Nouvelles locales. La route militaire est donc simplement jalon née son tracé actuel vient buter contre une seule maison, celle du garde de M. Namêche, qui devra, par conséquent, être rasée. A l'ouest et 350 mètres de la gare de Cogne- lée, se trouve l'emplacement du fort de ce nom, la cote 200 mètres. On y voit le pavillon en tôle de l'officier, et les premières Touilles y sont commencées. Dans la direction de l'est, on rencontre le fortin de Marchovelette 205 mètres d'altitude. Travail simplement ébauché. Les trois ouvrages du secteur nord de la rive gauche sont relativement beaucoup plus rappro chés que ceux de la rive droite. Il est vrai que la rive gauche possédera six ouvrages, tandis que l'autre n'en comptera que trois, probablement cause du coude brusque que la Meuse fait droite, après avoir absorbé la Sambre, ce qui agrandit considérablement le périmètre de la ligne défensive gauche du fleuve -*■"000- -«0000§§<XX Le 29 9brel'habitation et l'étable de J. Mylle, cultivateur Rousbrugge-Haringhe, ont été dé truits par un incendie. Presque tout le mobilier est devenu la proie des flammes. Le tout était assuré. Dimanche dernier, vers les trois heures et demie de l'après-midi, un enfant tombait dans les fossés de la ville près le Boulevard S4 Jean et était sur le point de se noyer, quand M. L. Doolaeghe s'est porté son secours et l'a sauvé d'une mort certaine. Cet acte d'humanité et de courage est d'autant plus méritoire que l'eau en cet endroit a de trois quatre mètres de profondeur. Mlle Baey, la victime de l'accident que nous avons rapporté il y a un mois, est complètement rétablie; la, balle de revolver qu'elle avait reçue en pleine poitrine est restée engagée dans le poumon; cette situation n'offre neureusement aucun danger et n'occasionne aucune souffrance; la voix est seulement, encore un peu faible. Les ouvrages destinés ce concours seront reçus au département de l'intérieur et de l'in struction publique jusqu'au 1er Janvier 1889. •9 +3 o3 a a "a S 0 g a 2 -*> -, H —H 'C3 ,c3 T3 9 a CD Xh -c i CD 0 ✓c3 'Cô .S gis J a 3! 43 00 OQ (d cd U U CD xjxl a -+3 00 FH a a +3 +3 M ,r"! Ti g g S 0% a a .cS fj" s- S-c tH S- u c8 ■-S 1-5 I© 00 (M (M CO w wv ww l-s ""S '"S I-J 1-5 et) (M CO !M ©I CO - - 33 f-.F-.-H _r._r _r~ -g "Si? 3 3 3 g-g 3 ®3©®©©C3^© OQ &P s 25 J3P g 9 9 S ®'2-3 cr1 ASSOCIATION AGRICOLE (agréée par Arrêté Royal du 28 Juin 1848). Ypres, le 3 Décembre 1888. Nous avons l'honneur de vous convoquer l'assemblée générale de l'Association agricole, qui aura lieu en la salle ordinaire de nos réu nions Hôtel-de-Ville d'Ypres, le SAMEDI, 8 DECEMBRE PROCHAIN, onze heures précises du matin. Agréez, Messieurs, l'assurance de notre consi dération distinguée. DE DEYNE. Rejeté et remplacé par un article beaucoup plus large de M. le ministre de la Justice. M. Coremans veut ôter la partie civile le choix de la langue qu'elle emploiera. Rejoté Il veut étendre la Cour d'assises et aux Chambres d'appel correctionnel de l'arrondisse ment de Bruxelles l'article 10 sur l'emploi des deux langues selon les besoins de chaque cause. Rejeté, et rejetée une proposition qu'il bâcle séance tenante pour modifier la loi sur la composition des jurys. Il a découvert dans les cantons d'Enghien, d'Aubel, de Flobecq, de Landen et de Lessines des communes flamandes qu'il veut faire profiter de dispositions analogues. Rejeté, malgré la manœuvre du banc d'An vers qui, sur un signe de M. De Laet, file l'an glaise après avoir demandé l'appel nominal. Restez donc, Messieurs, crie M. De Lants- heere, on va croire que vous vous en allez pour que la Chambre ne soit plus en nombre... Un peu, qu'on va croire.... Mais la manœuvre est perdue, il reste 71 membres, dont 45 votent oui, 21 non, et 5 s'abstiennent. Toujours il se heurte au principe, renaissant sous les formes les plus variées, de la liberté de la défense. En vain il coupe les têtes de cette hydre..., elles repoussent et le pressent de toute j part. Furieux, il s'en prend aux avocats de la Chambre, qu'il accuse de subordonner les inté rêts de leurs électeurs leurs intérêts person nels, ce qui le fait doucement rappeler au respect de ses collègues par l'honorable président. Nous défendons, lui dit M. Le Jeune, la cause de la liberté des Flamands contre les inté rêts des avocats flamands. On voit M. Buis lui-même voter avec la Wal- lonnie. Tu quoque M. Coremans, désolé, et qui, voit son projet au diable, s'écrie qu'il est moins J bon maintenant que la loi de 73 Eh bien gardez-la, lui replique-t-on. Un succès pour la gauche, qui a vaillamment mené cette campagne. Fortifications de la Meuse. MAGASIN DE COGNELÉE. Cognelée, deuxième station de la ligne de Namur Tirlemont après avoir quitté Ta pre mière de ces viHes. En débarquant, l'étranger est surpris de trouver les installations relative ment importantes et les bâtiments spacieux et confortables de cette gare, toute proprette, érigée au point culminant, ou peu près, du plateau heabignon. Nous remarquons un beau et large trottoir en pavés de Quaregnon qui se comporte très bien. On reçoit ici le vent de toute première main, et Borée a de l'haleine aujourd'hui. C'est la station de Cognelée même que se concentrera le mouvement des arrivages de ma tériaux pour les trois forts voisins Marchove lette, Cognelée et Emines. En plein coup de feu de la construction (au printemps donc), il arri vera cette station environ deux cents wagons de matériel de toute espèce par semaine. Le personnel y sera incessamment augmenté. C'est la gare de Cognelée également que se trouve la direction côté de l'entreprise des trois ouvrages de guerre prénommés. Elle est confiée M. 1 ingénieur Fougerol. Les bureaux et remi ses, dès maintenant en service, sont contigus l'habitation de ce fonctionnaire. Le terrain sur lequel sont installées ces an nexes doit servir 1 établissement d'un magasin central d'approvisionnements. Une partie de rails et de bflles de faible profil, pour des voies de desserve créer dans la direction du fort d'Emines et de Marchovelette, est pied d'œu- vre mais c'est là peu près tout. En effet, l'amorçage du travail est ici très peu avancé l'entreprise éprouve d'insurmontables difficultés pour être envoyée en possession des terrains destinés la route militaire et aux voies de garage et de raccordement du dépôt section- naire. C'est ainsi que, dans le but de gagner du temps, les projets ont été remaniés jusqu'à trois fois, sans plus de succès Un grand propriétaire terrien, aussi influent que récalcitrant, tient tout le monde eu échec, pour le moment. Nous apprenons qu'à l'occasion de laSte Barbe, la musique des Pompiers se fera entendre en la Grande Salle des Halles, Dimanche, 9 de ce mois, midi. Le programme, que nous nous empressons de communiquer nos lecteurs, est des mieux choi sis les amateurs ne voudront pas perdre l'occa sion qui leur est offerte d'entendre de la bonne musique. Un plateau sera déposé l'entrée du local pour recevoir les dons en faveur de la caisse de secours récemment créée au profit du corps des Pompiers. 1. Jubel-Ouverture, Chr. Bach. 2. Fantaisie de Lohengrin, Rich. Wagner. 3. Die Wacht parade kommt, R. Eilenberg. 4. Pot pourri La Fille du Régi ment, Donizetti. Le ministre de l'intérieur et de l'instruction publique rappelle que la 8e période du concours quinquennal des sciences physiques et mathéma tiques (1884-1888) sera close le 31 Décembre. 1° Réception de nouveaux membres. 2° Communications diverses a) Lettre du Directeur du Laboratoire agricole de Gand. b) Lettre du Secrétaire du Jury supérieur du Grand Concours International Bruxelles, (c Lettre concernant l'Exposition universelle de Paris en 1889. Etc. 3° Présentation de candidats pour le renou vellement du mandat de M. Dusillion, membre de la Commission provinciale d'agriculture. 4° Renouvellement partiel des membres du Comité dont le mandat expire le 31 Décembre 1888. 5° Propositions de récompenses décerner de vieux serviteurs agricoles a) Décoration ou Médaille agricole b) secours sur la caisse de Dota tion de la Société. 6° Concours annuels pour la Race chevaline et pour la Race bovine. Discussion du projet des règlements. 7° Organisation d'un Laboratoire agricole et industriel Ypres. Subsides votés par la Pro vince et par la Ville. Aliénation. Un arrêté royal autorise la fa brique de l'église de Dickebusch vendre, au cours du jour le plus élevé, une obligation au porteur de la dette publique belge au capital de 1,000 fr., afin d'affecter le produit de cette alié nation payer des dépenses de restauration effectuer cette église. administrations communales. La démission offerte par M. Yanheule, de ses fonctions de bourgmestre de la ville d'Ypres, est acceptée. armée. La démission du grade et de l'em ploi qu'il occupe dans l'armée, offerte par le vé térinaire de régiment de Ie classe du 3e lanciers, Van Vyve, détaché l'école d'équitation, est acceptée. r* -ta cô s .2^.2 s- 0 TJ h a 0 i P 3 S cd h P ri P P j© t-4 t s s t> a 0 0 0 a 0 C3 c8 es tS es c3 gp ai 'E M u s s>0-3 jj l, u Ao S fl m 3 S fc aoSi =343 œ^K® pl, çl> w *1 o sq co^uocdt^goooh db l'arrondissement d'ïpres, A Messieurs les Membres de VAssociation Agricole. Messieurs, le8 délégués du comité, Chev. g. de STUERS. E. DUSILLION. F. MERGHELYNCK. le secrétaire, programme I) I JOB i II Ordre du jour

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2