Nouvelles diverses. Chronique judiciaire. Variétés. sa g J e ta en en oc^i S 3 o 8 en sa s VILLE D'YPRES. CONSEIL COMMUNAL. Démission de M. Vanheule, de ses fonctions de bourgmestre. Décembre, comme son nom l'indique, était le dixième mois de l'année romaine sous Romulus. Il devint le douzième sous Numa. C'est depuis Charles IX, en 1564, que le mois de Décembre est redevenu le douzième et reste le dernier mois de notre année. Comme on avait donné deux mois les deux noms de Jules César et d'Auguste (Juillet et Août), l'empereur Commode fit donner celui d'Amazone au mois de Décembre en l'honneur d'une dame romaine dont il possédait, dans un anneau, le portrait, représentée en amazone. Mais cette galante dénomination ne survécut celui qui l'a point qui l'avait imposée. LE QUATRAIN DU JOUR. Pourquoi les coqs ont-ils des allés Et pourquoi les poules, des œufs C'est que les coqs ont besoin d'elles Et les poules ont besoin d'eux LES FRÈRES DE CITEAUX ET DE SOISSONS. La session de la cour d'assises de l'Aisne s'est terminée par l'écœurante affaire des frères de Soissons et de Cîteaux, accusés d'attentats la pudeur. Les accusés étaient au nombre de quatre 1° Eugène-Félix Lesieur, né Paris, le 4 Juil let 1866, imprimeur typographe, demeurant Saint-Nicola8-lez-Cîteaux, ayant appartenu la congrégation de Cîteaux sous le nom de frère Eugène, actuellement soldat au 26e régiment de ligne, Nancy 2° Jules-Amand Grézlès, né le 15 Février 1865, la Clau, commune de Vézins (Aveyron), en re ligion frère Antonin, de l'ordre de Saint-Joseph de Cîteaux 3° Henri-Ignace Smith, dit frère Albéric, se disant né Southampton (Angleterre), âgé de dix-neuf ans imprimeur l'institut Saint- Médard, lez-Soissons 4° Benoît Galland, dit Louis, né le 13 Juin 1861, Lyon, ancien frère de l'ordre de Saint- Joseph de Cîteaux, sous le nom de frère Isidore, demeurant Fontaine-sur-Saône, ayant habité l'institut Saint-Médard. Les débats ont duré deux jours. Dix-sept questions ont été posées au jury, qui a rapporté un verdict négatif sur les deux ques tions concernant Grézlès, dit frère Antonin, af- firmatif sur les questions principales concernant les trois autres accusés la circonstance aggra vante d'abus d'autorité est retenue seulement la charge de Galland, dit frère Isidore. Les circonstances atténuantes sont admises en faveur de Lesieur. M. le président a prononcé l'acquittement de Grézlès, qui a été miB en liberté. La cour a condamné Smith, dit frère Albéric, six années de réclu sion Lesieur, dit frère Eugène, cinq années de prisons Galland, dit frère Isidore, six années de tra vaux forcés. Pauvres martyrs chrétiens Une autre série de ces immoraux personnages comparaît devant la cour d'assises de la Côte d'Or. Il y a huit prévenus. Mais chaque affaire sera jugée distinctement, malgré la similitude de la prévention. En effet, tous sont prévenus d'attentats la pudeur sur des enfants âgés de moins de 13 ans.» Vendredi, la première audience, après la lec ture de l'acte d'accusation, Me Fochier, procu reur général, s'exprime ainsi Les faits de la procédure sont de la nature de ceux pour lesquels vous ordonnez habituelle ment le nuis-clos. Je ne crois pas aujourd'hui devoir le requérir. Croyez bien que ce n'est pas par amour du scandale, mais pour que la défense ne puisse pas dire que les frères de la compagnie de Cîteaux, qui ont été publiquement diffamés et condamnés en public (ce sont eux qui le disent) n'ont pu se justifier en public. Je m'en remets donc la dé cision de la cour. La cour ordonne le huis-clos, mais n'interdit pas la publication des débats. Cette mesure est prise, paraît-il, pour répondre aux conclusions présentées par la défense et visant les témoins qui peuvent assister aux audiences. Elle est éga lement prise pour empêcher les femmes et les enfants d'assister aux interrogatoires. Le premier prévenu est le frère Jean-Antoine. Le président fait établir, par l'accusé lui- même, qu'il était bien frère de la congrégation de Saint-Joseph de Cîteaux, et qu'il a bien pro noncé les vœux exigés. Le frère Jean-Antoine est celui qui s'était em- Sressé de filer en Suisse, et qui, n'ayant plus 'argent, est revenu Beaune se faire arrêter. La cour le condamne pour attentats aux mœurs deux années d'emprisonnement et aux dépens. En2 jours, guérison garantie de la toux, la plus an cienne et la plus pénible par la PASTILLE WALTHERY qui se vend UN FRANC LA BOITE dans toutes les pharmacies. r>i c/5 S5 o p o es M 12 LU CJ3 CD -=C ce exa pq ce o ce a t—i ►P bDœ •ff S a s a p H m 03 <l *-3 EH H m 3 w - '2 a S S Cû Ci «c -S p S s - oo ce ce co ce ce w oo a -H g 09 9 N 9 g 9 g o 0 a o a> o., a-H O 2 S ■2 g CO Ui JZ co CL g. co c3 P M P o W H Q 0 c3 S co u a -S £7 C/) LU oc o S 9 gp ■a gp co LU g§Q GC LJ 3 BP ■'.go !-§>• CO >H O e x S ce o- CD CO jS So en a 1 kJ S ctse O o -- c!P en C/J ec 3 iw <n en O-S a c u re CB 59 E ..2Vîs g C 3 a 03 9 HfiC- U 2 c oà q.u 3 S50 »S ®- s? ©oo;® i W ta 3 2 ce s o es 3 =0 rt s 03 O o c «JS «O w 0) Ci s H S. S ee 3 i s a s. Séance du Samedi, 8 Décembre, 5 h. du soir. ordre du jour La commune d'Hermée a été mise en.émoi, Dimanche, par un crime horrible. Une pauvre femme, nommée Ver- din, âgée de 76 ans, a été trouvée assassinée dans la petite maison qu'elle habitait seule. On présume que le vol a été le mobile du crime. Lundi, le parquet de Liège a fait une descente. Le ca davre portait de nombreuses blessures la région posté rieure du cou. L'instrument du crime est un couteau de cuisine. La phtisie s'est déclarée dans le gros bétail sur plusieurs points de la Hollande. Déjà dans le département de Mûn- ster les autorités ont interdit l'entrée du bétail une dé fense semblable sera édictée prochainement dans le département de Dusseldorf. (Gazette de Cologne.) A Charolles, en France, un vieux célibataire, âgé de soixante-dix-huit ans, vient de mourir dans une masure digne d'un Diogène. Ce vieil avare, surnommé dans le pays le Martyr laisse ses héritiers une fortune, tant en espèces qu'en propriétés, évaluée 140,000 francs environ; aucun testa ment n'a encore été trouvé, les scellés apposés sur d'igno bles meubles n'étant pas encore levés. Depuis longtemps, ce Crésus couchait dans un tonneau défoncé, garni d'un peu de fougère et de sordides haillons lui servaient de vêtements. On vient de découvrir près de Hirschberg (Silésie) un fleuve souterrain qui descend dans la vallée sur une pro fondeur de deux mètres environ. A certains endroits ce fleuve atteint une largeur de 150 mètres. Une grande activité règne en ce moment dans les sapi nières de la commune de Hoogeveen (Hollande). Une Com pagnie belge y a fait achat de vingt hectares de terrain boisé, moyennant la somme de 30,000 florins. Les arbres sont destinés aux travaux de mines et beaucoup d'ouvriers sans ouvrage ont trouvé s'employer pour l'abatage des sapins. La Pâte Regnauld, approuvé par l'Académie de Méde cine, est souveraine contre maux de gorge, laryngites, en rouements, grippe, catarrhe, coqueluche, etc. Elle convient tous les âges. Dans toutes les pharmacies, 1 fr. 50 la boîte, 0-75 c. la demi-boîte. A l'École. Le professeur: Supposons que 8 d'entre vous ayez ensemble 48 pommes, 32 pêches, 56 prunes et 16 melons; qu'aurait chacun de vous Un élève Mal au ventre. Calino réclame un de ses parents la morgue Avait-il un signe particulier Oui; il était muet. Un prédicateur tonnait en chaire contre la dépravation du siècle. N'est-il pas monstrueux, disait-il son auditoire, de voir des enfants qui ne peuvent ni marcher, ni parler, courir les rues en blasphémant le Saint nom du Sei gneur. Bébé est assis sur les genoux d'un ami de la maison, lequel est presque chauve. L'enfant, voulant montrer son savoir Dis donc, veux-tu que je compte tes cheveux Ce serait difficile.... Mais non, je sais compter jusque dix.... L'été de 1888 II a tant plu qu'on ne sait plus Quel est le mois où il a l'plus plu, Mais au surplus, s'il eût moins plu, Cela m'aurait beaucoup plus plu. Savez-vous, Madame, la différence qu'il y a entre une femme et un miroir Je l'ignore. Eh bien C'est qu'un miroir réfléchit toujours et qu'une femme ne le fait que de temps en temps. C'est parfait, mais votre tour, cher Monsieur, savez-vous ce qui distingue un homme d'un miroir Je ne m'en doute pas. Apprenez donc qu'un miroir est toujours poli et qu'un homme ne l'est que rarement. Trop parler nuit. M. M., dépourvu d'esprit, mais très bavard, avait, pen dant une heure, ennuyé la société où il était. S'adressant ensuite M,le Bil lui dit N'est-il pas vrai, Mlle, que je parle comme un livre Oh pour cela, oui, Monsieur il ne vous manque que d'être relié en veau. oo oo oo Cu ôc> - co H S SB es «-»■ Cm) •ce ce oo +3 EH 1 g "S Pi4 Su C3 Sh u e i •LJ CC JS •"d 8 o 2 sra .g bpt- c-Q C c*. o> °-'û: r c 3 en O 03 -a -2 h© L. - C C - 2 2" H a Q* C -

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3