Nouvelles locales.
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sous le régime actuel. Cela s'explique dans le
temps on était plus prodigue d'eau qu'aujour
d'hui le service se faisait mal, irrégulièrement
et était trop abandonné des mains qui en ré
glaient le jeu au mieux de leurs intérêts. Il y
avait soigner les roseaux, les joncs il y avait
se pourvoir de poisson et, ne l'oublions pas, il
y avait compter avec les revenus des foins.
L'étang avec ses dépendances servait deux fins
et la question de la réserve d'eau pour l'alimen
tation de la ville semblait même venir en dernier
lieu, car il s'agissait avant tout de se débarrasser,
une fois le mois de Juin venu, des eaux surabon
dantes qui inondaient les prés faucher, de ma
nière ne pas manquer la récolte des foins
Aujourd'hui les conditions sont tout autres
pendant la période d'hiver les eaux sont rete
nues le plus haut possible, de manière qu'au
printemps et même au commencement de l'été,
on n'a jamais moins de 3m, 50 d'eau au-dessus
du radier. On pourrait en avoir plus, mais dans
l'état actuel, on nuirait aux riverains.
Nous voilà donc avec 3m, 50 en Avril A partir
de cette époque on ne fait plus d'évacuations
proprement dites par le ruisseau, tout le volume
d'eau de réserve dans l'étang est destiné l'ali
mentation de la ville, déduction, bien entendu,
des pertes par évaporation.
C'est ainsi qu'en 1883, le 12 Juin, les eaux
étaient encore la côte 3m, 30.
Le 10 Juillet 3™, 15.
Le 9 Août 2% 88.
Le 15 Septembre 2m, 74, la plus basse côte
qui ait. été atteinte cette année.
En 1884, le 3 Mai, on avait 3m, 57,
le 2 Juin, id 3m, 39,
le 27 Septembre. 2ra, 93, la plus bas
se côte de 1884.
En 1885, la côte la plus basse a été de 3m, 02
et c'est le 15 Septembre qu'elle s'est réalisée.
Enfin voyons ce qui s'est passé en 1887, cette
année extraordinaire, d'une sécheresse effrayante
et que M. Annoot reconnaît lui-même avoir été
d'une aridité exceptionnelle Dans cette mé
morable année, la côte la plus basse a été atteinte
le 28 Août; elle était de 2m, 48. Après cette date
elle est remontée et a fourni
Le 15 Septembre 2m, 53.
12 Octobre 2m, 98.
3 Novembre 3m, 15.
La côte 2m, 48 est la plus basse qui ait été at
teinte depuis le fonctionnement de la nouvelle
distribution c'est 0m, 50 de plus encore que la
moyenne annuelle des basses eaux en été sous
l'ancien régime. Nous avons vu qu'alors les eaux
descendaient régulièrement jusqu'à 2m et même
lra, 90 au-dessus du radier. Pour en arriver
maintenir les eaux cette hauteur, il faut faire le
sacrifice de quelques hectares d'herbages et tenir
sous eau une plus grande surface du bassin pro
prement dit de l'étang C'est ce qui explique la
diminution des revenus fournis par les foine,
depuis que la nouvelle canalisation a remplacé
l'ancien état de choses.
M. Annoot d'ailleurs rappelle qu'en vue
d'augmenter le volume d'eau, on utilise les trop
pleins de l'hiver pour inonder les prairies qui
avoisinent. l'étang, sacrifiant ainsi une partie deff -
herbages qu'on a coutume de vendre tous les
ans l'époque de la fenaison. Il est dès- lors
assez singulier qu'il ait tenu si peu compte de
ces conditions nouvelles faites l'étang, dans les
calculs auxquels U^'est livré po^rdéterminer la
capacité de ce*réservoirT en ^vûè des besoins
actuels. /-«■
Reprenons nos chiffres eJ disons donc qne la
plus basse côte connue est celle du 28 Août
1887, elle était de 2m, 48. Si nous admettons que
la hauteur utile, dans ces conditions, soit de
1 m, 50, il restait encore cette époque un volu
me d'eau disponible de 26 h, 78 a, 90 c t 1,50
401,835m3.
Si nous prenons les chiffres qui servent de
base aux calculs de M. Annoot, nous arrivons au
résultat suivant
Total 2645
ou 2645 mètres cubes de perte d'eau par jour,
401835
ce qui fait151 jours ou 5 mois. Il y
2645
avait donc encore de l'eau disponible pour 5 mois.
En effet tout le monde était frappé de la grande
quantité d'eau que renfermait encore cette
date l'étang de Dickebusch.
Jusqu'ici nous avons fait comme l'auteur de
L'Eau et de l'Industrie nous avons raisonné
sur un étang de 26 H. .Mais telle n'est plus au
jourd'hui la superficie de l'étang.
Nous avons vu, d'après les faits d'observation
relevés plus haut, que même dans les années de
sécheresse, la moyenne des eaux la fin du prin
temps est de 3m au-dessus du radier (1). A cette
côte les prairies riveraines sont partiellement
inondées et nous estimons que la zone d'inonda
tion supplémentaire peut occuper dans ce cas 10
hectares. Le cube d'eau peut donc s'évaluer
comme suit
d'eau de 35000m3
Total 436835
Lorsque la hauteur d'eau est de 3m,50, ce qui
arrive régulièrement au commencement de l'été,
on peut évaluer la zone d'inondation environ
20 hectares, et le cube d'eau disponible peut
s'évaluer de la manière suivante
aDans l'étang proprement dit, soit sur une
superficie de 26 h, 78 a, 90 c, une hauteur
moyenne d'eau utile de 2m, ou un cube de
535780 m3
ou un cube de 120000 m3
Total 6557801113
Ces chiffres sont en complète discordance avec
ceux signalés dans l'ouvrage de M. Annoot et
qui servent de base tous ses calculs. Pour être
très modéré, trop modéré même nous pouvons
affirmer que dans la situation actuelle des lieux,
nous disposons dès l'entrée de l'été d'une réserve
d'eau de 6000001113ce qui fait un tiers en plus que
ce que renseigne l'honorable M. Annoot.
Nous tenons faire remarquer que nos chiffres
concernant les zones supplémentaires sont le
résultat de constatations sur place.
M. Annoot nous objectera peut-être que les
chiffres sur lesquels il base ses calculs sont ceux
qui sont constamment rappelés dans les rapports
rédigés par \I. Heyninx et plus tard par M. Ver-
straeten. A notre tour nous répondrons que, nulle
part dans le rapport invoqué de M. Heyninx, il
n'êst question d'un cpbe maximum, de 400000m3.
D'ailleurs le rapport Heyninx a été mal compris
ou mal interprété. M. Heyninx n'a eu en vue que
l'étang proprement dit, en excluant complète
ment les prairies avoisinantes qui servent dans
le système actuel de zone d'inondation. Il ne
considère l'étang qu'avec ga superficie de 27 hect
ares environ et, dans ce rapport, il fixe l'étiage
d'été 2^,30 au-dessus du radier. Dâôs ces fer
mes, nous sommes entièrement d'accord avec
lui. M. Heyninxpour avoir lra,50 la côte
d'été et comme moyenne de tout l'étang lorsque
les eaux sont tombées propose le dévasement
ce qui lui fournit un volume minimum de 26 h,
78 a, 9>) c t lm,50 401835m3. Mais il fixe la
profondeur d'eau utile 2m,20, après ce déva
sement pour touto l'étendue de l'étang ce
qui représente un volume d'eau de 26 h, 78 a,
90 c t 2m,20 589358 m3. On voit donc que les
4000001113 de M. Heyninx n'ont pas la signification
que lui attribue l'auteur dont nous analysons
l'ouvrage.
Quant au rapport de M. Yerstraeten si fré
quemment invoqué, pourquoi ne pas le dire, le
seul renseignement qu'on y trouve relativement
l'étang de Dickebusch, c'est qu'à son avis,
cette prise d'eau est fortement envasée et que
son volume d'eau utile n'atteint guère que
400000 m3, mais qu'un bon curage, le porterait
550000. Sur quoi repose cette assertion dont on
fait état M. Verstraeten a-t-il jamais exécuté
ou fait exécuter le moindre travail ou sondage
dans l'étang de Dickebusch? Malgré la haute
compétence de ce spécialiste, nous récusons son
jugement dans ie cas actuel il est complète
ment dans l'erreur quan.l il cite le chiffre 400000
comme maximum de la capacité de l'étang dans
l'état actuel.
N'en déplaise notre laborieux auteur de
l'Eau et l'Industrie il y a contradiction entre la
capacité de l'étang accusée par lui la p. 61 de
son ouvrage quand il se base sur le rapport de
MM.Andries, Boudin et Verstraeten et lacapacité
fixée par M Heyninx les premiers arrivent
une capacité de 400000m3, l'étang n'étant pas
dévasé avec une superficie de 26 h, 79 a (An. p.
62), ce qui suppose une profondeur moyenne
de lm, 50, tandis que M. Heyninx ne réalise ce
cube pour cette surface, c'est-à-dire n'obtient
cette-profondeur moyenne de lm, 50 sur 26 h.
79 a, qu'en endiguant. Nous sommes de l'avis de
M. Heyninx.
Le point de départ de M. Annoot pour la fixa
tion de la réserve d'eau maxima dans l'étang est
donc erroné, et par conséquent les calculs aux
quels il se livre avec un soin digue d'un meilleur
sort, pour déterminer la durée de la réserve,
sont entachés d'un vice originel, tout comme il
accuse d'être entachée notre distribution d'eau
(An. p. 149). Seulement la suite nous dira lequel
de ces deux reproches est le plus fondé.
Nous rappelons nos amis qui désirent subir
l'examen de capacité électorale, que les deman
des, accompagnées de l'extrait d'acte de nais
sance, doivent être remises l'Administration
Communale du lieu du domicile, au plus tard le
13 Mars, avant 4 heures de relevée.
Les examens ont lieu les 23, 24 et 25 Mars.
Le Carnaval a été favorisé d'un temps excel
lent. Il n'a cependant pas été bien animé, du
meins dans nos rues.
Il a été inauguré le Dimanche soir, la Salle
de VAigle d'Or, Grand'Place, par une fête dan
sante très charmante et très animée.
Lundi, journée très calme le soir, il y a eu
fête la Lyre Ouvrière; animation, entrain, jolis
costumes, etc., rien n'a manqué.
Mardi, le Bal donné au Café de Commerce, rue
des Chiens, était très mouvementé; les jolis cos
tumes étaient fort nombreux.
On prédit un grand succès au Bal de la Salle
de Spectacle de demain Dimanche, jour du
Grand Carnaval. Les cartes sont enlevées comme
Ear enchantement et les organisateurs feront une
onne recette au profit de l'œuvre du Denier des
Ecoles Laïques de notre ville.
a) évaporation 2678901 3mm, 53 945m3
b) consommation en ville par jour== ÎTOO™3
i
a) Dans l'étang proprement dit, soit sur une
super/Êcie de 26 h, 78 a, 90 c, une hauteur
moyenne d'eau delm,50 ou un cube de 401835m3
b) Dans la zone d'inondation,soit sur
une superficie de 10 hectares avec une
hauteur moyenne de 0m, 35 ou un cube
b) Dans la zone d'inondation, soit
sur une superficie de 20 hectares et
une hauteur d'eau moyenne de 0m,60
(1) Le 10 Juillet 1887, la cote était encore de 3*, 14.
(A continuer,)
r
Examen électoral.
Carnaval.