Ils osent tout!
Nouvelles locales.
tellement dans l'or que vous n'entrevoyez pas
cette éventualité, sans cela vous ne seriez pas
étonné que M. le Bourgmestre, ménageant la
caisse communale, ait pu opposer une certaine
résistance une grande dépense, proposée
inopinément, (l'égoût du Kalfvaart) et non
prévue au budget, ce qui n'est pas mauvais de
remarquer. Tout n'est pas de dépenser, il faut
compter et finalement payer, non en Langran-
diste, mais en bon et prévoyant administra
teur, et il est surtout louable quand on a un
boni de ne pas le jeter aux quatre vents du
ciel, car comme le proclame la sagesse des na
tions, il faut avoir une pomme contre la soif.
Le Journal d'Ypres, en ergotant sur les finan
ces de la ville, s'étonne qu'avec un excédant de
fr. 125,476-79 (excusez du peu!) la ville ne
cherche pas amortir ses emprunts qui consti
tuent, dit-ilune lourde chargepuisqu'ils
produisent (c'est son mot) intérêt 3 1 /2 ou 4
P- 7. f
Si l'emprunt lui rapporte ou produitcomme
dit le Journal3 1/2 on 4 p. °l„ pourquoi la
ville amortirait-elle
Mais si cela produit, comment cela est-il une
lourde charge
Explique qui pourra.
Décidément le Journal bat la breloque.
Le Journal de Gand vient de publier une
circulaire de M. Devolder qui invite les gou
verneurs de province ne rien négliger pour
amener les instituteurs en disponibilité qui
ont plus de cinquante ans d âge et de trente
ans de service transmettre le plus tôt possible
leur demande de pension. Pour le cas, ajoute
M. Devolder,où les instituteurs feraient preuve
de mauvais vouloir, mon administration aurait
examiner si les traitements d'attente dont ils
jouissent ne doivent pas être supprimés.
Comme le dit spirituellement l'Indépendance,
a le procédé Devolder soumet les instituteurs
un traitement analogue celui de la guillotine
par persuasion.
C'est que, voyez-vous, MM. les cléricaux,
ennemis nés de l'enseignement public, sont
plus que jamais les maîtres grâce au con
cours électoral de MM. les radicaux bruxellois.
Ils osent tout, maintenant.
Ce qu'il y a de plus amusant dans la mercu
riale de M. Mesdagh de Ter Kiele, c'est que
l'honorable procureur générai est un catholi
que convaincn et pratiquant.
La colère des journaux cléricaux est donc
doublée d'un malaise tout spécial, qui les fait
absolument divaguer.
C'est un catholique savant et juste, qui les a
mordus au bon endroit: on se plaindrait
moins. Jamais ils ne reviendront de cette idée
qu'un des leurs, ayant sucé les bons principes,
puisse avoir conservé le sens commun et le
sentiment delà justice. Leur stupeur ressemble
celle de la poule qui voit se lancer l'eau les
petits canards qu'elle a couvéssans le savoir.
Vrai, les cléricaux sont fort plaindre, et
M. Mesdagh de ter Kiele est un bien cruel per
sonnage.
M. C. B. nous adresse avec prière d'insertion
une lettre où il se dit difîamé par un journal de
cette ville.
Nous comprenons l'indignation de notre cor
respondant si réellement il se croit désigné et
injustement attaqué, comme il le dit, mais nous
ne saurions intervenir dans cette affaire, d'abord
parce que nous n'en connaissons pas le premier
mot et secondement parce que M. C. B. peut
plus utilement s'adresser au journal dont il croit
avoir se plaindre. C'est le vrai moyen pour lui
d'obtenir satisfaction.
Par dépêche du 29 Septembre dernier, M Van-
denpeereboom, Ministre des chemins de fer, en
réponse une double requête du Cercle Commer
cial et Industriel de notre ville, fait savoir que
les trains 1,261 et 1,264 partant respectivement
d'Ypres pour Ostende 9 h. 57 du matin et d'Os
tende pour Ypres 4 h. 20 du soir, seront main
tenus pendant la période d'hiver.
Au tir national de Bruxelles, les prix suivants
ont été remportés par des habitants de notre
province
Cible fixe, 200 mètres de distance 58e prix,
L. Boedt, d'Ypres; 113e 0. Catteaux, de Cour-
trai; 153e, A. A. Staelens, id.; 189e, F. Raikem,
id.; 202e, A. Lauwers, d'Ostende; 298e, L. Swe-
kels, d'Ypres; 301e, L. Masselis, de Itoulers
348e, A.Ligy, d'Ypres; 391e, Bagein, de Roulers;
413e, E. Van Acker, de Bruges; 419e, J. Mes-
seyne, de Courtrai; 434e, E.Bolcke, d'Ostende;
454e, A. Bolcke, id.; 472e, P. Behaeghel, de
Bruges; 576e, J. Joye, de Bruges.
Cible fixe aux points, 400 mètres de distance
8e prix, J. Boone, de Middelkerke; 122e, F. Rai
kem, de Courtrai.
La loi sur l'ivresse publique a produit autant
d'eflet qu'un cautère sur une jambe de bois. Le
nombre des ivrognes n'a pas diminué d'une
unité.
Nous recommandons un procédé assez original
employé en Russie pour guérir les ivrognes.
Il paraît, écrit au Figaro un correspondant,
qu'à la foire de Nijni-Norgorod, tous les ivrognes
arrêtés sont relâchés par la police le soir même,
mais après avoir subi une légère opération. Le
médecin de la police leur injecte, sous la peau,
une petite dose de strychnine.
Le remède est, dit-on, radical. Il est donc de
nature plaire certaines personnes.
Jury central d'examen
chargé de délivrer les diplômes académiques.
Une session extraordinaire du jury central
chargé de procéder aux examens de candida
ture en philosophie et lettres s'ouvriras'il y a
lieu, dans le courant du mois de Novembre pro
chain.
Cette session sera exclusivement réservée aux
récipiendaires qui, ayant été ajournés après exa
men ou pour absence motivée, par le jury
Une rixe a eu lieu Dimanche après-midi Po
peringhe, entre des étrangers. Le nommé Jules
Van Vyve, natif de Bruges, a reçu un coup de
couteau dans le bas-ventre. Heureusement cette
blessure n'est pas dangereuse. On ne connaît pas
le coupable.
Le numéro 823,628, valeur 5,000 fr., de la Lo
terie du Grand Concours est échu René Taron,
ouvrier de fabrique, demeurant rue Cassel,
Poperinghe.
EXPOSITION INTERNATIONALE D'OSTENDE.
Le iury central de l'Exposition d'Ostende
vient de décerner le diplôme et la médaille d'or
M. P.-P. Denys, instituteur communal
Comines, rédacteur en chef delà Revue -pédagogique
de Volksschool, pour diverses publications de
valeur.
Parmi les ouvrages couronnés l'Exposition
d'Ostende figure le roman historique le Grime du
Château de Comines, illustré par feu M. Ch. Yan
Kemmel, et que nous avons édité, il y a deux ans.
La Loterie du Grand Concours de Bruxelles.
Le n° 526,952 gagne le lot n° 1,207 du catalo
gue, bon de fr. 100,000.
Ce n'est pas M. Yan Assche qui a gagné le
gros lot du Grand Concours. C'est, paraît-il, Mlle
Sophie Tobben, cuisinière, âgée de 24 ans, de
meurant rue de Stassart, 115.
Cette demoiselle, qui est d'origine hollandaise,
est une piquante brune.
Maintenant que ses attraits sont agrémentés
d'une dot de cent mille francs, les amoureux ne
lui manqueront pas.
central la session d'Août dernier, ont obtenu
de ce jury l'autorisation de se présenter devant
lui en Novembre.
Les inscriptions seront prises sans frais par
tir du Lundi 8 Octobre jusqu'au 18 du meme
mois inclusivement.
Les listes seront définitivement closes après
cette date.
M. Charles Cnapelynck, chef de bureau
l'administration provinciale de la Flandre occi
dentale, est délégué par M. le Ministre de l'In
térieur et de l'Instruction publique pour recevoir
les dites inscriptions.
S'adresser cette fin au bureau n° 8 du Gou
vernement provincial, de 10 heures du matin
midi, et de 2 4 heures de relevée, les Diman
ches et jours de fête exceptés.
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
POPERINGHE,
le 5 Octobre 1888.
Malheureux paysans
"■gaggPQCSg *im
C'est de nouveau un étranger.
Inscription pour la session extraordinaire de 1888.
Liste précédente, fr. 38,841-46
Produit de la liste de souscriptions annuelles, 705-00
Collecte au Sultan, i_go
Boîte du Saumon, 15-26
Boîte du Monarque, 14-18
Total fr. 59,577-40
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 56,291-92
Reste en caisse fr. 3,285-48
Avant la cueillette du houblon, le syndicat de
Bruxelles envoya notre Administration communale
une circulaire prévenant celle-ci que le plomb allait
être impitoyablement refusé tout houblon de qualité
douteuse ou atteint de moisissure.
A la réception de cet avis, il ne restait nos édiles
qu'à s'empresser d'engager les cultivateurs, pour le cas
ou ceux-ci auraient eu dans leur récolte des houblons
de différentes qualités, d'éviter de mêler ceux-ci.
Mais, comme ces Messieurs sont bien indifférents aux
intérêts des cultivateurs, pourvu qu'au jonr de l'élec
tion ceux-ci votent bêtement pour eux, ils n'ont pas
bougé, et ce n'est que maintenant, en voyant que les
avertissements du syndicat étaient bien sérieux que,
pris de peur, ils ont, (ce qui de mémoire des Poperin-
ghois n'était encore jamais arrivé), réuni les négociants
en houblons pour leur demander ce qui restait faire
dans ces circonstances.
A cette question il fut répondu que, les cultivateurs
n'ayant pas eu avis de la décision du syndicat de
Bruxelles, en temps opportun, c'est-à-dire avant que
la cueillette ne fut faite, et que le houblon séché ne fut
mis au grenier, le mal devait être considéré comme
irrémédiable et qu'ainsi le collège et les vérificateurs
devaient être considérés comme moralement responsa
bles de la perte que l'agriculture pouvait subir cette
année, par suite de cette coupable négligence.
Et voilà où on en est réduit Poperinghe
On nous assure que les merles blancs, qui ont pour
mission de vérifier le houblon, après avoir, avec une
complaisance sans exemple, accordé tort et travers
1e plomb de la ville, ont déclaré, qu'à l'avenir, ils se
ront d'un rigorisme faire trembler les cultivateurs
dont les produits doivent recevoir leur approbation.
Nous approuvons beaucoup cette décision, pourvu
qu'elle soit exécutée impartialement mais pourquoi
a-t-on attendu si longtemps avant de la prendre
Ces Messieurs, ainsi que leurs amis, auraient-ils
peut-être déjà lavé leur linge sale en famille
Si les renseignements qui nous ont été communiqués
n'étaient pas fondés, que MM. les vérificateurs veuil
lent bien nous donner quelques mots d'explication ce
sujet. X.
Par suite de la démission de M. René Rommens, qui
vient de quitter la ville, pour s'établir S4 Génois, une
modeste place de professeur l'Académie de Dessin
devint vacante, et aussitôt que la nouvelle fût connue
quatre candidats convoitèrent cet emploi.