Nouvelles diverses. SOCIÉTÉ ANONYME CHEMINS DE FER I S les règlements du chemin de fer en harmonie avec ceux de la poste Les envois de fonds et valeurs seront ac ceptés au transport par chemin de fer de l'État suivant déclaration de valeur indiqué sur la lettre de voiture. Sera punie des peines comminées par,]/article lr de la loi du 6 Mars 1818, toute déclaration qui aura été faite, dans une intention de fraude, d'une somme supérieure au contenu réel du pli.» PUBLIC, MÉFIE-TOI UNE MAGNIFIQUE MONTRE-REMONTOIR L'Administration a l'honneur de prévenir MM. les actionnaires que la quatre vingt sixième assemblée générale semestrielle aura lieu au siège de la Société Bruges, Marché du Vendredi, n" 12, LUNDI 5 NOVÉMBRE pro chain, onze heures et demie du matin, et qu'une assemblée préliminaire aura lieu dans les bureaux de la Société, 10, Morgate Street, Londres, VENDREDI 2 NOVEMBRE, deux heures de relevée. Les dépôts d'actions et de procurations pres crites par 1 article 40 des statuts, pourront être faits, au siège de la Société Bruges, au bu reau de la Société Londres, chez MM. A. Riiffer et fils banquiers Londres et chez MM. Baiser et C° banquiers Bruxelles. Bruges, le 7 Oclobre 1888. A. CHANTRELL. a 5 ©fa 00 -fe Jks 00 S s H S S - - P B Su u iss m O M Inecndie d'un théâtre Charlcroi. Encore un théâtre détruit par le feu. Il s'agit du théâtre Casti, Charleroi, récemment transformé en café-concert. Dimanche soir, il y avait eu représentation comme de coutume; le spectacle s'était terminé vers onze heu res, et rien d'anormal n'avait été constaté. A 2 heures et demie du matin, le théâtre était com plètement embrasé. Pour autant qu'on a pu en juger au milieu de la ra pidité avec laquelle l'incendie s'est développé, c'est sur la scène qu'il a commencé; on ne sait encore quelle cause l'attribuer. L'agent de police Wauthy et quelques voisins donnè rent les premiers l'alarme en voyantsurgir les flammes. M. Byl, le directeur de l'exploitation, couchait dans le théâtre, sur le devant. C'est par les cris: Au feu qu'il a été averti de ce qui se passait. En un clin d'œil, la légère construction, offrant les éléments les plus actifs au feu, n'était plus qu'un im mense brasier. Tout le personnel de la Compagnie du Téléphone ac courut sur les lieux; ces hommes,habitués courir sur les toits, hardis et agiles, firent des merveilles et furent les plus vaillants adversaires que rencontra l'élément destructeur. Les secours du service d'incendie arrivèrent égale ment sur les lieux, mais malheureusement on perdit un temps précieux mettre les appareils en état ajuster les tuyaux sur les bouches d'eau. Le personnel con naissait mal le fonctionnement des appareils, les con duites crevèrent et la pression était insuffisante. Les journaux locaux sont unanimes a constater que le service d'incendie a fonctionné dans des conditions déplorables. Pendant qu'on se dépensait ainsi en efforts stériles, le feu gagnait en intensité et menaçait les constructions voisines. Quant au théâtre proprement dit, il était irré médiablement perdu et il fallut se contenter de circons crire le feu Qu'on pense si on l'a échappé belle il y avait, côté de la salle Casti, l'atelier de menuiserie de L. Joris et le magasin d'essences de vernis, de M. Renaud Dagnelies. Ces immeubles ont été, heureusement, préservés. Le théâtre est entièrement brûlé il n'en reste que les murailles, qui menacent de s'écrouler. On a continué jusqu'au matin noyer les décombres. Aucun accident de personnes n'est déplorer. Un terrible incendie a éclaté Samedi après-midi dans la boutique du sieur Th. Allaert, menuisier Courtrai. A l'arrivée des pompiers, le feu sévissait avec tant d'in tensité que l'on craignait de voir détruire tout un pâté de maisons. Heureusement, l'incendie a pu être circonscrit, grâce au courage et au dévouement des pompiers assistés de nombre de bourgeois. Cependant le magasin de chif fons du sieur Berson, où l'on avait réfugié des meubles, a aussi été entamé. Le musicien le plus haut placé dans notre pays vient de voir son mérite récompensé La croix de 2< classe est décernée M. Vande Maele, carillonneur Alost, en ré compense des services qu'il a rendu dans le cours d'une carrière de plus de trente-cinq années. Le s drames de la misère. Étrange médecin. Au numéro 84 de la rue d'Allemagne, Paris, habitent la dame veuve Boutigny, âgée de 46 ans, et son fils, un jeune garçon de 12 ans. La pauvre femme était depuis longtemps sans ressources. Mais, très fière, elle ne parlait personne de sa misère. Hier matin, les voisins qui logent sur le même palier que cette dame s'étonnèrent de ne pas la voir descendre comme l'habitude. Une odeur d'acide carbonique s'exhalait de la chambre de la malheureuse femme. On ouvrit la chambre et on trouva la dame Boutigny et son fils étendus sans connaissance au milieu de la pièce. Ils s'étaient asphyxiés. On courut immédiatement chercher un médecin. Exa minant les deux corps, il dit Ils sont morts, il n'y a rien faire. Puis il réclama le prix de sa consultation. C'est cinq francs, dit-il. Un porte-monnaie se trouvait sur la table; on l'ouvrit, il contenait quatre francs soixante-dix. On trouva en même temps, sur la table, une lettre du jeune Boutigny, dans laquelle l'enfant demandait que la somme qu'on trouverait dans le porte-monnaie fût cousa- crée l'achat d'une couronne pour sa mère. Le docteur empocha l'argent et dit Il me manque 30 centimes. Et il attendit, pensant qu'un des voisins compléterait le prix qu'il réclamait pour avoir constaté un décès. Mais ceux-ci, indignés, poursuivirent de leurs huées cet étrange médecin. Quelques instants plus tard arrivait la voiture des am bulances urbaines et un interne. Le jeune homme avait trois ballons d'oxygène et les mé dicaments nécessaires pour combattre l'asphyxie. Ii s'aperçut que la mère et le fils respiraient encore, bien qu'un instant plus tôt, le premier docteur eût déclaré qu'ils avaient cessé de vivre. Et après trois heures d'un traitement convenable, la dame Boutigny et son fils avaient repris connaissance. On put alors les transporter l'hôpital Saint-Louis pour recevoir les soins qu'exigent leur état. Le ministère de l'instruction publique de Prusse vient de prendre un arrêté contre les parents qui laissent leurs enfants aller l'école avec une trop grosse charge de livres. Les agents de la force publique ont la mission de de mander aux enfants qu'ils voient trop chargés l'adresse de leurs parents, qui sont passibles d'une amende de 8 50 marks, selon leur cote de contribution. En gare Un chasseur se présente avec un énorme chien. Lui faut son ticket, vous savez, Monsieur, votre chien, dit un employé. Demi-place, alors?.., A cause Il n'a pas sept ans Les maladies de toute nature, particulièrement les af fections nerveuses, l'épilepsie, les maux d'estomac, les bourdonnements d'oreilles, les otalgies, la surdité, les maux de tête, la migraine, la chlorose et les paralysies sont infailliblement guéris par notre célèbre méthode rationnelle. Par une cure de quatre semaines nous avons obtenu les succès les plus merveilleux dans des cas d'asthme et d'affections pulmonaires. Prière de nous adresser en pleine confiance les descriptions détaillées des maladies, en y joignant un timbre d'affranchissement pour la réponse. Officin Higiea Breslau II (Allemagne). Demander, chez tous les Pharmaciens, les seules Vble® Pilules Suisses de KIM, de Genève (Suisse), ainsi que le Prospectus, qui servira mettre en garde l'acheteur con tre les contrefaçons ou imitations. Indispensables dans toutes familles, ces Pilules guérissent et sont un Préser vatif de nombreuses maladies. 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Schnei der, notre représentant Strasbourg, le tirage du Jour nal des Deux-Mondes a atteint le chiffre de 110,000 exemplaires Dans le but de maintenir ce tirage et même de l'aug menter, nous venons de passer avec une des plus grandes maisons de Besançon, un contrat qui nous permet d'offrir au tiers de sa valeur en fabrique, et un abonnement gratuit de Six mois au Journal des Deux-Mondes, le plus inté ressant, le plus artistique de tous les journaux illustrés, et cela au prix extraordinaire de DIX francs, qui est loin de couvrir nos frais mais c'est un sacrifice que nous nous imposons pour faire connaître notre publica tion, sans précédent dans la presse. Il suffira de nous envoyer un mandat-poste de DIX francs pour recevoir cette superbe montre-remontoir (se remontant sans clef), système perfectionné, avec cadran en émail, verre de cristal, boîte très solide et très élé gante, Garantie deux ans, marchant très bien, parfai tement réglée, aussi bonne qu'une montre en or coûtant 500 francs, et de plus, un abonnement de six mois au Journal des Deux-Mondes dout les splendides gravures ont fait l'admiration des amateurs les plus difficiles. Adresser mandat-poste de 10 francs, l'administrateur du Journal des Deux-Mondes, 50, rue de Douai, Paris. AVIS. On demande des représentants dans chaque localité. DES DE LA FLAIVDRE OCCIDEXTALE. Le Directeur-Gérant, ORDRE DD JOUR Comptes du 1er semestre 1888. Tirage au sort de 73 obligations, lre série. Nomination de deux Administrateurs. m 00 0» S m 8-1 oa X «s mè s L. O ao" C/3 LU a oo .ai Q) 1g 1 Lu O -S LU =5= a g o 5E I GO o es SU F- SU sa F™ S —s SS SU a H M H M «3 3 -© o -2 -g a, S.ras g a .2 2 g g oTs. S M Ci, w g V© s - rd v© a> rG 0 00 .g "«g 2 3 2.SU2 &D 2 S.0350 ✓ap cr* S-S-S'-S-ë 3 G m ®2Q X M <d S-g cr. 2 o»"» O t. G - G G o-©,©c3©©fafaG CU-a S..2 3 .2 3 G G O t j-c ca c/2 S s® a g a> P .2 2 3 3 3 -a 3 x K ««•a® 1 ct3 faW c3 G 5 P O Oh -S O <D cd â3 c g g c/3 cQ i -, M h op fa; g 2 <S '"G G qj 5.3 •*S»-G eu hr)„w ZL ©H &.S îpo g'is - es G, oa JK •!-< 3 I C/3 2r© b© bûco g o rrî cS rT f3"» 2 CL o ©EH G 3 a tu o tu S-s «3 3 se.® 2 9 oî" O ±j C3 33 G -3 <5 CC 1 g a s g »-i G r-r-i E-i S- -4-3 0 biD 63 o56 OO n.i G 3 cd g G -5=1 p CHDg 20 S en rt GQ w §2 3.2 gq g o m aa s— G d -a G ■w fa ap o c s® o T3 c- ce e *CQ «03^3 O. r— t- tfl *2 -© <V o -a o <v rd I 8 3 s» S ofc® tu h tu u SQ a s o ij a M <D ap «■g nJ CQ -G s G g 03 03 E3 O-, S 05 Eq uj g Ei -U -si 03 H hP W H i> PP O m H H O O PP O W w H N s S M H .S O a? 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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3