AUX SOURDS. BANQUE S DE FONDS PUBLICS. Nouvelles diverses. COURSESD'YPRES, État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. A. VONCK-CLÉMENT VANDER MEERSCH, ACHAT ET VENTE - ENCAISSEMENT DE COUPONS - ■B" ciellement par M. le Bourgmestre bien vouloir participer la fête musicale qui sera donnée le 29 Juillet prochain l'occasion de la visite de M. le Gouverneur de la Flandre occidentale, dans notre ville. Avant de soumettre cette demande l'assem blée générale des membres exécutants, le comité a prie M. Berten de bien vouloir le renseigner sur le caractère dont, au point de vue politique, cette fête allait être revêtue. La réponse, qu'en termes des plus courtois, le remier magistrat de notre ville s'est empressé e donner officiellement nos amis, a été, tous points de vue, des plus satisfaisantes. Dans sa missive du 23 courant, M. Berten donne aux Philharmonistes l'assurance que la fête a été conçue dans un esprit étranger toute consi dération politique que les organisateurs n'ont jamais eu, dès le principed'autre but que de rendre hommage au premier fonctionnaire de la Province faisant sa visite officielle la ville, comme représen tant du Roi que toutes les dispositions allaient être prises pour qu'aucune note discordante ne vînt briser cet accord qui est Vâme des réjouissances publiques et enfin que la Société Philharmonique allait se trou ver la tête du cortège et qu'elle serait chargée de clô turer la fête musicale. Cette lettre ayant donné, au point de vue poli tique, tous les appaisements désirables aux membres de la Société Philharmonique, il a été décidé que celle-ci prêterait son concours artis tique la fête du 29 Juillet prochain, saisissant ainsi cette occasion pour exprimer une fois de plus ses sentiments de dévouement nos libres institutions dé mocratiques et constitutionnelles et au Roi qui en est le gardien fidèle. Le 29 Juillet sera donc un jour de trêve et de paix où catholiques et libéraux pourront, dans un élan commun de patriotisme, se donner la main pour rendre hommage au Roi et l'accla mer dans la personne de celui qui le représente dans notre province. Mais que diront les pointus qui ne tiennent qu'à empêcher toute cordiale entente entre les habitants de notre ville et les énergumènes qui récemment encore, lors de la Fête de Bienfai sance, étaient exaspérés par ce que la Philhar monie figurait la tête du cortège. C'est notre catholique mais honnête Bourg mestre qui sera la victime de leur colère. Comment, disait, dès Vendredi soir, certain inquisiteur, alors que nous représentons la Philharmonie, comme une institution condamnée f>ar nos supérieurs et que nous refusons l'abso- ution ceux qui en font partie, M. le Bourg mestre ose-t-il lui faire des mamours et l'inviter, en termes des plus gracieux, bien vouloir par ticiper la fête, qui, d'après nos plans, ne devait être qu'une manifestation politique Parmi MM. les Conseillers communaux qui se sont le plus indignés de la conduite de notre ho norable Bourgmestre nous devons citer le nommé René Devos, le docteur Vanderheyde et d'autres du même acabit. Nous ne parlerons pas de l'échevin Félix qui en gagnera la jaunisse. Le personnage est beau coup trop insignifiant pour que, dans cette cir constance, on s'en occupe. Pour être continué.) Le résultat des élections provinciales a dé montré une fois de plus que les catholiques, modérés et indépendants, deviennent pour la plupart de plus en plus indifférent quand il s'agit des candidats que le clergé leur impose. C'est ainsi que Dimanche passé, sur 1,036 élec teurs inscrits, M. Vantours n'est parvenu re cueillir que 295 suffrages Il s'est donc trouvé dans notre archi-catholi- que canton 741 électeurs qui, tout en étant en ville ou pouvant facilement s'y rendre, n'ont pas daigné se déranger pour être agréable MM. les abbés, leurs seigneurs et maîtres. Un de nos lecteurs désire savoir, alors que le sieur Félix, pour son exécrable harmonie, tou che de la ville la somme de 2,975 francs, combien M. Baeckeroot, l'honorable Comman dant des Pompiers, reçoit de son côté pour l'en tretien et le renouvellement du matériel des Pompiers Nous nous empressons de fournir notre cor respondant les renseignements demandés. M. Baeckeroot reçoit, d'après le budget de 1888, l'insignifiante somme de 750 francs. avec laquelle il doit payer le renouvellement et l'entretien du matériel incendie, et offrir, le iour de la fête des Pompiers, un souper au Col lège Échevinal ainsi qu aux hommes placés sous ses ordres. Les contribuables paient donc pour les qua rante musiciens (nombre constate le jour de la sérénade du petit Félix) 2,225 francs de plus que pour les cinquante Pompiers placés sous les ordres de M. Baeckeroot. Il en résulte que les Pompiers coûtent en moyenne et par an, la ville, 15 francs par homme et que les musi ciens du petit Félix émargent au budget de 72 73 francs. Et qu'on veuille bien remarquer qu'en te nant ce langage nous sommes loin de vouloir être désagréablo tous les membres qui font partie de la musique communale, qui compte dans ses rangs quelques amateurs dont le talent n'est pas du tout dédaigner. Nous sommes convaincus d'être d'accord avec un grand nombre d'entre eux en constatant qu'une grande faute a été commise au moment où Félix s'est occupé de cette société et qu'il a conçu l'insipide idée de transformer en harmonie les fanfares qui faisaient de rapides progrès. Nous plaignons les hommes sérieux qui sont contraints par leurs intérêts rester dans cette galère. Ils sont, tout point de vue, dignes d'un meilleur sort. UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR Dimanche 3 Juin 1888. Société anonvme des Chemins de Fer de la Flandre Occidentale. RÉDUCTION DES PRIX. DE COURTRAI A YPRES Départ de Courtrai pour Ypres 1 h. 10 du soir. Départ d'Ypres pour Courtrai 7 h. 45 du soir. D'HAZEBROUCK A YPRES Départ d'Hazebrouck pr Ypres 1 h. 22 du soir. Départ d'Ypres pr Hazebrouck 6 h. 42 du soir. DE ROULERS A YPRES. Départ de Roulers pour Ypres 12 h. 00 midi. Id. 1 h. 52 soir. Départ d'Ypres pour Roulera 6 h. 42 soir. PRIX DES PL A CES.-ALLER ET RETOUR. 1*C|. 2e Cl. 3e Cl. Décès ET 4, rue de l'Etoile, 4, Escompteetc. Bureaux de 9 heures midi et de 2 5 heures de relevée. Dimanche et jours de fête exceptés. Bone Deus Où allons nous donc Le Goudron Guyot a été expérimenté avec le plus grand succès dans les principaux hôpitaux de France, de Belgique, d'Espagne, d'Autriche. (I est aujourd'hui employé dans tous les pays contre toutes les maladies des bronches et des poumons toux, bronchites, catarrhes, asthme, phtisie contre les angines granuleuses, les la ryngites aiguës ou chroniques. Refuser, comme contrefaçon, tout flacon de Goudron Guyot, qui ne porte pas l'adresse Maison L. Frère, 19, rue Jacob, Paris, où, depuis plus de vingt ans, la fabri cation du Goudron Guyot a été transférée. Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4, Rue Drouot, Paris. GRAOE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a saisi notre journal en Alsace, et emprisonné M. H. Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de 110,000 exemplaires. bans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX francs pour recevoir celte superbe montre-remontoir (se remontant sans clef), système perfectionné, avec cadran en émail, verre de cristal, boite très solide et très élé gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtant 500 francs, et de plus, un abonnement de six mois au Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures ont fait, l'admiration des amateurs les plus difficiles. Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai, Paris. AVIS. On demande des représentants dans chaque localité. ITINEBAIRES DES TRAINS. fr.c. fr.c. fr.c. Courtrai Ypres 4-00 3-00 2-00 Wevelghem Menin Wervieq Comines Houlhem 5-30 2-40 1-70 2-70 1-95 1-55 2-23 1-50 1-05 1-50 1-20 0-75 1-20 0-90 0-60 !<cl. 2«cl. 3ecl. fr.c. fr.c. fr.c Roulers Ypres 3-00 2-10 1-35 Moorslede 1-80 1-35 0-85 Zonnebeke 1-15 0-90 0-50 Abeele 2-25 1-50 1-03 Poperi luhe 1-50 1-05 0 70 du 25 Mai au lr Juin 1888. Naissances: Sexe masculin, 6; id. féminin, 5. Mariages Ordies, Amand, employé aux literies militaires, et Baeyen Elodie, tailleuse. .Maes, François, instituteur en chef, et Baert, Marie, sans profession. Velghe, Char les, pensionné de l'Etat, et Leleu, Léonie, accoucheuse. Beele, Alphonse, vannier, 32 ans, célibataire, S1 Jac ques extra. Donck, Julienbrasseur, 49 ans, époux de Louise Cardinael, rue de Dixmude. Callaert, Pierre, sans profession, 94 ans, veuf de Cécile Vandenberghe, rue de Dixmude. Bosch, Catliérine, religieuse, 94 ans, rue au Beurre. Baillieul, Henri, menuisier, 59 ans, époux d'Henriette Vandepitte, S1 Jacques extra. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 1, idem fém. 0. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 2 Juin 1888. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids mo" de l'hecto litre. 19,100 19 00 80 700 15 75 73 800 15 75 44 700 17 67 80 Féveroles 400 18 75 80 Pommes de terre 7,000 8 00 Beurre 18,866 279 00 OEufs le quarteron 1 80

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3