EL. DE GRAVE,
AAN B EST EDING
PILULES FBYSOU.
CHARBONS. VINS.
VRIJDAG, flcËMBER 1888,
OPENBARE
PAR CESSATION DE COMMERCE,
VENTE
UNE PERSONNE,
PILULES A CONSERVER LA SANTÉ.
LES IMPRIMES OFFICIELS
Nouvelles locales.
VAN DE LEVERING
GRAND'PLACE, 49,
YPRES.
trois millions, si ces impôts n'existaient pas ou
avaient été abolis par celui-là môme qui les
avait combattus avec le plus d'acharnement
dans l'opposition.
En n'associant pas dans ses applaudissements
le nom de M. Graux celui de M. Beernaert, la
Chambre a donc manqué de justice. Notre
Premier ne lui offrira-t—il pas bientôt l'occasion
de réparer cette iniquité peut-être involontaire
en rappelant ce qu'il doit son prédécesseur
Heu
M. Beernaert les mange et s'en engraisse
gageons qu'il ne dira rien du tout. [Gazette).
La grande Soirée donnée Dimanche dernier
par la Société Boyale des Ex-Sous-Officiers de
farinée a admirablement réussi. Il y avait beau
coup de monde notre Salle de Théâtre était
presque comble.
Outre M. le Colonel Parsy, président d'hon
neur de la Société, et sa famille, nous avons re
marqué aux premiers rangs M. le L'-Colonel
commandant la place, M. le Major Laloux, M.
le Major Yan Iseghem, M. l'Echevin Cornette,
M. Brunfaut, commandant le corps des Pom
piers, beaucoup de Dames, des Conseillers com
munaux, plusieurs officiers d'infanterie et de
cavalerie, des membres protecteurs, etc...
Notre excellente musique des Pompiers, sous
l'habile direction de son chef, M. Wittebroodt,
a fait entendre deux des plus beaux morceaux
de son riche répertoire. Ces morceaux ont été
exécutés avec un brio et un ensemble qui font le
plus grand honneur cette phalang6 artistique
et son chef.
M. Mailliard, notre désopilant Mailliard, dont
la seule entrée en scène a le pouvoir d'égayer son
public, s'est surpassé. Chaque fois bissé, il re
commençait ses chansonnettes avec une verve et
un entrain irrésistibles. Un membre de la Société
qui devait chanter deux romances s'étant fait
excuser, a été remplacé par M. J. Antony, mem
bre protecteur. Prévenu seulement dans la ma
tinée qu'on comptait sur lui pour le soir, M.
Antony avec sa complaisance, son obligeance
habituelles, s'est gracieusement mis la dispo
sition des organisateurs de la fête. De sa belle
voix de ténor, il a chanté deux fort jolies ro
mances u Quand l'oiseau chante, et: u l'Oiselet et
l'Amour, qui, toutes deux, ont été accueillies
par des tonnerres d'applaudissements. Grand
succès aussi pour M. Kyckebusch, artiste de
Lille, qui, déguisé en chanteuse, a fait entendre,
en imitant admirablement la voix de femme, un
grand air de Mignon et la Farandole de Mme
Favart. La partie martiale de la fête, assauts de
sabre, assauts de pointe, travail d'ensemble
l'épée, travail d'ensemble la baïonnette, a fort
bien marché. Nos vives félicitations, ce sujet,
MM. les professeurs Marx et Pinart. Ce qui a
énormément intéressé le public, ce sont les leçons
de bâton données par M. Marx son fils, âgé de
7 ans. Le petit homme, sans être le moins du
monde intimidé par le public, s'est démené avec
vigueur et agilité et a montré les plus heureuses
dispositions. Son travail achevé, le précoce bâ-
tonniste est allé, avec sa grâce enfantine, offrir
un superbe bouquet la toute charmante Ma
dame Parsy.
En résumé, superbe fête, attrayante soirée,
dont l'honneur rejaillit en grande partie sur le
principal organisateur, M. le Président Collin,
qui, seconde par M. le Colonel Parsy, ne s'est
épargné ni peines ni démarches pour la faire
réussir. Une heureuse coïncidence est encore
venue, au dernier moment, rehausser la fête
d'un éclat inespéré. Son Excellence, M. le Mi
nistre de la Guerre, venait d'envoyer dans le
courant de l'après-dinée des brevets pour plu
sieurs membres de la Société. Ces brevets, desti
nés perpétuer dans les familles de MM. les
ex-sous-officiers le souvenir de leur passage sous
les drapeaux, le souvenir de bons et loyaux ser
vices rendus au Roi et la Patrie, ont été solen
nellement remis aux destinataires,après quelques
Saroles bien senties, par le président d'honneur,
le Colonel Parsy. Pendant l'apothéose, la
musique des Pompiers a entonné notre chant
national dans les coulisses, et le public s'est
écoulé charmé.
Le bal qui a suivi la fête et qui a été fort ani
mé s'est prolongé jusqu'à 3 heures du matin.
M. Yandenhende, adjudant au corps des pom-
Siers, Gand, a été nommé, dans une des
ernières séances du Conseil communal, sergents
major de police en notre ville.
DIMANCHE, 2 DÉCEMBRE, 81/2 heures du soir,
au Café du Saumon,
GRANDE POULE AU BILLARD.
Prix Une magnifique queue de Billard vis.
Mise 25 centimes.
ON SOUSCRIT DÈS A PRÉSENT.
Pâques tombe le 21 avril et la Pentecôte
le 9 juin.
En fait d'éclipsés, il y aura en 1889 deux
éclipses de lune visibles chez nous l'une dans la
matinée du 17 janvier, l'autre dans la soirée
du 12 juillet.
Les trois éclipses de soleil qui auront lieu en
1889 ne seront pas visibles en'Europe.
Pendant le mois de janvier il y aura deux
pleine lune, le 1 et le 31 janvier. La lune appa
raîtra en outre, comme premier quartier, le ,12
et le 31 octobre.
1 -M
En 1789, un négociant marseillais dont l'his
toire nous a conservé le nom, M. Blanchard,
introduisit en Europe, le premier Chrysan
thème de Chine
Peu fêtée ses débuts, cette plante est au
jourd'hui l'une des plus précieuses et des plus
intéressantes de nos cultures. Grâce l'art avec
lequel les jardiniers l'ont cultivée, multipliée et
fécondée, le Chrysanthème occupe aujour
d'hui une des premières places parmi les fleurs
adoptées par la faveur constante du public.
La Société royale d'Agriculture et de Botanique de
Gand a cru, en sa qualité de doyenne des Sociétés
jubilé
plante.
Dans ce but, elle a décidé d'ouvrir Gand, le
23 novembre 1889, dans son local une grande
Exposition Internationale consacrée aux Chry
santhèmes (plantes et fleurs coupées).
En même temps que cette Exposition, la
Société conviera un congrès horticole les ama
teurs de Chrysanthèmes des fêtes seront
organisées en l'honneur des membres du jury,
du congrès et des exposants étrangers
La Société royale d'Agriculture et de Botanique
invite, dès aujourd'hui, tous les amateurs et
horticulteurs, membres ou non de la Société,
nationaux ou étrangers, prendre part aux
nombreux concours dont la liste définitive, ar
rêtée par la Société, sera envoyée dans le courant
de janvier 1889.
PUBLIC, MÉFIE-TOI
BURGERUJKE GODSHUIZEN
VAN IJPEREN.
IN HET BELLE GODSHUIS,
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E. LA MBMW-UA ATHÉE
