mahutte- Le microscope n'a rien faire ici, si ce n'est pour indiquer la longueur infiniment petite de cha cune des historiettes du volume. Et elles sont charmantes ces petites pages, finement contées, spirituellement pen sées. Bien que courtes, très courtes, trop courtes, plu sieurs font couler des larmes et empoignent le lecteur, comme si elles narraient en de longues pages, un drame terrifiant. M. Mahutte a incontestablement du talent et nous re commandons sans réserves ses jolis contes. Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4, Bue Drouot, Paris. Nous recommandons la PASTILLE WALTHERY parce que c'est un remède merveilleux pour guérir les Itnuiues, Toux, bronchites, Maux de gorge. Une rencontre de trains a eu lieu Lundi soir sur la ligne simple voie de Tamines Lambusart. Par une inadvertance inexplicable, on avait laissé partir de ces ga res deux trains de marchandises avant la rentrée régle mentaire, d'un autre train qui était en route. Un choc était inévitable. Il eut lieu peu près mi -chemin des stations de Lambusart et de Tamines, et fut formidable, bien que les machinistes eussent fait tous leurs efforts pour ralentir la marche de leurs trains. Les locomotives sont pour ainsi dire hors de service. Un grand nombre de wagons chargés et autres ont été précipités hors de la voie, jusque sur' le remblai. Un chef-garde, nommé Fassiaux, a reçu des bles sures assez graves la tête. Une enquête est ouverte pour découvrir qui incombe la responsabilité de cet accident. Voyage en Italie. - A l'occasion des vacances de Pâques, une magnifique excursion partira de Bruxelles, le 8 Avril prochain. Dans l'espace d'un mois, elle embrassera la visite de toute l'Italie, depuis Gênes, Milan et Venise, jusqu'à Rome et Naples, pour finir par le lac Majeur, les lacs de Lugano et de Côme. C'est un voyage petites étapes et par les trains express de jour. Il convient particulièrement aux personnes qui veulent bien voir sans se fatiguer. Il suffit de vingt sous cripteurs pour former le contingent. Le programme détaillé de ce voyage sera remis toute personne qui en fera la demande M. Ch Parmentier, Directeur de l'Excursion109, Boulevard Anspach, Bruxelles. GRACE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a saisi notre journal en Alsace, et emprisonné M. H. Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX francs pour recevoir cette superbe montre-remontoir (se remontant sans clef), système perfectionné, avec cadran en émail, verre de cristal, boite très solide et très élé gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtant 500 francs, et de plus, un abonnement de six mois au Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures ont fait l'admiration des amateurs les plus difficiles. Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai, Paris. AVIS. On demande des représentants dans chaque localité. cour d'assises de la flandre occidentale. LISTE de MM. les Jurés qui seront appelés juger les affaires soumises la cour d'assises de la Flan dre Occidentale dans la 1e série de la 2e session de l'année 1888, sous la présidence de MFredericq, conseiller la Cour (Fappel de Oand, qui s'ou vrira Bruges, le Lundi, 23 Avril prochain. jurés titulaires. jurés supplémentaires. du 23 au 30 Mars 1888. Naissances Sexe masculin, 4; id. féminin, 5. Décès Mahieu, Charles, journalier, 63 ans, époux de Rosalie Margot, Zaalhof. Marseloo, François, sans profession, 82 ans, veuf de Sophie Vermeersch, rue de Dixmude. Enfants au-dessous de T ans: Sexe masc. 2, idem fém. 1. Lundi, 2 Avril 1888, les bureaux de l'Hôtel-de-Ville seront fermés, l'exception de celui de l'Elat-Civil, lequel sera accessible au public de 9 10 heures. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 31 Mars 1888. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités venoues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids mo" de l'hecto litre. 12,200 18 50 80 3,200 14 75 73 1,000 15 00 44 5,500 18 00 80 Féveroles 4,700 18 50 80 Pommes de terre 3,000 7 00 Beurre 11,211 290 00 OEufs le quarteron 1 75

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3