Nouvelles locales. Les receveurs communaux. Le congrès des receveurs communaux, s'est tenu Mercredi l Hôtel-de—Ville de Bruxelles. Le bureau était composé de MM Delhaise, président de l'Association des receveurs com munaux de l'arrondissement de Huy; Jamain, receveur Fléron; Breuer, Desneux, Dugardin, Burghgraeve, Hammelen, respectivement re ceveurs Liege, Verviers, Tournai, Saint- Nicolas et Diest; M. Hertogs, rédacteur du Journal des Receveurs. Un grand nombre de receveurs assistaient au congres. Le débat a été long: il a porté notam ment sur le taux absolument insuffisant des traitements, sur la nécessité de mettre les rece veurs l'abri des fluctuations politiques et des rancunes de certaines administrations com munales, et sur dautres objets. Finalement le congrès a voté les résolutions suivantes: Les travaux du tramway de Furnes Ypres se poursuivent régulièrement. La ligne de Fur nes Woesten est achevée. On a mis la main l'œuvre d'Ypres vers Woesten et l'on se rappro che déjà de Brielen. Tout fait prévoir que la i sera mise en exploitation vers le milieu de Mais quel est l'adjudicataire, voilà ce que se demande le public. Une première adjudication est restée sans suite, on n'a jamais su pourquoi. Une seconde a eu lieu, et les soumissionnaires ont rempli ponctuellement les conditions pres crites en pareille matière pourquoi ce retard accorder la concession de l'exploitation au plus bas soumissionnaire s'il est en règle Ou bien cherche-t-on ici des biais ou des combinai sons nouvelles Ce que le public demande, le Cercle Commer cial et les actionnaires en premier lieu, c'est qu'on ne sacrifie pas les intérêts généraux des vues particulières, ce que l'on craint c'est que la ligne ne pourra être exploitée quand elle sera achevée. Le mystère qui entoure toute cette affaire fait un très mauvais effet. Un crime monstrueux a été commis Samedi vers le soir Gheluwe. Une fille de 11 ans, Au- rèle Nuytten, qui était allée au bois ramasser des branches mortes, été trouvée assassinée. Le parquet de notre ville s'est rendu sur les lieux et les médecins légistes qui l'accompa gnaient ont constaté que la malheureuse victime avait été étranglée et qu'on lui avait fait subir ensuite les derniers outrages. Le crime affreux commis sur la petite Nuytten de Gheluwe continue défrayer la conversation des habitants de cette contrée. On avait cru un instant être sur la piste du monstre-pibède sur lequel l'indignation publi que appelle toute la sévérité de la loi. Déjà on croyait le tenir; il était en aveu et ses déclara tions n'étonnaient plus que par leur cynisme. Malheureusement on n'avait faire qu'à un fou évadé de l'asile d'Armentières. POPERINGHE, le 25 Décembre 1888. 1° Fixation ail chiffre de deux cents francs du minimum du traitement annuel des receveurs dans les communes ayant moins de trois cents habitants 2° Création d'une caisse de pensions par une loi, avec l'intervention de l'Etat, des provinces et des communes; 3* Constitution d'une Fédération générale des receveurs communaux. Ministère de ta guerre. Un arrêté royal porte LÉOPOLD II, Roi des Belges, A tous présents et venir, Salut, Sur la proposition de Notre Ministre de la guerre, Nous avons arrêté et arrêtons Art. 1". Notre bien-aimé Neveu, Son Altesse Royale le Prince Baudouin, Léopold-Philippe-Marie-Charles-An- toine-Joseph-Louis, est nommé lieutenant d'infanterie. Art. 2. Il sera inscrit au contrôle du régiment des cara biniers. Art. 3. Notre Ministre de la guerre est chargé de l'exé cution du présent arrêté. Donné Bruxelles, le 26 Décembre 1888. LÉOPOLD. Par le Roi Le Ministre de la guerre, Pontus. Par divers arrêtés royaux du 26 Décembre, les nomi nations suivantes ont eu lieu dans les divers services de l'armée, savoir Dans le corps d'étal-major. Colonel. Le lieut.-colonel Renard, commandant de l'école de guerre. Lieut.-colonel. Le major Chapelié, officier d'ordon nance du Roi. Major. Le capitaine de 1 cl. Revers, professeur l'école de guerre. Cap. de 1 cl. Le cap. de 2 cl. comte de T'Serclaes, adjoint de l'état-major de la 2 division de cavalerie. Dans le bataillon d'administration. Offic. d'admin. de 4 cl. Les sous-lieut. Cambier, du 2 de ligne, et Deruyck du 6. Les commis aux écrit, de 1 cl. Albert, et le commis aux écrit, de 2cL Paquotdu bataill. Dans Vétat-major des plates. Command. de place de 1 cl. Le colonel command. de place de 2 cl. Soyer. Command. de place de 2 cl. Le lieuten.-colonel command. de place de 3 cl. Molitor. Lieutenant-colonel. Le major command. de place de 3 cl. Bertia. Lieutenant-colonel command. de place de 3 cl. Le major Scheid, des carabiniers. Commandant de place de 3 cl. Le major Henne, du 7 de ligne. Adjudant de place de 1 cl. Le cap. adjud. de 2 cl. Graff. Adjudant de place de 2 cl. Le lieutenant Cornesse, de la 2 compagnie sédentaire. Lieutenant. Le sous-lieut. adjud. de place de 3 cl. Cornet. Dans l'infanterie. Colonels. Les lieutenants-colonels Chevalier Mar chai, commandant le 8 de ligne, et Dopchie, du 2 de chasseurs, comm. l'école des pupilles de l'armée. Lieutenants-colonels Les majors: Vidrequin, des grenadiers Rouen et Dubois du 12 de ligne. Majors. Les cap. en premier: Smeysters, du 8 de ligne; Willemas, adjud.-major de rég. au 1 chasseurs Collignon, du a de ligne; llulière, adjud.-major de rég. aux carabiniers van der Dussen de Kestergat, des carab, Serbruyns, adj.-maj. de rég. au iO de ligne, et Humblet du -12. Capit. en prem. Le cap. de 1 cl. Deoeve du 1 de chasseurs. Les cap. en second de 1 cl. André, du 11 de ligne Rombaut, des carab.; Legru, du 1 de ligne Godefroid, adj.-maj. de bat. au 6 de ligne Biaise, du 13 de ligne Mailly, adj.-maj. de bat. aux carabin.; Glorie, id. au 9 de ligne; Morrison, des grenad. Deconinck, adj.-maj. de bat. au 4 de ligne Pierre, id. au 12 Crabbe, id. aux carab. Deprez, du 3 de chass.; Ogez, adj.-maj. de bat au 4 de ligne Salkin, du 8 de ligne Storms, des gren.; Van Schoorisse, du 7 de ligne. Capit. en second de 1 cl. Les cap. en second de 2 cl. Janssens, du 7 de ligne Lonhienne, du 4 Doucet, du 2 de chass.; François, du 5 de ligne Guilleaume, adj.-maj. de bat. au 10; Servais, id. au 1 de chass.; Houbion, id. au 14 de ligne; Von Brochowski, et Re- quette, du 13 de ligne Leunis, adj.-maj. de bat. aux gren.; Van Hyfte, id. au 3 de ligne Janssens, id. au 12; Blairon, du 1 de chass.; Van den Heede, adj.-maj. de bat. au 13 de ligne Du Froy, du 11 Bouckenaere, du 4 Léonard, du 6, et Dumont, du 9. Cap. en second de 2 cl. Les lieut. Verhaegen, du 3 de chass.; Falaise, du 9 de ligne; Delhove, du 2 de chass. Van den Eynde, porte-drapeau au 14 de ligne Limet, des carab Vanderminnen, du 13 de ligne Mou linas, du 4 Kimpe, du corps de discipline"; Demarneffe, du 7 de ligne Lippens, du 5 Wilmart, du 13; Bruy- neil, du 6 Plamont, du 9 Berben, du 1 Meulepas, porte-drapeau au 5 Rombouts, id. au 6 Walry, du 1 André, porte-drapeau au 7 Krier, du 7, et Marbaix, du 2 de chasseurs. Lieut. Les sous-lieut.: Petry, du 1 de ligne; Denuit, du 2 Vander Elst, du corps de discipline Monnier, du 10 de ligne Sults, du 2 de chass. Gauthier et Del- maere, des carab. Lefebure, des gren.; Petit, du 10 de ligne; Lemaire, du 9 Colin, du 13 Michaux, du 6 Hermans et Van Bredael, des gren. Castelain, du 1 de ligne Leestmans, du 8 Bruneel, du 4 Naniot, du 12; Baert, du 3 Fleury, des carab. Coque, du 3 de chass.; Mercenier, des carab.; Baudot, du 12 de ligne Wiele- mans, du 2 de chass., et baron Coppens, du o de ligne. Sous-lieut L'adj. sous-officier Deisser, des grenad., et le sergent-major moniteur général Liagre, du 2 de ligne. Dans la cavalerie. Cap. commandant. Le cap. en second de 1 cl. Gofli- net, du 1 de guides. Cap. en second de 1 cl. Le cap. en second de 2 cl. Struuck, du 2 de lanciers. Cap. en second de 2 cl. Le lieut. Daufresne de la Chevalerie, du 2 de chasseurs. Lieutenants. Les sous-lieutenants Jeidels, du 2 de guides, et de Quebedo, du 1 lanciers. Dans l'artillerie. Colonel. Le lieutenant-colonel Deruydts, de l'état- major. Lieutenant-colonel. Le major Keller, du 1. Major d'artillerie. Le major commandant du matériel Bertrang, de l'état-major. Major commandant du matériel. Le cap. comman dant Van der Veken, du 2. Capit. commandant. -- Le capit. en second de 1 cl. Minne, du 4. Cap. en second de 1 cl. Les cap. en second de 2 cl, Damry, du 2, et Kayser, du 1. Cap. en second de 2 cl. Les lieutenants Hartog, du 5, et Michotte de Welle, du 4. Lieutenants. -- Les sous-lieutenants De Bruycker, du 6, et Schepers. du 5. Dans le génie. Lieutenants. Les sous-lieutenants: De Mey, et cheva lier Le Clément de Saint-Marcq, du régiment. Le lieutenant Seeuws, du 12 de ligne, a été désigné pour passer au cadre des compagnies sédentaires. Les sous-lieutenants d'infanterie, dont les noms suivent, ont été désignés pour passer dans la cavalerie en leur rang et ancienneté Fourez, du 14 de ligne, la suite du 2 lanciers Le- raercier, du 1, la suite du 2 chasseurs cheval baron Buffin, du 5, id. du 1 de guides, et de Longueville, du 7, id. du 3 lanciers. Maintenant que les Poperinghois, en récompense de leur soumission, aussi aveugle qu'inintelligente, aux ordres des curés et des abbés, sont condamnés payer les conséquences des fautes de leurs édiles, et qu'ils se trouvent la veille de voir augmenter considérable ment leurs impôts, nous nous demandons 1° où se sont engouffrés les 150,000 francs, montant du dernier emprunt, contracté en 1885; 2°à quoi sont destinés les nouveaux centimes additionnels, votés le 6 Novembre dernier. Nos lecteurs se rappelleront encore que l'emprunt de 1885 ne fut fait l'Administration des Hospices qu'après que nos édiles se fussent adressés au crédit communal et que, convaincu de leur insolvabilité, celui-ci eut répondu par un refus formel aux propo sitions de la ville. Quant nous, nous avons beau chercher, avec la meilleure volonté du monde, nous ne parvenons pas trouver ce que cet argent est devenu On ne pourra jamais faire accroire personne que les travaux publics et les soi-disant embellissements qui ont été faits depuis 1885, c'est-à-dire en l'espace de trois ans, ont absorbé lasommede 150,000 francs. C'est impossible car, en parcourant tout le terri toire Poperinghois et en examinant avec une scrupu leuse attention tous les coins et recoins de notre cité, on ne peut pas parvenir découvrir des travaux dont le coût se rapproche du montant de cet important em prunt. A quoi peut-on donc l'avoir consacré En attendant que nous puissions édifier les contri-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1888 | | pagina 2