W° 24. Dimanche, 49e ANNÉE. 24 Mars 1889. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Conseil communal d'Ypres. 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. Séance du 16 Mars 1889. Le procédé est le même, dit-il, que celui dont on s'est servi notre égard lorsqu'il s'est agi de la ligne vers Furnes. Alors aussi, on nous accusait de tiédeur. La vérité est que nous-n'étions saisis officiellement d'aucun projet, que tout se faisait et s'ai rangeait en dehors de nous, et dans ces conditions, il faut bien convenir que lorsqu'on finissait par nous demander notre adhésion, lors que tous les autres intéressés avaient obtenu tous les renseignements nécessaires et étaient d'ac cord sur tous les points, nous devions prendre au moins le temps d'examiner et de réfléchir. âue dans le principe, l'honorable bourgmestre e Neuve-Église s'était prononcé contre tout projet de chemin de fer vicinal, disant que ja mais il ne signerait une convention qui consacre rait la ruine de sa commune. Après un nouvel échange d'observations entre divers membres, le Conseil adhère la proposi tion du Collège de réunir les sections bref délai pour examiner la question. III. Agrandissement de la gare. Voici ces deux documents. Il est pris acte de ces communications. A ce propos, M. Colaert fait connaître qu'il a de nouveau entretenu M. le Ministre des Che mins de fer, Postes et Télégraphes de la question de la gare. Ce très haut fonctionnaire lui a déclaré que la construction d'une nouvelle gare, dans les con ditions indiquées par des fonctionnaires de son administration, coûterait au minimum 150,000 francs. M. Yandenpeereboom a ajouté que son dépar tement pourrait intervenir jusqu'à concurrence de 40,000 fr, peut-etre 50,000 fr., mais pas au- delà. Dès lors, si l'on pouvait réduire la dépense et se contenter d'une gare de 80,000 100,000 fr. la question aurait chance d'aboutir, la Société étant disposée, dit-on, sacrifier une somme de 40,000 fr. environ. M. Colaert annonce qu'il insistera encore une fois auprès du gouvernement aux fins d'obtenir une solution conforme aux désirs du Conseil et prie le Collège de vouloir lui communiquer le dossier de l'affaire. j Après un échange d'observations entre divers membres, /ombnseil aborde Ppxâmen des affaires inscrites l'ordre du jour. 4 Ordre du jour. Il renvoie successivement aux commissions compétentes, pour examen et rapport, les comp tes de l'annéel888de l'Académiedes Beaux-Arts, de l'École industrielle, du corps et de la musique des Pompiers, de l'Atelier d apprentissage, du Collège communal, des Écoles primaires, gar diennes et d'adultes. Secours mutuels. Les recettes se sont élevées fr. 3,801-93. Les dépenses ont atteint le chiffre de fr3,015-00 L'excédant des recettes sur les dépenses est donc de fr. 786-88 qui, joint l'actif constaté au 31 Décembre de l'année précédente (fr. 20,606-93) forme l'encaisse de fr. 21,393-81. Musée. Le Conseil approuve, tel qu'il est présenté par la Commission, le compte du Musée pour 1 ex ercice 1888. Les recettes se sont élevées fr. 870-53 Les dépenses ont atteint le chiffre de fr. 632-09 Excédant fr. 238-44 École industrielle. M. le Président fait connaître que M. le Gou verneur a renvoyé, aux fins de modifier les chif fres des subsides, le budget 1889 de l'École industrielle. Le gouvernement intervenait habituellement pour une somme équivalente l'allocation com munale. Son subside s'élevait, en 1888, 1,850 fr. En suite de la réorganisation de cette institution, nous avions cru, dit M. le Président, sur les as surances données par l'inspection, pouvoir de mander une majoration notable de l'intervention de l'Etat. Le budget 1889 a donc été proposé avec les chiffres suivants Allocation communale, 1,699-94 Subside de la province, 1,700-00 Id. de l'Etat, 2,700-00 M. le Gouverneur, par dépêche du 19 Janvier dernier, fait connaître que la province a admis le chiffre de 1,700 fr. pour sa part d'interven tion, mais que le gouvernement ne peut intervenir que pour 1/3 dans la majoration du chiffre des dépenses de sorte que son subside ne s'élèverait qu'à fr. 2,040-00, au lieu de 2,700 fr., chiffre de mandé. Dans ces conditions, l'allocation communale devait être portée de 1,699-94 a 2,359-94. Mais avant de soumettre ces propositions au Conseil, le Collège a exposé.M. le Gouverneur les considérations qui avaient .guidé la ville dans sa demande de majoration des subsides, et a in sisté sur ce point, que la réorganisation de l'école industrielle a été imposée par le gouver nement et que, dès lors, il «était rationnel que l'Etat supportât la pltfiT^rosse part dans l'aug mentation des dépenses 'en résulter. M. le Gouverneur a répondu que M. le Mi nistre de l'Agriculture est dispose, en présence des considérations développées datfs'la lettre du Collège, intervenir, Gomme précédemment, jipur une somme "équivalente au chiffre de l'allo- LE PROGRÈS vires acquirit eundo. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr 0-25. - Insertions Judiciaires la ligne un franc. Pour les annonces de France et de Belgique s'adresser l'Agence Havas, Bruxelles, 89, Marché aux Herbes. (Suite). M. l'Échevin Cornette relève le reproche adressé par M. Colaert au Conseil de montrer peu d'em pressement pour la construction du chemin de Fer"vicinal Ypres-Neuve-Église. M. Verschaeve présente quelques considérations dans le même sens et propos de M. Glorie dont le nom a été prononcé par M. Golaert. il affirme M. Colaert confirme ce point en ajoutant que depuis lors M. Glorie est revenu de meilleurs sentiments. M. le Président fait connaître que le Collège a reçu, récemment, par l'intermédiaire de M. le Gouverneur, copie de deux dépêches adressées par M. le Ministre de l'Agriculture, de l'Indus trie et des Travaux publics son collègue des Chemins de fer, Postes et Télégraphes et la Société anonyme des Chemins de fer de la Flan dre occidentale, au sujet de l'agrandissement de la gare d'Ypres PONTS ET CHAUSSÉES. 3e Direction. N° 172e. Bruxelles, le 16 Octobre 1888. A la Société anonyme des chemins de fer de la Flandre Occidentale, Bruges. Messieurs, Tenant compte des observations formulées dans votre lettre du 23 Septembre 1887, n° 12398, concernant les dispositions générales et spécialement le bâtiment des re cettes de la station d'Ypres, je suis disposé ne pas in sister pour l'adoption d'une solution aussi radicale que celle que vous indiquait la dépêche de mon déparlement du 26 Août 1887, émargée comme la présente, mais il ne me serait pas possible d'approuver purement et simple ment vos propositions du 30 Décembre 1886. Il est indis pensable d'adopter, pour le bâtiment aux recettes, tout au moins les dispositions que vous verrez figurées au croquis ci-annexé, revêtu la date du 2 Avril 1887 de'la signature de M. l'ingénieur en chef Sarton, de l'administration des chemins de fer de l'Etat. La cour aux marchandises devrait évidemment être modifiée en conséquence. Je vous prie. Messieurs, de me renvoyer le croquis ci- annexé et de me faire parvenir, pour l'amélioration de la station d'Ypres, un nouveau projet dressé conlormément aux instructions qui précèdent. Le Ministre, (Signé) Léon DE BRUYN. PONTS ET CHAUSSÉES. 3e Div. N» 172«. De Sie N° 4069. Bruges, le 16 Octobre 1888. Monsieur le Ministre des Chemins de fer, Postes et Télé graphes, Bruxelles. Comme suite votre dépêche du 7 Septembre écoulé, voies et travaux, 4e Bau, Ie S°°, N01 5970/4/1566 et 2741 de sortie, j'ai l'honneur de vous transmettre ci-joint, titre d'information, copie de la dépêche que j'adresse ce jour la Société anonyme des chemins de fer de la Flandre Occidentale, au sujet des dispositions générales et spécia lement du bâtiment des recettes de la station d'Ypres. Vous remarquerez. Monsieur le Ministre, que je n'ai pas cru devoir insister davantage, auprès de cette, société, en vue de l'adoption d'un projet comportant la démolition complète du bâtiment des recettes actuel et sa reconstruc tion dans les conditions indiquées dans mes communica tions antérieures. Cette solution radicale serait coup sûr la meilleure mais elle entraînerait une dépense consi- rable (la Société l'évalue 150,000 francs au minimum) et il est certain, d'une part, que la Société ne consentira pas se rallier une solution aussi coûteuse, et d'autre part, que l'acte de concession n'arme pas le Gouvernement des pouvoirs qui lui seraient nécessaires pour la lui impo ser. En résumé, nous nous trouvons absolument dans la si tuation que vous définissiez vous même en ces termes, par votre dépêche du 26 Juillet 1887, voies et travaux, 4e Bau, N"s 5970/4/4146 et 4629 de sortie. Dans le cas où la compagnie ne consentirait pas adopter cette solution (la solution radicale) et qu'elle se bornerait vouloir agrandir le bâtiment existant, il y aura lieu d'améliorer les dispositions qu'elle a projetées, en y apportant les modifications indiquées au plan ci- annexé. Ce plan est précisément celui que je transmets la So ciété par ma dépêche ci-jointe en copie. Le Ministre, (S.) Léon DE BRUYN. M. le Président communique ensuite au Con seil, qui déclare en prendre acte, les comptes de 1888 de la Société de Secours Mutuels établie entre les anciens élèves des écoles communales de la ville.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 1