Résumé politique.
Le massacre de Boom.
A Mouscron.
A midi, Concert sur la Grand'Place.
A 3 heures, Marché au Bétail, Jeux populaires.
A 8 heures, Concert sur la Grand'Place.
A midi, Concert sur la Grand'Place.
A 2 heures, Représentation gratuite flamande,
donnée, la Salle de Spectacle, par la Société
Dramatique De Ylaamsche Ster.
A 3 heures, rue du Verger, Jeux populaires
A 3 heures de relevée, au Zaalhof, Jeux popu
laires.
A midi, Concert sur la Grand'Place.
A 9 heures du soir, Grand Feu d'artifice,
l'Esplanade.
Motion d'ordre.
L'ouvrage manque en ville; la campagne est
déjà très-avancée et pour peu que l'on attende
encore, il sera trop tard pour entamer les tra
vaux cette année.
On pourrait rappeler cette affaire qui de
droit.
La séance est levée 6 heures.
Le banquet des maires des principales çom-
munes de France, qui semblait devoir n être
qu'une manifestation patriotique, devient pres-
qu'une grosse question politique et menace, si le
débat continue, d'être tout le contraire de ce que
l'on avait pensé.
C'est ce qu'avait très sensément prévu le pré
sident de la République, M. Carnot. Il devait, et
la chose allait de soiadresser une allocution
aux trois mille maires représentant la France
ce banquet du 14 Juillet,anniversaire de la prise
de la Bastille mais en raison du caractère spé
cial de la fête, M. Carnot comptait parler seul.
Or, on dit que l'intention de M. FJoquet était de
prendre aussi la parole.
Delà, plus d'une difficulté: un discours de
M. Carnot, et dans une telle circonstance, c'est
un compliment de bienvenue agrémenté de quel
ques généralités politiques éloquentes; mais un
discours de M. Floquet, c'est nécessairement ou
infailliblement un discours politique. Et comme
il n'est pas banal de réunir dans un banquet,
l'occasion d'un pareil anniversaire, les repré
sentants officiels des principales communes de
France, il s'en suit que ce n est plus seulement
d'un compliment banal qu'il s'agit. C'est même
ce qui fait comprendre le désir exprimé par M.
Carnot.'
Il s'agit d'une page d'histoire et presque d'un
programme on a au le comprendre en lisant la
lettre du Comte de Paris. Il a senti la portée et
la signification de cette grande réunion des mai
res de France, et c'est évidemment pour affaiblir
cette signification et cette portée, qu'il a lancé
son manifeste.il y avait dans le banquet, comme
on l'a fort bien dit, deux affirmations qui, au
point de vue de ses prétentions politiques, n'é
taient pas faites pour lui plaire.
L'une était la consécration séculaire d'un des
plus grands faits de l'Histoire moderne; l'autre
était la confirmation, constatée par la fête même,
du régime sorti de ce fait et de ses conséquen
ces. M. Carnot, qui a un tact parfait, a dû, en
exprimant le désir de parler seul, vouloir que
rien, après son discours, ne vînt porter atteinte
au caractère de la fête. Il était difficile qu'elle
fût autre chose qu'un banquet,mais il fallait que
ce banquet fût digne, politiquement, de la place
qu'il occupait dans le programme des fêtes.
Nous croyons nous rendre un compte fort exact
de la pensée de M. Carnot. C'est la même que
celle qui, chez les Anglais, dans certains ban
quets qui ne sont que de graves manifestations
de loyalisme, ne permet qu'un toast, le toast au
souverain. Nous serions bien étonné si ce n'était
pas là, comme nous venons de le dire, la pensée
même du président de la République française.
On écrit de Bruxelles
M. le ministre De Volder continue la série des
mesures tracassières commencée contre l'en
seignement moyen par son prédécesseur. Après
avoir supprimé l'indemnité d'un franc et de
deux francs par heure de leçon supplémentaire,
accordée respectivement aux professeurs d'écoles
moyennes et d'athénées royaux chargés de rem
placer temporairement un collègue malade ou
empêché par un motif grave, M. De Volder vient
aussi de supprimer la gratuité dont jouissaient
les enfants des professeurs, même dans les éta
blissements auxquels leurs pères sont attachés.
Ainsi un professeur qui aura son fils dans sa
propre classe, devra payer la rétribution scolaire
comme tout autre père de famille, sans espoir
d'aucune réduction de minerval car, en suite
d'ordres ministériels tout récents, les dispenses
ne seront plus accordées l'avenir que dans des
proportions infimes.
Le Bien public, d'accord en cela avec M. De
Volder, Arcades arnbo qualifie d'abus une
mesure prise par M. Rogier en 1852 et qui n'a
jamais cessé d être appliquée par tous les minis
tres qui se sont succédé depuis cette époque.
organisation ae l'enseigne
ment moyen, et il a fallu trente-six ans pour
découvrir qu'il y avait là un abus. Maintenant
l'organe de l'évêché de Gand est servi: il sera
content.
Ce n'est pas tout. Dans la plupart des établis-
Sar abonnement, c'est-à-dire que le chef de l'éta-
lissement recevait annuellement une somme de
100 200 francs pour pourvoir toutes les dé
penses résultant du nettoyage.
M. De Volder a encore vu là un abus, et voici
comment il espère y porter remède.
A l'avenir, toutes les dépenses de ce chef de
vront être justifiées par des pièces l'appui.
Ainsi il faudra produire des quittances pour l'a
chat des balais, brosses, sable, savon, sel de
soude, torchons, etc.; pour le lavage des stores,
les journées des hommes ou des femmes de peine,
et probablement aussi pour l'enlèvement des
neiges sur les préaux pendant l'hiver. En un
mot
Kapporl sera fait la cour
Du foin que peut manger une poule en un jour.
Il est prévoir que le Gouvernement obtien
dra, au point de vue de la dépense, un résultat
tout autre que celui qu'il espère; mais cela im
porte peu. L'essentiel est d'emb... le personnel.
Les jours de l'école normale de filles Bruges
et celle de garçons Gand, sont comptés. M.
Woeste les a marquées du sceau de la mort et ses
hautes œuvres seront exécutées. Les écoles nor
males épiscopales der St-Nicolas, de Thourout, de
Thielt et du couvent des Dames de S4-André,
Bruges, auront toujours assez d'élèves pour suf
fire au recrutement du personnel des écoles pri
maires dans les deux Flandres et ce personnel
sera marqué au coin de la plus pure orthodoxie.
Pauvre enseignement public En quelles mains
il est tombé
Il y avait dimanche, Boom, des élections
communales rendues nécessaires par suite de la
scandaleuse annulation de deux scrutins qui
avaient été favorables aux libéraux.
Les libéraux l'ont emporté une troisième fois.
Au moment où ils célébraient pacifiquement
leur triomphe, ils ont été assaillis par les cléri
caux, et des gendarmes postés au Cercle noir
ont fait feu sur eux, puis les ont chargés la
baïonnette.
Il y a eu des tués et des blessés.
L'indignation est immense Boom et
Anvers.
Lodieux massacre de Boom donne une idée
du joli régime sous lequel la Belgique est main
tenant courbée.
Le sang versé dimanche retombe sur le parti
clérical. Un des gendarmes qui se distinguaient
dans l'épouvantable bagarre, a dit le mot de la
situation en répondant au commissaire de
police, qui l'engageait se calmer: Vous n'a
vez rien direl F-nous la paix! Nous
sommes les maîtres
Même les maîtres de tuer et de massacrer
Il faudra voir
La députation permanente de la Flandre occi
dentale vient d'ajouter un nouveau fleuron sa
candide couronne d'impartialité, en triturant
d'une indigne manière le résultat du scrutin de
ballottage auquel il a été procédé le 3 Juin der
nier.
A ce scrutin, forcé par les machinations ma
chiavéliques de Devolaer-le-Juste, les voix s'é
taient ainsi réparties entre tous les candidats
Libéraux. Catholiques.
M. Bentein, 469, élu M. Busschaert, 468, élu
M. Crombeke, 477, élu M. Marhem, 465
M. Desprets, 461 M. Parmentier, 464
douze bulletins libéraux ont été annulés, grâce
aux intrigues que vos lecteurs connaissent déjà,
et sept bulletins catholiques.
Ce résultat, qui maintenait la majorité entre
les mains des libéraux, n'a pas eu l'heur de plaire
aux suppôts de Monsieur l'évêque. Le iour de
l'élection même, ils criaient tous les éenos que
M. Basile Marhem, serait élu au détriment de
M. Bentein, par la députation permanente
celle-ci leur a donné raison.
La députation permanente cependant, ne sa
vait trop comment trouver le joint, pour arriver
pareil résultat. D'abord, elle a laissé les bulle
tins enfermés pendant 30 jours caniculaires dans
leurs paquets, croyant sans doute les faire blan
chir comme de vulgaires pissenlits. Ce moyen
n'ayant pas réussi pour arriver son but, elle a
dû avoir recours un tour de passe-passe beau
coup plus efficace.
Après toutes vérifications faites, les bulletins
catholiques annulés déclarés valables, MM.
Bentein et Marhem obtenaient le même nombre
de voix. Le premier, profitant du bénéfice de
l'âge, devait être élu de droit.
Le coup eût été trop pénible pour les cléri
caux, si un homme providentiel n'avait tourné
la lanterne magique. Le tour fut vite joué. Ap-
Or and concours de Tir VArbalète au But, offert,
avec le concours de la ville, par la société Guil
laume Tell aux amateurs du pays et de
l'étranger.
Concours de Jeu de Boules l'estaminet Le
Mortier d'Ob, rue au Beurre.
Concours de Jeu de Cartes et de Jeu de Paletteor
ganisés par les sociétés fédérées.
Ascension Aérostatique avec exercices au trapèze
et descente en parachute, par l'aéronante Glo
rieux.
Lundi, 6 Août,
10 heures du matin, Distribution des Prix, aux
élèves du Collège communal et de l'Ecole
moyenne de l'Etat.
Concours de Pigeons voyageurs.
Mardi, 7 Août,
Mercredi, 8 Août,
Dimanche, 12 Août,
Grand concours de Tir VArc la Perche, offert,
avec le concours de la ville, aux amateurs du
pays et de l'étranger, par la Société Ypres-
Hoekje. Valeur des prix fr. 720-00.
Concours de Jeu de Boules, l'estaminet Les 3
Fleurs de Lys, rue au Beurre.
Concours de Pèche la Ligne, au bassin du ca
nal, organisé par la Société De Ware Vis-
schers.
Mercredi, 15 Août,
F été au hameau Kruisstraat,
Dimanche, 19 Août,
Fête la Porte de Lille.
Dimanche, 26 Août,
Fête au hameau Kalfvaart.
Dimanche, 2 Septembre,
Fêtes et Jeux populaires au hameau Potyze.
M. Verschaeve se plaint des retards apportés
la restauration de l'église S1 Martin. La ville
devrait presser le Conseil de fabrique de mettre
la main l'œuvre.
M. le Bourgmestre regrette également ces re
tards; mais il fait observer que la fabrique n'en
est pas responsable. C'est l'autorité supérieure
qui est en défaut. Le Gouvernement n'a pas en
core pris de décision quant au chiffre des subsi
des allouer.
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