H. Gérard-Watremez,
H. LUPPENSCIE
UNE PERSONNE,
BOULEVARD ANSPACH, 46-48-50,
LA OUATE ANTI-RHUMATISMALE
État-Civil dYpres,
Marché d'Ypres.
HP
BROETZES D'ART
Pendules, Fantaisies.
PAR LES CÉLÉBRÉS
POUDRES ET CIGARETTES
HSCOUFX.AIRE,
Au milieu d'eux, assis dans un grand fauteuil,
Erésidait M. G. Lebbe, fils de l'honorable M. Ch.
ebbe qui, il y a quelques années, fut si hon
teusement chassé du Conseil par ces mêmes
catholiques. Il avait ses côtes, comme vice-
présidents, MM. le Doyen et le Principal du
collège; venaient ensuite MM. Keuckelinck, in
stituteur en chef des écoles catholiques, comme
secrétaire; l'avocat busé Van Merris et son
frère, le u célèbre et très intelligent Élias
Vanwt Berghe et le très vertueux Ghysel dit
le S4 Louis de Gonzague de la paroisse de N. D.
Ces deux derniers, sont surtout connus Po-
peringhe comme exécuteurs testamentaires des
vieux curés ainsi que des riches crétinisés qui
viennent mourir dans notre ville.
Un profond silence règne dans toute la salle
tout le monde s'attend un discours expliquant
le but de la réunion et les objets l'ordre du
jour, tels que nomination définitive du comité,
choix d'un local, etc. etc.
Mais, cruelle déception M. le Président n'ou
vre la bouche que pour annoncer son auditoire
qu'un mal de gorge l'empêche de saisir cette oc
casion pour donner une preuve de son éloquence,
et annonce qu'il a prié son honorable secrétaire
de donner lecture du règlement, auquel doit se
soumettre toute personne désirant faire partie
de la Société de Secours mutuels.
Ceci dit, M. le R1 Doyen expliqua en quelques
paroles bien senties que, pour les personnes ma
riées, le petit livret, qu'ils ont reçu, lors de leur
mariage, suffisait pour prouver qu'ils étaient bel
et bien liés par ce sacrement et qu'il était par
conséquent inutile de se munir d autres pièces
émanant de l'officier de l'état-civil; il ajouta
ensuite qu'annuellement une messe serait chantée
gour les membres décédés, puis la séance fut
rusquement levée au grand étonnement des
profanes, non initiés aux secrets du K. K. qui,
en s'y aventurant, s'étaient entendus un tout
autre dénouement.
Une nouvelle séance, dont nous causerons
dans une prochaine correspondance, a eu lieu au
K. K. le lr Novembre,veille du Jour des morts..!
Mardi passé, vers 8 1/2 heures du soir, un tri-
Soteur d affaires catholiques a été vu, sortant
'une maison située dans la rue de l'Hôpital et
habitée par une personne dont le public s'est
beaucoup occupé dans ces derniers temps.
Au moment, où la porte se fermait d'une ma
nière des plus discrètes, on entendit dire d'une
voix mystérieuse: Soyez tranquille, Monsieur
le Vtout sera bien, je vous en reponds.
Nous nous sommes rappelés ces paroles en assis
tant le lendemain l'enterrement de M. le curé
Vanden Berghe, récemment décédé dans notre
ville, et nous les livrons aux réflexions de ceux
qui pourraient. peut-être y avoir un intérêt
tout particulier.
Poperinghe, le 8 Novembre 1888.
Société de Secours mutuels.
La semaine passée, une deuxième réunion où
étaient invitées toutes les personnes bien pen
santes et désireuses de faire partie de la nou
velle congrégation, a eu lieu au Cercle Catholi
que, le lr Novembre, Jour de la fête des Saints
Les assistants, moins nombreux qu'à la pre
mière assemblée, s'attendaient recevoir du
Président, qu'on espérait guéri du mal de gorge
qui l'empêchait de parler le 28 Octobre, des ex
plications nettes et précises sur la portée du rè
glement. Ils croyaient aussi qu'on allait les
consulter sur le choix d'un local et sur la nomi
nation définitive du comité.
Aussi le désappointement fut-il grand quand,
en termes laconiques, on prévint les personnes
{irésentes la réunion, que pour faire partie de
anouvelle boutique sacro-Van Compernollienne
elles n'avaient qu'à signer le règlement.
A cette invitation un grand nombre de cagots
montèrent lentement sur l'estradel'oreille
basse et apposèrent leur griffe sur un papier
qu'ils n'eurent pas même l'occasion d'examiner.
Ainsi finit la comédie.
A l'issue de cette séance fantastique nous
avons interrogé plusieurs personnes et toutes
étaient d'accord pour convenir qu'au fond, elles
ne comprenaient rien de toute cette affaire.
Mais, puisqu'un grand nombre de dupes de
cette grosse mystification, ne connaissent ni la
valeur de l'engagement qu'ils ont contracté ni
ce qu'ils ont attendre de celui-ci, nous nous
permettrons de soulever un coin du voile qui ca
che le dessous des cartes. Pour être continué.)
DÉSAGRÉABLES ÉTREWES
réservées aux Po|>eringliols par leurs édiles.
Les explications plus tard.
Que s'est-il passé l'église de S1 Bertin lors du
service célébré pour le repos de l'âme de M. le
curé Yanden Berghe, et quels peuvent bien
avoir été les motifs graves qui ont pu pousser un
tonsuré infliger, au moment de 1 offertoire, un
affront public un Monsieur et deux Dames
proches parents du défunt R. S. Y. P.
Décès
Pastilles Pectorales.
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et toutes les Pharmacies bien tenues.
A huit heures, M. G. Lebbe ouvre la séance,
se lève, tousse plusieurs fois et prend une pose
d'orateur.
(ANNEXE AU K. K.)
(suite.)
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qui se vend UN FRANC LA BOITE dans toutes les
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du 2 au 9 Novembre 1888.
Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 2.
Dhellin Pierre, 81 anstailleur, époux de Marie
Vansteenkisterue de la Crapaudière. Ryckewaert,
Benoît, instituteur, 48 ans, célibataire, S1 Jean extra.
Vallaeys, Aloïs, domestique, 27 ans, célibataire, rue
Longue de Thourout. Vanhoutte, Marie, sans profession,
70 ans, épouse de Désiré Verfaillie, rue d'Elverdinghe.
Vandenbulcke, Justine, dentellière, 61 ans, épouse de
Guillaume Payez, rue de la Bouche. Meirschaert
Etienne, brigadier des douanes pensionné, 71 ans, époux
d'Anne Vergeyle, S' Jean extra. Deconinck, Julienne,
sans profession, 76 ans, célibataire, Grand'Place. Fre-
mout, Barbe, servante, 74 ans, célibataire, rue de Thou
rout.Warlop, Edmond, cordonnier, 22 ans, célibataire,
rue de Menin. Cleenwerk, Hélène, écolière, 8 ans,
rue des Trèfles. Labaere, Rosalie, tailleuse, 68 ans,
épouse de Louis Dezitter, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 0, idem fém. 2.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
10 Novembre 1888.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES
quantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
PAR
cent
kilogr.
poids mo*0
de
l'hecto
litre.
8,000
21 00
80
Seigle
3,300
14 75
73
Avoine
100
15 00
44
Pois
300
19 00
80
Féveroles
100
19 75
80
Pommes de terre
5,000
8 00
Beurre
11,014
260 00
OEufs le quarteron
3 00
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ches, bronchites et laryngites chroniques,
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ment d'une crise, en laissant fondre dans
la bouche deux ou trois de ces pastilles
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dre dans la bouche, d'heure en heure, une
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