Nouvelles locales. Nouvelles diverses. de prétendus faits scandaleux qui se seraient passés dans l'établissement des frères de Saint- Joseph Citeaux.... Pas de chance, le Journal de Bruxelles. Au moment où il parlait de ces prétendus scan dales, la gendarmerie belge cernait le couvent des Trappistes de Forges, près de Chimay, et y cueillait le très cher frère Albéric, un des indi vidus compromis dans cette ignoble affaire. Ce n'est pas sans peine que l'on a découvert le préqualiné Albéric, dont la présence For ges avait été annoncée par le parquet français aux autorites belges. Le supérieur de la sainte maison, il s'ap pelle Père Alphonse, mis en présence des magistrats, avait déclaré qu'à la vérité le frère Albéric avait passé par le couvent, mais qu'il en était parti depuis la veille au soir. Les magistrats insistèrent le père portier, interrogé son tour, se troubla et balbutia que celait le matin seulement que le chérubin de Citeaux s'était envolé; et finalement on eut la preuve que le père Alphonse et le père portier constituaient une jolie paire de craqueurs. Eux-mêmes finirent par en convenir quand on les menaça de fouiller la maison du haut en bas, et, sur leurs indications, on trouva l'inef fable Albéric dans une cellule du premier étage; on l'empoigna, et actuellement l'aspirant-mar- tyr gémit sur la paille humide de la prison de Charleroi. La Gazette de Charleroilaquelle nous em pruntons ces détails, termine le récit de cette édifiante aventure par les lignes suivantes En présence de pareils faits, on voit ce qu'il faut admettre des déclamations menson gères de Union quand elle affirme que les clé ricaux séparent absolument leur cause de celle de ces misérables. Nous applaudirons, disait- elle, dernièrement, s'ils sont retranchés du sein de la société pour expier leurs forfaits dans les bagnes. La vérité, c'est que l'on fait tout pour sous traire les coupables l'action de la justice. Encore si on les empêchait de continuer leur étrange mission d'éducateurs 1 Mais il n'en est rien et l'on nous dirait que le frère Albéric était muni des meilleures recommandations de ses supérieurs, que nous n'en serions nullement étonne. A l'occasion du 57e anniversaire de l'inaugu ration de S. M. Léopold Ir, un Te Devm sera chanté, le 21 de ce mois, en la Collégiale de S' Martin. Le Ministre de l'agriculture, de l'industrie et des travaux publics fait savoir que, par suite des entraves apportées, par le mauvais temps, aux travaux en cours d'exécution Comines, la na vigation sur la Lys, entre la frontière française et l'écluse n° 4, Vive-Saint-Éloi, au lieu d'être rétablie le 15 Juillet, ne pourra être reprise que le 20 de ce mois. On nous prie d'annoncer que le Rorving Club de Menin, donnera le Dimanche, 22 Juillet pro- chain, 2 heures très-précises de l'après-midi, entre le Pont des Capucins et le Rapswal, j des Régates Internationales. Les lettres belges viennent d'être honorées d'une façon spéciale par la distinction qui est échue JVj me Caroline Popp, de Bruges, auteur de plusieurs charmantes nouvelles. M. le ministre des beaux-arts de France vient de lui envoyer sa nomination d'officier d'Acadé mie de France, pour services rendus aux lettres. Nous félicitons vivement Mme Popp de l'hon neur qui lui est rendu. Les grandes manoeuvres de l'armée auront lieu cette année, du 25 Août au 10 Septembre. La lre division d'infanterie, sous le comman dement du général Baudoux, et la 2e division i sous le commandement du général Brassine, sont désignées pour y prendre part. La première division se réunira au camp de I Beverloo la seconde Anvers. Après avoir ma nœuvré par brigades, elles marcheront la ren- contre l'une de l'autre, en prenant comme axe d'opération la route de Beverloo Anvers pas sant par Herenthout et Lierre. A Herenthout, les deux divisions se rencon- treront, et là aura lieu le combat. Puis elle se réuniront ën corps d'armée et marcheront sur Anvers, où elles feront l'investissement d'un secteur de la place. La 7e brigade d'infanterie, sous les ordres du général de Callatay, défendra la place. Enfin toutes les troupes réunies défileront sur la place de Meir, et immédiatement aura lieu la dislocation. REVISION DES LISTES ELECTORALES. Suivant les instructions sur la matière le Collège échevinal procédera, du lr au 14 Août prochain, la revision des listes électorales. Aux termes des dispositions sur la matière, le cens requis pour être électeur est arrêté comme suit Chambres législatives, fr. 42-32 de contribu tions directes au profit de l'Etat; Conseil provin cial, fr. 20-00, id.; Conseil communal, fr. 10-00. Sont en outre électeurs la province et la commune, les citoyens qui peuvent invoquer le bénéfice de la loi du 24 Août 1883. Les personnes qui ne paient pas de contribu tions suffisantes Yprespeuvent compléter celles-ci par les contributions qu'elles paient dans d'autres localités. Nous engageons nos amis qui se trouvent dans l'une ou l'autre des conditions ci-dessus dépo ser aux bureaux du secrétariat, où se fait la revision des listes électorales, les pièces établis sant leurs droits. On peut se procurer au bureau du journal, le Programme officiel de la Fête communale dite UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR Lys. Baisse des eaux. - - - Institution Royale de Messines. La com mission administrative de l'Institution Royale de Messines est autorisée céder de gré gré, pour la somme globale de 1,500 fr., aux sieurs Menu (E.), Plamont. (F.) et Van Craeylinghe (L.), do miciliés Messines, trois parcelles de terrain, sises en la dite commune, d'une contenance res pective de 1 are 70 centiares. 1 are 36 centiares et 1 are 70 centiares. j Tuindag. Le Goudron Guyot possède les propriétés digestives de l'Eau de Vichy et fortifie les estomacs délicats. Refusercomme contrefaçon, tout flacon de Goudron Guyot qui ne porte pas l'adresse: Maison L Frère, 19, rue Jacob, Paris. Dédié aux ménagères qui versent du pétrole sur le feu Hier matin, Marie D, servante chez M. Debramver, j rue du Marché aux Charbons, Bruxelles, allumait son feu. Pour activer la combustion,elle versa du pétrole dans i la poêle. Aussitôt, des flammes jaillirent et se communi quèrent aux vêtements de la malheureuse, qui se mit pousser des cris déchirants. Son patron l'entendit- Il accourut et parvint éteindre les flammes en roulant la servante dans une couverture de laine. Marie D. en a été quitte pour des brûlures sans gravité. Les chenilles. Un grand propriétaire normand indi que un moyen sûr et facile qui, depuis des années, lui réussit infailliblement pour détruire les chenilles sur les j arbres. C'est le soufre sublimé ou trituré très fin. Il y a une vingtaine d'années. M. de C... faisait sou frer une vigne atteinte par l'oïdium. Des pommiers en pleine végétation étaient attaqués par des chenilles. Pas sant près de l'un d'eux, un ouvrier envoya un coup de soufflet de soufre il les vit se tordre, lâchant prise et tomber mortes sur le sol. L'épreuve fut répétée, le résul tat fut toujours le même. On traita alors par le soufre, lancé avec le soufÇpi, les pommiers entiers. Le résuljj|^teomplet. A partir de ce moment, les chenilles moururent les pommiers reprirent leur végé tation et restèrent jusqu'à la récolte vigoureux et couverts de fruits au milieu de ceux des contrées voisines entière- j ment dépouillés. Il nous semble que ce remède pourrait être essayé par nos cultivateurs, car cette année les chenilles pullulent et elles ont rongé déjà complètement les sommets de plu sieurs arbres. GRACE AU GOUVERNEMENT ALLEMAND qui a saisi notre journal en Alsace, et emprisonné M. H. Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre dé 110,000 exemplaires. Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit j de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté- j ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, j et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est I loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX francs pour recevoir cette superbe montre-remontoir (se remontant sans- clef), système perfectionné, avec cadran en émail, verre de cristal, boîte très solide et très élé gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtant 500 francs, et de plus, un abonnement de six mois au Journal des Deux-Mondes dont les splendides gravures j ont fait l'admiration des amateurs les plus difficiles. Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai, Paris. AVIS. On demande des représentants dans chaque localité. L'éclairage électrique du Grand Concours International de Bruxelles 1888. L'une des innovations les plus re marquées qu'apporte le Grand Concours International, aujourd'hui complètement prêt, l'organisation des Expo sitions sur le continent, c'est celle de l'éclairage général des Halles et des Jardins par l'électricité. Et cela comme en bien d'autres points, l'Exposition de Bruxelles a suivi l'exemple instructif des colossales exhi bitions industrielles et commerciales organisées par nos pratiques voisins d'Outre-Manche. Auparavant les Expositions fermaient leurs portes dès la nuit venue Les Galeries étaient rendues au pas monotone des rondes des gardiens, et les Jardins déserts ne s'ani maient que de la lueur tremblotande des becs de gaz; heureux quand les allumeurs n'avaient pas compté sur la lune. Aujourd'hui, cela n'est plus. A flots, la lumière blanche des lampes électriques inonde les Halles immenses, ainsi bien éclairée qu'au grand soleil et les Jardins, le soir, peuvent garder leur animation de vraie ville. L'installation de l'éclairage électrique au Grand Con cours, sous la direction de M. Bandsepl, est d'ailleurs l'une des plus importantes qui aient été faites et réussies jusqu'ici snr le continent. Les premiers essais d'éclairage électrique entrepris après l'ouverture de l'Exposition avaient subi quelques la- i cunes involontaires; parce que les travaux d'installation avaient dû, en quelque sorte, s'improviser, la suite des j retards occasionnés par le mauvais temps. C'est depuis une quinzaine de jours qu'il a été donné de constater les résultats franchement heureux obtenus par la bonne disposition de cet immense service, desservant d'une part les bâtiments et de l'autre les jardins. L'éclairage des bâtiments ne laisse rien désirer. Il fournit un sujet d'observations intéressantes au point de vue de la distribution des lumières, surtout dans la Gale rie des Machines, dont la superficie de 15,000 m. carrés est très suffisamment éclairée par 68 lampes arc de 2,000 bougies d'intensité. Chaque lampe suffit donc un espace de jour de 230 m., ce qui constitue un résultat la fois brillant et écono mique. L'éclairement des bâtiments, le soir, est d'une réelle et imposante beauté. L'hémicycle, notamment, sous l'influence d'une lumière noyée dans les frises et dans les enlre-colon- nements, prend, vu de la profondeur des jardins, des as pects du temple romain. Il semble que dessiné fièrement sur le ciel par les coulées d'intense lumière, ses colonna des soient celles d'un nouveau Colisée, transporté, dans le I calme de la nuit, par une prestigieuse féerie, sur le terri- toire bruxellois. Voici la distribution de l'éclairage dans les Halles et dans les annexes. La Galerie des Machines comprend une installation de moteurs d'une puissance de près de 1,000 i chevaux, au nombre de trois, des maisons Nollet, Phœnix de Gand et de Quillac. Les exposants qui participent l'éclairage général des i bâtiments comprennent la Société Thomson-Houston avec

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2