BANQUE BANQUE NATIONALE. ACHAT ET VENTE POPERINGHE, A. VONGK-CLÉMENT VANDER MEERSCH, 4, rue de l'Etoile, 4, DE FONDS PUBLICS. ENCAISSEMENT DE COUPONS État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. M. le Bourgmestre de Gheluvelt nous prie d'insérer la lettre suivante qu'il vient d'adresser Y Étoile belge. Nous y accédons volontiers. Monsieur le Directeur (de VÉtoile belge), BEAUX-ARTS. A l'Exposition des Beaux-Arts de Spa. Un jeune artiste Aloïs Boudry, d'Ypres, as sied dans un intérieur très-original un moutard se frottant les yeux encore remplis de som meil Trop tôt éveillé (c'est le titre du pan- neautin) affirme des qualités d'observation. «.-waces-t— Suivant les prévisions, l'ouverture de la chasse en plaine n'aura pas lieu avant le 20 Septembre. Dans les parties basses du pays, au sol peu Serméable, on peut considérer les compagnies e perdreaux comme perdues. Les jeunes lièvres seront nombreux, quoique l'on eut craint un instant que les dernières nei ges n'eussent porté un grand préjudice leur existence. Les cailles seront également nombreuses. Le Jockey Club d'Iseghem nous prie d'in former nos lecteurs que l'Hippodrome étant complètement inondé, la réunion fixée au 7 Août, est remise au Mardi 4 Septembre. Les cartes délivrées pour le 7 Août, seront valables pour les Courses du 4 Septembre. Programme des morceaux qui seront exécutés par la musique du corps des Sapeurs-Pompiers, sous la direction de M. J. Wittebroodt, sur le kiosque de la Grand'Place, Dimanche, 5 Août, midi 1° L'Ansouisienne, marche. Mayeur. 2° La Reine d'un jour, ouverture. Adam. 3° La Babillarde. Eilenberg. 4° Les cloches de Corneville, fantsie. Planquette. 5° Aimons-nous, valse. Lecocq. DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. Société de Gardes Civiques d'Ypres. Ligy, A., Masschelein, A., Lesaftre, A., Froidure, R., Boedt, L., Mailliard, G., Bogaert, A., 4 4 4 5 5 22 3 5 4 4 2 18 4 4 5 2 2 17 3 5 4 5 17 3 5 3 4 1 16 3 1 3 3 5 15 4 4 I 4 2 15 2 5 2 5 14 A l'occasion de la Fête communale dite Les Bureaux seront fermés midi l'occasion de la Fête communale, les Lundi 6 Août et Mardi 7 Août. le 3 Août 1888. Fête du 29 Juillet. La fête du 29 s'est très-bien passée et nous croyons que M. le Baron Ruzette, Gouverneur, doit être satisfait de la réception qui lui a été faite dans notre ville. C'est grâce la sagesse de notre maïeur que tous les habitants, quelles que fussent leurs opinions politiques, ont pu contri buer lui ménager un bon accueil. C'est vers les 11 1/2 heures du matin, par une ?luie battante, que M. Ruzette est arrivé operinghe. Reçu la Station par M. le Bourg mestre et ses deux échevins, il monta bientôt en voiture et, précédé par les sociétés étrangères que Félix avait invitées pour lui faire escorte, il se rendit l'Hôtel-de-Ville où immédiatement a commencé la réception officielle des autorités. La réception terminée, M. le Gouverneur alla visiter les églises et les couvents ainsi que les principaux monuments de la ville Pendant ce temps, les sociétés de musique in vitées par notre édilité se faisaient entendre sur le kiosque de la Grand'Place. Le concert commença 2 1/4 heures et l'ou verture en fut faite par les musiciens du K.K. A part une centaine de gamins qui gamba daient autour du kiosque et quelques rares cu rieux qui, par courtoisie, s'étaient résignés venir les écouter, personne ne se trouvait en ce moment sur la place aussi, après une exécution très médiocre, M. Wertz et ses artistes ne tardè rent pas s'éclipser. Leur officier de musique,maître Félix, qui lui- même est exécutant et a la prétention d'être un de leurs plus forts instrumentistes, était resté tran quillement table pendant que ses dupes suaient sang et eau La vraie fête musicicale commença après ce triste début. Nous ne savons assez louer les dif férentes sociétés qui ont pris part au concert. Leur exécution a été des plus remarquables et les morceaux choisis, dignes de figurer sur les programmes des sociétés de premier ordre. Ce concert était un vrai concours entre les plus for tes sociétés de la West-Flandre et nous avons été heureux de constater que la Philharmonie de Poperinghe y a occupé un rang distingué. D'après ce que l'on nous a appris, le banquet, qui avait lieu 5 1/2 heures, a été très animé. Il était présidé par M. le Gouverneur ayant sa droite MM. Berten Bourgmestre Colaert Représentant; Van Merris, Consul de la Répu blique Argentine; Dhont, Juge de Paix; Vanden Berghe, Echevin, etc., et sa gauche MM. le Baron Surmont, Sénateur; Huys, Doyen; Ver- haeghe, Député permanent; Scheridan, Greffier provincial, etc. Le toast porté par M. le Bourgmestre au Roi, la Reine et la Famille Royale et celui de M. le Gouverneur M. Berten et la ville de Poperinghe, ont été très applaudis. Conformément au programmera politique en avait été bannie et M. le Gouverneur a surtout fait ressortir tout ce que le caractère modéré et conciliant de M. Berten lui a acquis de sympa thie chez les Poperinghois. La partie culinaire du banquet était confiée un vatel étranger et franchement ce n'était pas la peine d'aller chercher si loin. On aurait faci lement trouvé en ville de quoi remplacer celui qui avait entrepris de nourrir les autorités Le service s'est fait d'une manière très conve nable et LES VINS fournis par une maison de la villedevaient évidemment laisser désirer, puisqu'un membre de la commission organisatrice de la fête a déclaré que. CHEZ LES MARCHANDS DE LA VILLE. IL N'Y AVAIT PAS DE BON VIN.... A 8 1/2 heures, M. le Gouverneur s'est retiré et a quitté notre ville, amenant avec lui la société musicale de Roulers. A 9 1/4 heures, un deuxième train, organisé par les soins de Félix, a emporté les autres sociétés qui étaient venues assister la fête. Le feu d'artifice, dont heureusement on a avancé l'heure, a échappé une pluie diluvienne et, grâce réussi. cette mesure, il a parfaitement Li. ET Escompteetc. Bureaux de 9 heures midi et de 2 5 heures de relevée. Dimanche et jours de fête exceptés. Décès Gheluvelt, le 31 Juillet 1888. Vous publiez dans votre n° de hier, édition du matin, qu'un acte de sauvagerie inqualifiable s'est passé dans ma commune, l'occasion de la kermesse. Deux jeunes gens se seraient pris de querelle dans un cabaret des gros mots on en serait venu aux coups et, dans le paroxysme de la colère, l'un des deux adversaires, le nommé de M... aurait mordu la lèvre inférieure de l'autre, M. B..., le fils d'un marchand de bois, et la lui aurait arrachée. Permettez-moi de vous dire, M. le Directeur, que les faits n'ont pas la gravité que l'on s'est plu vous signaler. Ils ont même paru si peu graves au fils B..., que celui-ci n'a pas cru devoir adresser de plainte la police. Aussi n'en ai-je eu connaissance que par l'instruction d'une plainte pour voies de fait introduite par le susdit de M... charge du fils B... Voici d'ailleurs ce que porte le certificat médical qui m'a été remis: Nous soussigné, docteur en médecine, etc., L..., cer tifions avoir visité le Mardi, 24 Juillet, le nommé J. B..., domicilié Gheluvelt et l'avoir trouvé porteur la lèvre inférieure d'une plaie par arrachements longue de 2 cen timètres et large d'un centimètre. 11 y a donc eu plaie et non pas de lèvre arrachée. Veuillez, je vous prie, Monsieur le Directeur, insérer la présente rectification dans une prochaine édition et agréez entretemps mes salutations distinguées. Le Bourgmestre, Jules de LAVELEYE. (La Chronique). La chasse. Liste précédente, fr. 58,797-31 Un vrai régal pour les amateurs de musi que Samedi au Sultan par M. Ryckebusch, 1-75 Parle même le Dimanche au Saumon, 2-94 Boîte du Saumon, 18-29 Total fr. 58,820-29 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 55,775-42 Reste en caisse fr. 3,044-87 Tir du Lundi 30 Juillet 1888. Heyn, W., 7) 71 Tuindag, le journal le Progrès, ne paraîtra pas Jeudi prochain. - - (Suite et fin). du 27 Juillet au 3 Août 1888. Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 2. Mariages Desaegher, Cyrille, domestique, et Delanoye, Virginie, servante. Devos, Emile, tourneur de chaises, et Bail- leul, Hélène, sans profession. Verschoore, Dorothé, sans profession, 79 ans, céliba taire, rue Wenninck.Meersseman, Florentin, 67 ans, journalier, époux d'Eugénie Bellyn, S1 Pierre extra. Vanzandycke, Caroline, boutiquière, 59 ans, célibataire, ruedeCassel.Bouchaert, Maximilien, garçon menui sier, 13 ans, rue de Menin. Joseph, Eugène, garçon tailleur, 18 ans, célibataire, rue de Menin. Chercbye, Marie, dentellière, 59 ans, veuve d'Henri Coppin, rue de Menin. Coene, Sophie, sans profession, 62 ans, veuve de Charles Basyn, rue Wenninck. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 3, idem fém. 0. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 4 Août 1888. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen poids mo PAR de cent l'hecto- kilogr. litre. Froment4,200 24 00 Seigle000 00 00 Avoine500 15 50 Poisi 000 00 00 Féveroles 000 00 00 Pommes de terre 2,000 5 00 Beurrei 16,200 270 00 OEufs le quarteron l 90 80 73 44 80 80

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3