Nouvelles locales.
Corps
Recettes
Dépenses
Déficit
Musique Recettes
Dépenses
fr.
fr.
fr.
fr.
2,896-25
3,239-08
342-83
4,348-55
fr. 3,893-85
Excédant fr.
354-70
La parole est donnée M. Colaert.
L'honorable membre déclare que s'il a de
mandé la parole, ce n'est pas pour discuter les
comptes qu'il a d'ailleurs examinés en section et
qu'il a trouvés parfaitement réguliers, mais
Sour interpeller le Collège, ainsi qu il l'a annoncé
ans la séance précédente, au sujet du renvoi de
certains pompiers, peu de temps après les élec
tions communales.
Il demande que le Collège s'explique cet
égard.
Siers, des questions de personnes. Or, aux termes
e l'art. 71 de la loi communale, la publicité est
interdite dans tous les cas où il s'agit de questions
de cette nature. Les explications donner,
ajoute-t-il, si tant est que le Collège juge pro
pos de les donner, devraient l'être en Comité
secret mais dès présent il déclare l'honora
ble membre que, même en séance huis-clos, il
est facultatif au Collège de répondre comme il
le jugera convenable cette interpellation. Car
au fond, celle-ci constitue une immixtion illégale
dans le pouvoir disciplinaire conféré au Com
mandant des Pompiers et au Collège pour le
maintien de l'ordre et de la discipline.
Généralisant son interpellation, M. Colaert dit
qu'il se borne demander si le Collège se pro
pose de renvoyer l'avenir du Corps des Pom
piers tous les citoyens ayant une opinion politique
autre que celle des membres du Collège.
Ces discussions ne sont propres qu'à entraver
les délibérations du Conseil et sont dictées bien
plus par esprit de parti cme par le désir de ren
dre service au Corps des Pompiers.
Après un échange d'observations entre MM.
Colaert et Van Daele, M. le Président déclare
s'opposer formellement ce que cette discussion
continue. Il est impossible, dit-il, de ne pas y
mêler des questions de personnes et dans ces
conditions, je la déclare close pour la reprendre
s'il y a lieu, huis-clos.
Le Conseil reprend l'examen des affaires ins
crites l'ordre du jour.
Taxes communales. Rôles pour 1888.
Il arrête provisoirement fr. 1,561-50 répartis
sur 22 chiens de chasse et 997 chiens ordinaires
et fr. 525 répartis sur 23 chevaux de luxe et
59 chevaux ordinaires les rôles des taxes commu
nales pour 1888.
Les dits rôles seront déposés pendant 15 jours
au Secrétariat où les intéressés pourront en pren
dre connaissance et présenter leurs observations
s'il y a lieu.
Garde Civique.
Le compte de 1887 est approuvé aux chiffres
ci-après
Recettes fr. 2,094-45
Dépenses fr. 1,932-38
Excédant fr. 161-87
Le budget pour 1889 comportant une augmen
tation de 200 fr du subside prélever sur la
caisse communale est réservé, cette augmenta
tion ne paraissant pas justifiée.
Instruction publique. Comptes.
Le Conseil arrête ainsi qu'il suit et charge le
Collège de transmettre l'autorité supérieure
les comptes ci-après
A. Académie des Beaux-Arts compte de 1887.
Recettes fr. 4,726-59
Dépenses fr. 4,480-94
Excédant fr. 245-65
B. Ecole industrielle compte de 1887.
Dépenses fr. 4,796-63
Recettes fr. 4,520-69
Déficit: fr. 275-94
C. Ecole moyenne de l'Etat: compte de 1885.
Recettes fr. 23,076-00
Dépenses fr. 22,032-74
Excédant fr. 1,043-26
D. Ecole moyenne de l'Etat compte de 1886.
Recettes fr. 23,279-00
Dépenses fr. 22,235-34
Excédant fr. 1,043-66
E. Collège communal: compte de 1885.
Recettes fr. 35,410-46
Dépenses fr. 33,924-42
Excédant fr. 1,486-04
F. Collège communal compte de 1886.
Recettes fr. 34,435-34
Dépenses fr. 32,893-70
Excédant fr. 1,541-64
Chemin de fer vicinal Ypres-Fumes.
Le Conseil émet un avis favorable quant la
modification proposée au tracé du chemin de fer
vicinal d'Ypres-Furnes entre le pont du canal
Lys-Y perlée dit Steenenbrugge et le passage
niveau du chemin de fer Ostende-Armentières.
Cette modification a pour but d'éviter la double
traversée de la chaussée et d'améliorer sensible
ment le passage niveau du chemin de fer
Ostende-Armentières par la ligne vicinale.
Deux réclamations se sont produites, il est
vrai, au cours de l'enquête de commodo et incom
moda laquelle il a été procédé par le Collège
mais elles visent des intérêts privés. Or, il est
évident que le public a intérêt ce que la mo
dification proposée soit effectuée.
Hospices civils.
La discussion est ouverte.
Aucun autre membre ne demandant la parole,
les compte et budget sont arrêtés respectivement
ainsi qu il suit
Recettes fr.
Dépenses fr.
Excédant fr.
Recettes fr.
Dépenses fr.
Excédant fr.
374,854-55
276,571-08
98,282-47
362-979-97
340,930-33
22,049-69
Travaux publics.
Avant d'aborder le dernier objet l'ordre du
jour, M. le Président communique d'urgence au
Conseil une requête de Madame veuve Froidure-
Vandenbroele tendant pouvoir construire un
égoût destiné faciliter 1 écoulement des eaux
ménagères de trois maisons bâtir par elle au
Kalfvaart.
A ce propos, M le Président fait ressortir la
nécessité pour la ville de construire un égoût
dans cette section et il expose qu'il a offert la
requérante de construire l'égoût frais com
muns, condition que l'égoût ait les dimensions
voulues pour pouvoir dans la suite servir l'é
coulement des eaux de tout le quartier.
La dépense pour les trois maisons dont s'agit
est évaluée 900 fr. envion. La part de la ville
serait donc de 450 fr.
La construction d'un égoût sur toute la lon-
fueur de la route coûterait environ 4,000 francs,
ont une part pourrait être acquittée par les
riverains.
Après un échange d'explications entre divers
membres, un crédit de 450 fr. est mis la dispo
sition du Collège. Il sera inscrit par rappel au
budget de 1889.
Sur interpellation, de M. Yan Daele, M. le
Président déclare que l'on ne tardera guère
mettre la main la pose de la canalisation d'eau
au Kalfvaart. On vient d'extraire du sol, la
Plaine d'Amour, les tuyaux amenant l'eau du
fossé Hoog Barbelhof l'abattoir. Les tuyaux
pourront être transportés pied d'œuvre.
Puisqu'il est question de travaux publics,
dit M. Vermeulen. rappellerai l'interpellation
que j'ai faite dans une précédente séance
propos de la construction d'un nouveau quar
tier aux abords de la gare.
Que compte faire le Collège
Qu'en adviendra-t-il
M. Vermeulen croit que cela ne doit pas ar
rêter le Collège. Si plus tard le gouvernement
se décide déplacer la gare, il n'aura qu'à
exproprier les constructions qui pourraient la
gêner
M. Van Baele croit qu'avant de songer met
tre des terrains en vente, il y a lieu de con
struire des égoûts, de prolonger la canalisation
d'eau alimentaire, de placer des conduites pour
le gaz, etc., etc.
M. Colaert constate l'insuffisance des locaux de
la gare et se plaint de ce que le Gouvernement et
la Société ne font rien pour doter notre ville
d'une gare en rapport avec son importance et la
beauté de ses monuments.
Le Gouvernement réserve tout pour les grands
centres.
Il insiste néanmoins pour que d'activés dé
marches soient faites en vue d'arriver une
solution conforme aux désirs et aux intérêts de
la population et pour que le Collège recherche
un moyen de peser sur l'État et la Société pour
les amener faire quelque chose.
Après un nouvel échange d'observations en
tre divers membres, la discussion est close et
le Conseil, passant au dernier objet l'ordre du
jour, approuve un procès-verbal de vente d'ar
bres au profit du Bureau de Bienfaisance.
Il se constitue ensuite en comité secret.
Le plus grand malheur qui puisse arriver
celui qui a préparé un discours dont il attend
un effet écrasant, c'est de ne pas pouvoir le pla
cer. Ce malheur, M. Colaert doit l'avoir éprouvé
M. Colaert croit ne pas se tromper en affirmant
que ces personnes n'ont été frappées qu'à raison
ae leurs opinions politiques.
M. le Président fait observer que l'interpella
tion, dans les conditions où elle a été annoncée et
se produit, soulève implicitement, vu qu'elle est
relative des mesures disciplinaires prises
l'égard de certains membres du Corps des Pom-
M. Van Baele. Non.
M. le Président repousse l'interpellation malgré
les termes généraux dans lesquels elle est formu
lée. Je ne reconnais pas, dit-il, MColaert. ni
aucun membre du Conseil le droit de me poser
des questions de cette nature.
M. Brunfaut. M. Colaert pose pour la ga
lerie.
M. Cornette. Il va de soi que la réponse
faire la question de M. Colaert serait négative,
mais il ne s'agit pas de cela. M. Colaert sait fort
bien que ce n est pas là ce qui a motivé les mesu
res prises. Il confond l'occasion et la cause.
M. Van Baele demande où en est la question
du nouveau champ de tir. Il prie le Collège de
ne pas la perdre de vue.
M. le Président répond que le projet consistant
établir un nouveau champ de tir sur la berge
du canal d'Ypres l'Yzer n'est pas abandonné;
mais que rien ne peut être fait aussi longtemps
que la ville n'est pas fixée quant la part d'in
tervention de l'Etat dans les dépenses.
M. l'Echevin Cornette donne lecture d'un rap
port rédigé au nom de la 3me Commission et dont
les conclusions tendent l'approbation du
compte de 1886 et du budget pour 1888 des Hos
pices civils.
M. Van Baele déclare ne pas prendre part la
délibération en sa qualité de membre de l'admi
nistration charitable en cause.
M. Colaert demande si la ville tient la main
ce que les fournitures faire aux divers établis
sements des Hospices soient faites par adjudica
tion.
M. le Président répond que l'on a recours
l'adjudication pour certains articles mais il ne
pourrait donner de renseignements précis et se
réserve de donner M. Colaert toutes les expli
cations désirables.
M. le Président répond que le Collège a fait
dresser des plans détaillés et notamment un
plan de lotissement des terrains, qui est exposé
dans la salle bleue et dont un exemplaire sera
envoyé chaque membre du Conseil. Mais il
y a une difficulté que fera-t-on la gare
Que peut-on espérer de ce côté A chaque in
stant des ingénieurs viennent, prennent des
croquis, lèvent des plans, font des études, nous
demandent des renseignements, nous disent
qu'ils sont chargés de soumettre des projets
au ministre, etc., etc.
MM. Colaert et Vermeulen. Cela n'est qu'ac
cessoire. Rien n'empêche de procéder la vente
des terrains.