SURDITÉ POPERINGHE, État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. Le taux d'intérêt des prêts sur fonds publics est fixé 5 1/2 p. c. DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. Société de Gardes Civiques d'Ypres. Tir du Jeudi, 43 Décembre 4888. BLASON ORDINAIRE DANS LE CENTRE. La Louvière, 14 Décembre. A la Franco-Belge de la Croyère, la grève continue toujours. A leur réunion d'hier, les ou vriers n'avaient pas encore reçu la réponse de M. le directeur-gérant Evraert ils ont encore réunion aujourd hui, 5 heures, la Coopérative de Jolimont ils espèrent avoir une réponse favorable leurs réclamations. Demain, l'on doit payer les ouvriers cet établissement. On est certain que tout sera calme. AU BORINAGE. 14 Décembre. La reprise du travail dans le Borinage s'est fortement accentuée ce matin. Le nombre des grévistes n'atteint plus deux mille. On croit que, Lundi prochain, les retardatai res se remettront la besogne. Wasmes, 14 Décembre. La grève peut être considérée comme termi née. A part quelques retardataires endurcis, presque tous les mineurs ont repris le travail ce matin. Hier déjà, il y avait eu une reprise assez forte, et aujourd'hui, le nombre des mineurs au travail est considérablement augmenté. Au Levant du Flénu, les traits marchent au com plet. A Produits, deux fossés sont en pleine acti vité; les deux autres traits possèdent la majorité des ouvriers. A Hornu et Wasmes, où la grève a commencé, le n° 4 travaille au complet le n° 6 ne compte que quelques mineurs absents, et le n° 3, où la grève n'a pas cessé jusque maintenant, a son trait descendu presque au complet. Aux charbonnages du Rieu-du-Cœur, la situa tion s'améliore considérablement presque tous les grévistes ont recommencé, et pour Lundi on compte que partout le travail reprendra défini tivement. Il est préférable pour l'ouvrier qu'il en soit ainsi les salaires ne sont déjà pas si élevés pour rogner sur une quinzaine le travail de cinq jours de grève. Les meneurs socialistes ont beaucoup exagéré au sujet du gain de la semaine, et quoique la rétribution ne soit guère considé rable, le Borain, comme il l'avoue lui-même, peut parfaitement gagner sa vie. le 11 Décembre 1888. Quelques membres du Cercle des X, avec le concours de plusieurs artistes-amateurs, de deux charmantes Demoiselles et d'une vingtaine de Philharmonistes dirigés par M. Van Elslande, viennent de donner Dimanche passé une bril lante soirée au profit des pauvres de la ville. La fête a réussi au-delà de toute attente et un public, aussi nombreux que choisi, s'est em pressé d'encourager par sa présence l'initiative philanthropique des jeunes gens qui avaient or ganisé cette œuvre de Bienfaisance. Nous avons été heureux de remarquer qu'au nombre des personnes de distinction qu'hono raient la soirée de leur présence, se trouvaient M. Berten, Bourgmestre, M. Dhont, Juge de Paix, et M. Degryse, Conseiller communal. M. Berten et M. Degryse, malgré l'opposition et les menaces d'une partie de notre clergé, qui devient de plus en plus intolérant, avaient voulu encourager ainsi les eflorts philanthropiques du Cercle des X. La recette a été productive et s'élève près de 400 francs. Si une deuxième séance eut eu lieu le lende main, la salle du théâtre aurait été trop petite pour contenir tous ceux qui, leur tour, auraient été heureux d'applaudir nos jeunes artistes. Nos plus chaleureuses félicitations tous les amateurs qui, par leur talent, ont contribué au succès de cette belle soirée et tous nos remercî- ments aux deux gracieuses chanteuses qui, de leur côté, cfat cueilli une ample moisson d'ap plaudissements bien mérités. Nous apprenons avec la plus vive satisfaction que le Cercle des X, dont MM. Eugène Roelens et Léon Vanderbeke sont respectivement Prési dent et Secrétaire, ne s'arrêtera pas en si bon chemin et que déjà il s'occupe de l'organisation d'une grande Fête de Bienfaisance pour le pro chain Carnaval. Bravo tant mieux pour les pauvres et pour tous ceux qui exercent un négoce quelconque dans notre ville. Vous qui vous dévouez ainsi pour ceux qui souffrent, ne craignez pas les difficultés que suscitera, peut-être, la malveillance de certaines personnes qui ne rêvent qu'à contrecarrer tout ce qui ne vient pas de leur initiative. Vous ve nez de voir que, malgré tous lés efforts qu'ils ont tentés pour faire échouer vos généreux projets, vous êtes sortis triomphants de la lutte que vous avez eu soutenir et, applaudis par tout ce que Poperinghe compte de généreux et d'indépen dant, vous êtes aujourdmui bénis par les mal heureux qui, grâce vous, ont obtenu quelque secours pour soulager leur misère. Poperinghe, le 14 Décembre 1888. Il y a quelque temps, nous avons parlé d'une surprise, qu'à l'occasion de la nouvelle année, nos magistrats communaux réservaient leurs heureux administrés. Depuis ce moment, les bons Poperinghois se creusent la tête pour tâcher de découvrir en quoi pourraient bien consister ces étrennes pro mises, et, l'exception de ceux qui, dans le monde Van Compernollien, sont initiés au secret du K. K., nul jusqu'à ce jour n'a réussi le de viner. Il y a cependant des personnes qui nourrissent encore l'espoir de trouver le mot de l'énigme et qui continuent courageusement leurs recher ches. C'est ainsi que l'autre jour, un naïf prétendait que Félix, avec la grande fortune qu'il a acquise dans-ces derniers temps, honteux d'avoir, en ceignant l'écharpe d'échevin, oublié de payer sa joyeuse entrée en fonction par quelques larges ses, avait conçu dernièrement l'idée de commen cer l'année 1889 par une large distribution de pains et de vêtements aux pauvres de la ville D'autres s'imaginent, qu'à la suite des profon des études administratives faites, en usant inuti lement son indispensable sur les bancs de l'Aima Mater, le dit Félix était parvenu dé couvrir un système financier dont le résultat devait être d'equilibrer les dépenses avec les re cettes de la ville sans créer de nouveaux impôts Enfin, plus naïfs encore que tous les autres, quelques-uns racontent sans sourciller que, pour éviter dans un avenir peu éloigné, la banque route sa ville natale, tout en ménageant la bourse de ses concitoyens, il allait renoncer son traitement d'échevin et engager ses collè gues en faire autant, pour réaliser ainsi une économie annuelle d'environ 3,000 francs. Nous nous sommes adressés des hommes sé rieux et notre demande de renseignements, ceux-ci nous ont déclaré d'un ton navré que les Poperinghois pourraient bien faire la grimace en recevant le cadeau qu'ils attendent avec tant d'impatience (Pour être continué.) waaaoooaa'wiî- et bourdonnements dans la tête. Liste précédente, fr. 59,641-26 Collecte faite par le pompier Henri Ferrand au banquet donné l'occasion de la Ste Barbe, 13-67 Boîte de l'Éperon, 22-77 Mercredi au Sultan, 2-88 Pour que le Comité des Chœurs n'envoie plus ses invitations trois jours l'avance, 0-20 Total frT~59,680-78 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 56,848-20 Reste en caisse fr. 2,832-58 Bogaert, Alphonse, 20 25 25 25 25 120 Boedt, Léon, 20 25 25 25 25 120 Ligy, Albert, 25 20 25 25 25 120 Froidure, Eugène, 25 20 25 25 20 115 Beke, Emile, 15 25 20 20 25 105 Vanryckelen, Gustave, 20 25 15 20 25 105 Butaye, Arthur, 15 25 20 25 20 105 Smeysters, Emile, 15 25 20 25 20 105 Swekels, Léon, (s 20 20 ZSXjmM 25 20 25 105 -* Un vieux rhume. Monsieur, je vous prie de m'en- voyer un flacon de capsules Guyot blanches et portant votre nom. Voilà bien longtemps que j'étais enrhumé. Je reconnais que vos capsules ont commencé de me bien soulager. C'est pour cela que je vous écris pour en avoir un autre flacon. Agréez mes salutations. M. Antoine, Dayet (Allier.) Merveilleux. Une seule boîte de PASTILLES WALTHÈRY, suffit toujours pour guérir les Rhumes, Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc partout. En soignant convenablement son corps, chacun peut jouir d'une bonne santé et atteindre une heureuse vieil lesse. La plupart des maladies proviennent du sang, c'est donc le devoir le plus sacré de chacun d'en surveiller le fonctionnement. A là suite de recherches consciencieuses et grâce une longue expérience nous avons réussi com poser des remèdes propres purifier et fortifier le sang d'une manière sûre, prompte, l'abri de toutes suites fâ cheuses et conserver la circulation sa marche régu lière. Notre méthode curative est reconnue comme excellente et a été distinguée plusieurs reprises par des récompenses honorifiques. Nous traitons toujours avec succès (sans mercure) certaines maladies provenant de sang corrompu, les tristes suites d'habitudes secrètes, en outre les états de faiblesse, les maladies de la pean, les plaies mêmes les plus invétérées, les dartres, la chnte de cheveux, la goutte et les rhumatismes, ainsi que toutes les maladies de femme. Par notre méthode spéciale nous éliminons sans difficultés le ver solitaire, même chez les enfants, dans l'espace d'une heure. A l'aide de nos bandages, confectionnés d'après les procédés les plus nouveaux et grâce un traitement topique les per sonnes affectées de hernies arrivent une guérison lente mais assurée. Nous acceptons toute lettre confidentielle contenant la description détaillée de la maladie et accom pagnée d'un timbre d'affranchissement pour la réponse. Officin flygiea Breslau II (Allemagne). En 2 jours, guérison garantie de la toux, la plus an cienne et la plus pénible par la PASTILLE WALTHÉRY qui se vend UN FRANC LA BOITE dans toutes les pharmacies. La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. du 7 au 14 Décembre 1888. Naissances Sexe masculin, 2; id. féminin, 6. Décès Riquiere, Léopold, journalier, 21 ans, célibataire, rue de la Bourse. Verdy, André, journalier, 51 ans, céliba taire, rue Longue de Thourout. Duriez, Louis, ouvrier agricole, 38 ans, célibataire, rue Longue de Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masc. 0, idem féra. 2. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 15 Décembre 1888. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids mo" de l'hecto litre. 25,400 21 00 80 4,000 15 25 73 Avoine 000 0 00 44 1,300 21 75 80 Féveroles 2,300 18 50 80 Pommes de terre 3,000 8 00 Beurre 14,013 280 00 OEufs le quarteron 3 65

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Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 3