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5. Jeudi,
49e ANNÉE.
17 Janvier 1889. J
JOURNAL D'YPRES ET DE l/ARRONDISSEMENT.
Chemin de fer.
Résumé politique.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
■*- e après.
A propos de l'élection parlementaire du 27
Janvier Paris, le Journal des Débats avait hier
un article bien raisonnable et bien sensé. Notre
confrère parisien s'étonne d'un étonnement
que nous avons de bonnes raisons de croire un
pen factice de tout le bruit qui se fait autour
de cette élection et du candidat qui se met sur
les rangs avec l'obstination acharnée d'un Jérô
me Paturot la recherche de la meilleure des
combinaisons plébiscitaires.
A l'en croire, tous les gens qui s'agitent autour
de cette élection du 27 J anvier sont atteints de
folie. 11 est, en effet, assez étrange et tout fait
paradoxal de se figurer que la bataille électo
rale qui va se livrer le 27 Janvier sera décisive
et que la République va brûler, en cette occa
sion, en France, sa dernière cartouche. Le
Journal des Débats pense qu'il faut être aveugle
et maladroit pour poser ainsi la question et pour
accepter qu'elle soit posée de cette manière.
Son langage est plein de bon sens, mais la
réalité des faits lui donne tort. De même que
rien n'est plus définitif en matière d'administra
tion que le provisoire, rien n'est plus réel sou
vent, en matière d'agitation politique, que la
fiction.
On est tout étonné quand on quitte Paris, de
voir l'énorme retentissement qui se fait l'étran
ger autour des bruits les plus indifférents en
apparence qui se produisent Paris. Une bous
culade de quelques minutes l'angle d'un
carrefour devient^ par les récits amplifiés de 1
presse, un g£ànd mouvement populâiT
du reste qu'il suffit, pour provoquer u
ou, du moins, un commencement
•d'annoncer dans les journaux que
blements auront lieu le lendemain, J^fneufe',"1
tel endroit. A peine l'avis a-t-il paru que des
centaines, des milliers de badauds se donnent
rendez-vous, l'heure et l'endroit indiqués,
pour voir le rassemblement. Et il se trvf-
que ce sont eux qui le produisent par leur
présence.
Et comme, lorsque les agents de police,. y
lent les décider se disperser, ils résisté
refusent d'obéir, ce sont eux qui deviennf
révoltés et quVvn_met au poste d'abord.
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toutes les violences de l'émeute et que le tor
rent des révolutions est en train de rompre ses
digues.
D'où il résulte que le Journal des Débats a bien
raison de dire qu'on a tort de donner une impor
tance affolée l'élection du 27 Janvier mais
cela n'empêchera pas cette importance d'exister,
d'autant plus qu'elle sera absolument factice et
artificielle.
Oui, le Journal des Débats a raison. Mais la
République française l'avait dit avant lui
Il s'agit d'uftdépartement, d'un seul sans
doute c'est celui de la Seine, que M. Michelin
représente encore, et ce département, vous le
consultez par le plus artificiel, le plus aveugle
des procédés..Paris aurait beau faire sortir
d'une olla-podrida de passions réactionnaires
de haines bonapartistes, de jalousies démagogi
ques, d'appétits vils, de rancunes tenaces et de
basses cupidités, le nom de l'ami de MM. Bona
parte, Rochefort et Philippe d'Orléans, les lois
resteront les lois, et M. Carnot président de la
République.
Nous sommes absolument de cet avis, mais
cela n'empêchera pas l'effervescence de se pro
duire, par la bonne^ raison que les gens de Volla-
podrida en question ont intérêt ce qu'elle se
produise et troubler l'eau pour y jeter l'hame
çon de leurs conspirations politiques.
Nous avons pris acte de ce langage de la presse
raisonnable en France, corqme nous avons pris
acte l'autre jour du langage sensé et juste de
M. Méline. Nous y voyons un mouvement sérieux
vers une correcte appréciât on des choses de la
politique mais nous craij [nons bienqu'il ne
faille attendre quelque temps encore pour voir
ce mouvement s'étendre, sfôépjmdre et devenir
la règle du tempérament pdjitique normal du
peuple français.
Y près, 4 e 16 Janvier 1889.
Ce qu'on a sur le cœur, &n l'a bientôt dans la
bouchef dit le proverbe. ÇçV pesait-il donc si
fort sur le cœur de M. Colvert pour qu'il ne
pùL s'empêcher.' la pr^tfîtke occasion, de lan
cer son collègue Jjjr Brunfaut,, cette apostro
phe inquisiteur,.'Qu'en savez-vous, vous
n'a II z pas l'^'-Lwe Coin (ne s'il n'y avait
que les rats d<>"'"",\poiir savoir ce qui s'y passe.
ghilijnc\
di/t var
q'\L
de son propriétaire et nul autre n'y a
d'accès.
droit
M. Brunfaut aurait pu ajouter, pour l'édifica
tion de M. Colaert et pour fournir matière
copie au Journal clYpresque son plus grand
bonheur est de passer son coutelas au travers
du nombril d un frocard; que cela lui est déjà
arrivé plusieurs fois en se promenant sur les
remparts de la ville, au coin d'un buisson que
malheureusement on commence le connaître,
et quand un soutané le voit de loin, il oblique
avec une vélocité regrettable.
C'est ça qui aurait fait les délices du pieux
Journal Mais M. Brunfaut n'a pas osé aller
aussi loin dans ses aveux.
C'est qu i! y avait du public et comme on l'a
vu, ce public se tord trop facilement de rire. Et
dans ce cas, le rire eût été déplacé. M. Brun
faut l'a compris et s'est abstenu. Enfin on lé
sait quand même, puisque c'est dit.
Une simple question M. Brun
pas un de ces centaines de mille di
niés, comme protégeant les écoles I
Cette excommunication a-t-elle él
Alors
Au point de vue de la forme,
nion du Conseil communal,
chinoiseries incomparables-^'^
remarquons ce cancre 1 Ameri-
ne savez ce que vous dyTouisviUe
chantre que le grantf/^, et obtien;en,
Nous n en savons rien t>^hacs Burley de
n'en sait trop rien lui-mêirSii^ndés, mais
aussi que, depuis un certain h
ble Journal jette assez voloj
Tpri^R^a^ète de ses
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Courlrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20.
Courtrai-Gand. 5-30 -$-20 - 11-16 2-41 5-20.
A ni ri»fr>'e.ç;
.foi
Et voilà comme
Un galant homme
Evite un désagrément.
Journal d'Ypres, concernant la d(
religteuse l Mari, cancrtv^"™? °n sa~
a Jrson dévolu sur
