POPERIN GHE État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. Pour rappel, la Foire aux Chevaux et les con cours pour la race chevaline organisés par l'Association agricole de notre arrondissement, auront lieu le Mercredi des Cendres, 6 Mars pro chain, dix heures et demie du matin. L'Association agricole affecte ces concours, 25 médailles en vermeil et en argent et 1,140 fr. de primes. Le bureau de bienfaisance de Zuydschote est autorisé aliéner, jusqu'à concurrence de la somme de 2,000 fr., une inscription au grand- livre de la dette publique belge, au capital nominal de 13,400 fr.. 1 effet de faire un prêt la commune. La Banque de France porte un avis par lequel elle annonce qu'elle commencera, Lundi pro chain 4 Mars, rémission d'un nouveau type de billet de 100 fr. Comme le type du billet de 500 francs émis le 17 Décembre 1888, il est composé de deux vignettes bleue et rose, dont la réunion lui donne la même apparence violacée. Le papier est plus blanc que celui des billets qui circulent actuellement; mais le format en est le même et les filigranes y sont conservés sans changement. La vignette bleue du recto et celle du verso sont aussi les mêmes que celle de l'ancien billet, sauf de légères modifications apportées au recto; la banderole portant les mots Industrie, Com merce y a été remplacée par un cartouche avec l'inscription Banque de France; l'indication de la valeur du billet Cent francs est im primée en caractères différents et remontée vers le cadre de la vignette la date de création et les signatures sont imprimées en noir. Des vignettes roses servent de fond aux dessins de Baudry celle du recto se distingue par une série d'orne ments, au milieu desquels sont placés quatre médaillons, représentant des têtes de femmes po sées deux de face et deux de profil, et un petit cartouche blanc où se détacheen chiffres la valeur du billet. Au recto comme au verso, le fond rose est supprimé l'endroit des filigranesafin d'appeler sur eux l'attention et de les rendre plus apparents. On sait que la lune accomplit ses différentes phases en 29 jours 53; or, la nouvelle lune s'é- tant produite le 31 Janvier, il n'y aura pas, cette année, de nouvelle lune en Février. Il faut remonter jusqu'en 1767 pour retrouver un mois sans nouvelle lune. le 28 Février 1889. Le Budget de 1889. Un moyen pour forcer notre Conseil commu nal se conformer la loi. 11 y a quelques jours, M. le Gouverneur du Brabant, d'accord avec la Députation perma nente de cette province, adressait divers Con seils communaux une circulaire dans laquelle il se plaint de la lenteur injustifiable que ceux-ci apportent dans l'expédition des affaires qui leur sont soumises. Il les menace de recourir aux me sures de coercition et rappelle aux communes non placées sous les attributions des commissai res d'arrondissement, qu'elles doivent transmet tre chaque année, avant le lr Octobre, la Députation permanente, les comptes de l'exer cice précédent et, avant le 10 Décembre, le Budget de l'exercice suivant. Puis il ajoute Pour le Budget et les comptes communaux, la loi n'exige pas l'envoi d'avertissement préala- ble elle fixe des dates pour la transmission, et n la Députation permanente n'hésitera pas re- courir l'application de l'art. 142 cît la loi communale, sans même adresser aux retarda- taires la moindre mise en demeure. Or, voici ce que porte le 3 de la loi commu nale La Députation permanente enverra des commissaires aux frais personnels des autorités 7> communales qui seraient en retard de satisfaire l'obligation d'envoyer dans le délai fixé leurs comptes et leur Budget. Notre Députation qui se targue de veiller la stricte exécution des lois qui concernent les intérêts de la Pro vince voudra-t-elle intervenir et agira-t-elle comme la Députation permanente du Brabant Nous en doutons, car il est reconnu que, presque partout où les catholiques sont la tête, la loi n'existe que pour être inexécutée. Ce serait cependant un moyen sûr de forcer la main nos édiles. Ceux-ci, si peu soucieux des intérêts publics qui leur sont confiés, sont très vigilants quand il s'agit de leurs intérêts privés. La menace faite leurs porte-monnaies ferait agir ces excellents et dévots citoyens. Les inquisiteurs étrangers, qui, propos de notre Fête de Bienfaisance, se rendent tous les jours de plus en plus odieux, voyant le peu de succès de leurs sottes manoeuvres contre l'oeuvre dont ils avaient, dès le principe, juré l'avorte- ment, voudraient maintenant changer leurs bat teries. Ils reconnaissent que la Cavalcade en elle-même n'est pas l'objet de leur courroux, mais ils redoutent, disent-ils, qu'à cette occasion on pourrait jeter le discrédit sur le clergé et même attaquer la religion. Les rodins, qui espèrent de cette façon par venir au but qu'ils se proposent en troublant les consciences, ne réussiront pas dans leur projet insensé. Les habitants de notre ville sont trop in telligents pour se laisser berner d'une si sotte façon. Dès le début de l'oeuvre éminemment philan thropique entreprise par le cercle des X avec la collaboration d un grand nombre d'autres socié tés, tout ce que notre cité compte de raisonnable, son vénérable Bourgmestre en tête, a compris que la Cavalcade n avait d'autre but que celui d'attirer du monde dans notre ville pour faire vivre le commerce si cruellement éprouvé par les derniers impôts proposés par l'illustre et généreux avorton de Louvain et les autres Vanden Berghe. De plus tous savent que le pro duit de la lête doit servir soulager les mal heureux qui, faute de travail, souffrent si cruellement, en ce moment du froid et de la faim. Les Poperinghois sont convaincus au contraire qu'il n'a jamais été question de faire, dans la Cavalcade des allusions, ni aux prêtres ni aux choses ayant un rapport direct ou indirect avec la religion. Ce ne seront donc certainement ni un stouten Karel n dont le départ de son ancienne résidence fut si joyeusement accueilli par ses ouailles, ni un bossu quelconque, moins un paysan trop b... pour manger du foin, ni quelques échappes de S1® Anne ou de Gheel qui feront manquer la fête consacrée au soulagement des malheureux A côté de ces fauteurs de désunion qui par leur grossière manière d'agir font plus de tort la religion que tous les libres penseurs du pays réunis, on trouve, comme nous l'avons dit la se maine passée, de dignes prêtresetdepieux catholi ques qui,ne voyant aucun mal dans la Cavalcade, sont loin de la désapprouver et ne lui font pas la moindre opposition. Aussi les préparatifs du prochain cortège his torique avancent-ils rapidement la grande satisfaction du public qui s'intéresse de plus en ?lus sa réussite et fait des vœux pour que la rovidence, secondant de généreux efforts,vienne favoriser l'œuvre des pauvres d'un beau soleil de printemps. -1 En attendant le jour du Grand Carnaval, la Philharmonie, de son coté, se préparé offrir, Dimanche et Mardi prochain, ses nombreux membres honoraires deux fêtes musicales et dra matiques tout-à-fait exceptionnelles. parmi les noms des artistes chargés de l'inter- Srétation de ces pièces figurent ceux de Mmw ans, de Beozières, et M1'® Cuypers, ainsi que MM. Vanden Kieboom, Vancauter, Bouwmees- ter, Vandenhoek et d'autres dont la réputation n'est plus faire dans le monde flamand, c'est garantir un plein succès cette deuxième soirée. Mais ce n'est pas tout; le Lundi, 4 Mars, les Poperinghois auront encore la bonne fortune de pouvoir assister une conférence donnée par M. Peterken-de Posch. Elle aura pour objet la description et l'histoire des Républiques de l'Amérique du Sud, que chargé de missions officielles, le conférencier a visité déjà plusieurs fois et dont il connaît fond les ressources et les richesses. Cette conférence aura lieu dans la grande salle des concerts de la Philharmonie et commen cera 7 1/2 heures très précises. Nous avons appris que les membres de cette société, voulant fournir tous leurs conci toyens, qui désireraient profiter de cette occasion pour passer une soirée aussi agréable qu'ins tructive ont décidé que TOUS les Poperinghois ainsi que les personnes étrangères la ville se ront admises entendre le savant et sympathique conférencier, moyennant une rétribution de 50 centimes, qui sera perçue au profit de l'œuvre patronnée par la Fédération de Bienfaisance. Un plateau sera placé l'entrée de la salle pour recevoir les offrandes particulières desti nées aux pauvres. X. A l'occasion du Carnaval le Progris ne paraîtra pas Jeudi prochain. Un remède sérieux. L'asthme et l'oppression n'ont pas de remède plus efficace que les véritables capsules Guyot une observation entre mille i 73 =»$««=r .,"r Dans celle du 3 Mars se feront entendre Mme® Duvivier et Dartois, artistes du Théâtre Molière, et L. Deveen, L. François et J. Ronsmans, artis tes de l'Union dramatique de Bruxelles. Dans la deuxième, il nous sera donné d'ap- pla idir'.les meilleurs acteurs de la troupe natio nale flamande, dirigée par M. Van Doeselaer, anno ter que le programme porte De laatste ridv'an een oud Postiljon par Ju^QiO; De Licht- toren par H. Peeters; Lot is dood et que Monsieur Guyot, Depuis quatre ans j'étais atteint d'oppression qui m'em pêchait de respirer facilement. Il n'y a que six jours que vous m'avez envoyé un flacon de vos capsules Guyot, j'en ai fait usage la dose de trois chaque repas. Je suis en chanté de l'amélioration. Veuillez être assez bon de m'en envoyer un autre flacon au plus tôt. Ci-joint 2 fr. 50 en timbre-poste. M. Antoine, préposé des Douanes, Nice. En 2 jours, guérison garantie de la toux, la plus an cienne et la plus pénible par la PASTILLE WALTHÉRY qui se vend UN FRANC LA BOITE dans toutes les pharmacies. du 22 Février au 1' Mars 1889. Naissances Sexe masculin, 5; id. féminin, 4. Mariages Vandendriessche, Alphonse, sculpteur, et Dael, Hor- tense, couturière. Vandendriessche, Émile, cordonnier, et Derulle, Sophie, couturière. Décès Pertry, Virginie, sans profession, 70 ans, célibataire, rue de l'Hôpital S'-Jean. Van Eecke, Charles, ancien notaire, 80 ans, époux de Marie Meersseman, Place du Palais de Justice. Hof, Marie, sans profession, 58 ans, célibataire, rue Longue de Thourout. Enfant an-dessous de 7 ans sèxe raasc., 6, idem fém. 4. Lundi et Mardi, 4 et 5 Mar$y les bureaux de l'bôtel-de- ville seront fermés midi. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 2 Mars 1889. J j ODANTITÉS VENDUES NATURE 'DES 4* GRAiNS ET DENRÉES [iLocRAiiiES PRIX MOYEN PAR CENT KILOGR. POIDS MO" DE l'hecto- litre. Froment Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre beurre OEufs le quarteron 12,500 3,000 13,000 2,000 4",500 4,000 8,710 19 50 U 50 15 00 24 00 19 00 9 00 330 00 2 70 .80 80

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3