AUX SOURDS. BANQUE DE FONDS PUBLICS, TOUS LES IMPRIMÉS OFFICIELS Nouvelles diverses. La dîme prochaine. État-Civil dYpres, Marché (TYpres. A. VONCK-CLÉMENT VANDER MEERSCH, ACHAT ET VENTE ENCAISSEMENT DE COUPONS - Nous n'avons pas encore entendu parler des prochaines élections provinciales et nous igno rons si M. Vantours sera mis la retraite pour gratifier MON GENDRE d'une nouvelle place. L'homme noir de Bruxelles, dont les ordres font la loi dans le clan catholiqne, n'a peut-être pas encore fait connaître sa volonté suprême cet égard. 110,000 exemplaires. UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR Ces jours derniers, un brave ouvrier menui sier mariait sa fille un compagnon d'atelier. Au repas de noces, l'heureux père fit aux heu reux mariés, le petit speech suivant Mes enfants, dit-il, vous voilà liés par des chênes indissolubles. Quoique peuplier, aux exi gences d'un discours, je ne serai pas assez platane pour me faire. Je n'ai plus, comme vous des che veux d'ébêne, je suis un peu bouleau et ma tête tremble c'est ainsi que plus tard il vous faudra ri Que votre existence soit pleine de charme sur terre et sureau. Prenez racine pour faire une souche durable et fertile, campêche souvent la discorde, et soyez du bois dont on fait les bons ménages. Mariages Décès ET 4, rue de l'Etoile, 4, Escompteetc. Bureaux de 9 heures midi et de 2 5 heures de relevée. Dimanche et jours de fête exceptés. On peut toujours se procurer IMPRIMEUR-LIBRAIRE, 20, rue au Beurre, 20, l'usage de MM. les Secrétaires et Receveurs communaux. =«éso=: S. A. R. le.prince Baudouin, qui depuis quinze jours est entré en service actif au régiment des grenadiers, rend deux visites par semaine la caserne Sainte-Elisabeth. La semaine dernière, le prince a assisté un exercice du régiment, et une inspection mensuelle des comman dants de compagnies. L'héritier du trône qui s'initie la vie militaire commande en qualité de sous-lieutenant le Ie' peloton de la lre compagnie du 1er bataillon, compagnie d'honneur, appelée compagnie colonel Le prince Baudouin, accompagné du capitaine d'état- major Terlinden, faisant son stage aux grenadiers, a rendu Mardi matin sa troisième visite la caserne Sainte-Eli sabeth. A son entrée, comme sa sortie, les honneurs lui ont été rendus par les officiers. Le prince a assisté aux exercices du régiment. Encore le pétrole Un triste accident vient de mettre en émoi le quartier de la rue de Modimont, Verviers. Une jeune couturière, Marie Pirard, travaillait, Samedi soir, dans sa chambrette au troisième étage, qu'elle occupe avec une amie. Il était minuit et elle venait de terminer un ouvrage de piqûre la machine coudre. Pour se remettre un autre travail, elle voulut changer de place la lampe de pétrole qui était posée sur la machine. Ce mouvement lui fut fatal. Le récipient de la lampe se détacha et se brisa sur le plan cher; le pétrole se répandit et la mèche, toujours allumée, y mit le feu. En un clin d'œil les flammes atteignirent la robe de la malheureuse fille qui se précipita vers l'escalier en poussant des cris de douleur. Les époux Delvenne saisirent la malheureuse, lui arra chèrent les vêtements, l'enveloppèrent de draps et parvin rent étouffer les flammes mais la malheureuse avait déjà tout le corps couvert de brûlures. On a peu d'espoir de la sauver. Détails horribles lorsqu'on pénétra dans sa chambre, on a retrouvé des fragments de chair de la main auxquels attenaient encore les ongles. On n'a pu enlever les vêtements de la victime qu'en lui arrachant la peau. La compagne de logement de Marie Pirard dormait paisiblement dans son lit. Elle se réveilla seulement aux cris poussés par Marie Pirard et éteignit le pétrole enflammé qui s'attaquait déjà au plancher, en le recou vrant précipitamment de tout ce qui se trouvait dans la couche. Letrois-mâts Ville d'Ostende a quitté Ostende, la se maine dernière, pour sa croisière d'été, sous le comman dement de M. le capitaine Ch. Romyn. Le navire croisera jusqu'au 9 ou 10 Juin il doit être ici pour les élections. Comme on sait que des pêcheurs sont partis d'Ostende pour les Iles Féroé, la Ville d'Ostende, outre sa relâche de Norvège, touchera les îles Shetland en rade de Lerwick, les îles Féroé et peut-être même l'Islande, où nos marins se rendront si la pêche Féroé ne répond pas leur attente. L'équipage de la Ville d'Ostende est le même que celui de l'Aviso, personnel des machines excepté. C'est la pre mière fois que l'on prend cette mesure, proposée du reste depuis longtemps par M. Dufour, comme le moyen d'avoir de la discipline et du style dans l'équipage des croiseurs. Jadis les meilleurs marins de la Ville d Ostende s'em barquaient l'été sur le steamer hydrographe la Belgique, commandé par M. le lieutenant de vaisseau Petit. Les hommes de ce steamer ont été recrutés La Panne et sur les plages du littoral. (Echo d'Ostende). Une amusante scène s'est passée Samedi devant la mai rie de Saint-Sulpice, Paris. Une noce allait entrer, les invités descendaient de voi ture, lorsque tout coup une femme portant un enfant dans ses bras, se précipita au-devant du marié -- Lâche, s'écrie-t-elle, avant de te marier, prends au moins ton enfant que lu as abandonné avec la mère Émoi, tumulte, la mariée pleure, le beau-père tonne, la belle-mère menace de se trouver mal. -- Mais c'est un guet-apens, un chantage, je ne connais pas cette femme s'écrie le malheureux futur complète ment ahuri. Tu ne me connais pas, misérable! Ose donc me le dire en face hurle la femme en allant se planter devant lui. Mais, ce moment, elle reste bouche béante Tiens, c'est vrai, dit-elle, je me suis trompée. Ce n'est pas Monsieur. On a entraîné la mère et l'enfant au poste, pendant que la noce, se remettant tant bien que mal de son émotion, montait l'escalier qui conduit la salle des mariages. Un impôt nouveau et qui ne manque pas d'une certaine originalité. La Skuptchina serbe vient de voter un impôt de vingt francs sur chaque tournure qui sera vendue dans le royaume. Les tournures seront, timbrées par un employé de l'administration des finances. On ne dit pas si cet em ployé aura le droit de contrôle sur les tournures en usage. Exposition Internationale d'Hygiène et de Sauvetage, Ostende. Cette Exposition qui comprend en outre une section de Beaux-Arts et une autre d'Art Industriel, s'ouvrira défini tivement le 30 Juin. La gratuité d'admission est accordée aux sociétés Phi lanthropiques et Humanitaires, aux sociétés Coopératives, aux sociétés de Sauvetage et de Gymnastique, aux sociétés d'Ambulance, aux corps de Sapeurs-Pompiers, ainsi qu'aux publications relatives l'hygiène. Pour adhésions et autres renseignements, on est prié de s'adresser avant la tin du mois, au Comité exécutif, rue des Régnesses, 3, Gand. Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4, Rue Urouot, Paris. GRACE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a saisi noire journal en Alsace, et emprisonné M. H. Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX francs pour recevoir celte superbe montre-remonloir (se remontant sans clef), système perfectionné, avec cadran en émail, verre de cristal, boîte très solide et très élé gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtant 500 francs, et de plus, un abonnement de six mois au Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures ont fait l'admiration des amateurs les plus difficiles. Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai, Paris. AVIS. On demande des représentants dans chaque localité. Un paysan ensemençait un champ Deux révérends tout près de là passant, L'un d'eux lui dit Bonhomme, allons, courage Chacun son lot ici-bas c'est l'usage, Travailler est ton lot, notre sort est plus doux, Car les fruits de ton bien un jour seront pour nous. Ma foi, mes révérends, dit riant en lui-même, Le malin villageois, je pense comme vous, Car c'est du chanvre que je sème. Certain évêque, ennemi des abus, Trouvant chez un curé, deux jeunes gouvernantes, Optime lui dit-il, vingt ans, vingt ans au plus, Deux la fois, et vertes et fringantes Vous ignorez donc nos statuts Monseigneur, ils me sont connus Moi-même et l'archiprêtre ensemble nous les lûmes Vous exigez quarante ans révolus Je les ai pris en deux volumes. hêtre. j, En attendant, soyez noyer dans la joie vous avez du pin sur la planche. du 4 au 11 Mai 1888. Naissances Sexe masculin, 5 id. féminin, S. Verhaeghe, Charles, journalier, et Vlaemynck, Marie, ménagère. Dekeirel, Benjamin, instituteur communal, et Vandevivere, Mathilde, sans profession. Alsteiu, Pierre, militaire pensionné, 68 ans, époux de Sophie Victoor, rue des Plats. -- Desmulie, Clémence, religieuse, 41 ans, rue S1 Jacques. Bossaert, Anne, sans profession, 83 ans, veuve de François Clement, rue au Beurre. -- Claeys, Casimir, ancien instituteur, 80 ans, veuf de Virginie Bonez, rue des Plats. Joseph, Jules, tailleur, 51 ans, époux de Mathilde Debruyne, rue de Dixmude. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 0, idem fém. 1. COMMERCE. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 12 Mai 1888. NATURE 1 quantités PRIX moyen poids mo' vendues PAR des i cent GRAINS ET DENRÉES kilogrammes kilogr. de l'hecto litre. Froment. Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre OEufs le quarteron 13,300 1,200 800 100 700 7,000 15,103 19 00 15 25 16 00 18 00 19 00 7 00 270 00 1 55 80 73 44 80 80 Chez E. LAMMiiMW-iiA YMMÉE,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3