cation communale, et de porter le subside de l'Etat de 1,850 2,200 fr. M. le Président, au nom du Collège, propose au Conseil de modifier dans ce sens les prévL sions de recettes, qui seraient fixées comme suit: Allocation communale, 2,199-94 Subside de la province, 1,700-00 Subside de l'Etat, 2,200-00 Le Conseil adopte les propositions du Collège et décide que la différence entre le chiffre primi tivement alloué par la ville et celui qui vient d'être voté, soit (2,199-94 1,699-94 500 francs, sera portée par rappel, en dépenses, au budget de 1890. Palais de Justice. Après avoir rappelé d'une façon très complète et très claire l'historique de l'affaire, M. le Gou verneur a demandé, ainsi que la proposition en avait déjà été faite par la province, si la ville ne serait pas disposée restaurer complètement l'édifice. La dépense s'élèverait de ce chef fr. 47,000 environ, se répartissant comme suit Renouvellement de la toiture fr. 10,000 Aménagement du local de la Justice de paix 4,000 Construction d'une annexe idem 3,500 Travaux de restauration, d'appro priation du bâtiment en général. 30,000 La province interviendrait dans ces frais énor mes jusqu'à concurrence de fr. 2,000 représen tant l'arriéré de certaines réparations locatives faites, la décharge de la province, par la ville qui rentrerait ainsi dans ses débours. Le restant de la dépense devrait être supporté par la ville, propriétaire de l'immeuble. Pour faciliter la ville le moyen d'exécuter les travaux, la province est disposée avancer celle-ci, sur les Fonds disponibles de son emprunt de fr. 2,500.000, la somme de 30,000 fr., ce raison de 5 ®/0 l'an. L'intérêt payer se compen serait en partie avec le loyer de fr. 3,000 payé par la province. L'État interviendrait apparem ment par un subside notable, a ajouté M. le Gouverneur. J'ai répondu, dit M. le Président, que je dou tais que la ville acceptât jamais une proposition decettenature etque plutôt que d'y souscrire, elle se déciderait affecter les bâtiments une autre destination. Sur l'observation que me fit M. le Gouverneur que la ville serait bien embarrassée de trouver pour ces bâtiments une destination utile, je fis observer mon honorable interlocuteur que l'embarras serait moins grand pour la ville que pour la province qui, elle, serait bien plus gênée pour trouver en ville un autre local pouvant loger la justice. M. le Gouverneur a reconnu la justesse de cette observation et, en ordre subsidiaire, a présenté alors une autre combinaison la ville ne serait- elle pas disposée céder l'immeuble dire d'ex pert Cette proposition m'a paru plus acceptable, dit M. le Président. La ville a payé pour devenir acquéreur de l'ancien palais épiscopal fr. 40,000. Élle y a dé pensé, pour appropriation, fr. 25,000 soit en tout fr. 65,000. Il faudrait céder, en même tejpps que le bâti ment, une bande de terrain de quatre mètres emprendre du jardin public, pour y construire l'annexe dont ilv a été. question tantôt pour la justice de paix.'y" Le Collège estime que sur cette base on pour rait "négocier et il demande y être autorisé. Il y a quelque urgence, dit M. le Président, prendre une décision car le bâtiment se dégrade de jour en jour et le service.de la justice en «soutire. s Le Conseil est-il disposé en principe céder le bâtiment et autorise-t-il le Collège faire procé der une expertise Telle est la question posée au Conseil. geux pour la caisse communale de procéder une vente publique Ne serait-il pas préférable que la province se décidât construire un nouveau Palais de Justice Finalement, la proposition du Collège est acceptée. Vente d'arbres* Le Conseil approuve le procès-verbal de la vente d'arbres croissant sur les promenades te nue le 23 Janvier 1889, par l'huissier Yerhaeghe. Le prix d'estimation s'élevait fr. 1,856-00. La vente a produit fr. 2,375-00. L'état des frais de l'huissier instrumentant s'élève fr. 152-98 déduire des 10 non com pris dans la somme de fr. 2,375-00 précitée. Propriétés communales. Demande d'acquisition par un particulier. Par lettre en date du 15 Février 1889, M. E. Berghman demande faire l'acquisition d'une suite de petites parcelles de terre formant les nos 345, 363, 370 et 370bis de la section D du ca dastre de Vlamertinghe, sises entre le ruisseau dit Dickebuschbeek et la propriété de l'im pétrant, parcelles s'étendant entre les cabarets De Muizenval et Het Hemelrijk. Ces parcelles, dit M. le Président, ont ensem ble une superficie de 70 ares environ et sont d'une administration difficile. La ville n'a aucun intérêt en rester propriétaire. Aussi le Collège est-il en principe disposé les vendre. Le Conseil partage cette manière de voir et charge le Collège de faire procéder l'expertise des parcelles dont s'agit et de lui en soumettre le résultat. Hospices. Compte de 1887 et budget pour 1889. La parole est M. l'Echevin Cornette pour donner lecture du rapport de la 3me commission sur la gestion financière de l'administration cha ritable. L'honorable échevin s'exprime comme suit MM. J'ai l'honneur de vous faire rapport, au nom de la Ie commission, sur le compte de 1887, de l'Administration des Hospices civils. Le compte renseigne d'abord les Recettes ordi naires. 1° Le première recette comprend une somme de 515-90 provenant d'une somme de 37,272-85 1 1/2 °/0 et d'une seconde somm9 de 389 3 °/0 placées intérêt la Caisse d'épargne, Test ainsi qu'agit l'Administration des Hospices pour l'argent disponible en attendant l'emploi ou le placement définitif. 515-90 2° Le produit du travail des secourus, des pupilles secourus dans les divers établissenlents, 2,692-57 4°, 5° et 6° Rentes sur l'Etat belge, le crédit comm1 et la Banque nation®. Yaleur nominale 500,113-23 Donnant intérêt 17,921-94. Routes sur villes et com- munes 306,00^)0 i Donnant intérêt 12,240-00) Total 806,113-25 30,161-94 Rentes hypothécaires sur particuliers 1,354,727-76 53,281-57 Total en valeurs immo bilières 2,160,840,83 83,443-51 Fonds en dépôt dans la caisse des Hospices, gérer selon la loi du 15 Pluviôse an XIII, au profit des secou rus, au nombre de 18, dans les divers établissements, et représentant un ca pital de fr. 12,514-83. 7° Les maisons en ville rapportent 15,359-00 8° Les prélèvements opérés sur les f>ensions des aliénés, représentant le oyer du bâtiment de la maison d'a liénés 5,511-56 9° Les revenus des propriétés rurales 153,951-66 Puis viennent plusieurs postes peu importants Nous notons que l'exploitation agri cole de Locre produit 559-05 19° Remboursement du fonds commun 25,593-93 De manière que les recettes ordinai res s'élèvent la somme de fr. 307,408-61 Comme Recettes extraordinaires on a 1° Le reliquat du compte de 1886. fr. 98,283-47 2° Recouvrement d'arriérés 1,833-40 Total fr. 100,116-87 Si nous ajoutons les recettes de diverses natu res, nous avons Recettes ordinaires fr. 307,408-61 Recettes extraordinaires 100,116-87 Total fr. 407,525-48 Si maintenant nous passons aux dépenses, nous avons pour entretien et secours 1° Aux secourus de différentes catégories en dehors des établissements hospitaliers propre ment dits fr. 45,106-23 2° Pour denrées alimentaires l'usa ge (les secourus dans les divers établis sements de la ville 68,144-27 Cette dernière population qui habite les divers établissements s'élève au chiffre de 367personnes de tout âge, depuis les pupilles jusqu'aux vieil lards des deux sexes, non compris bien entendu les malades traités l'hôpital N.-D. Pour cette population de 367 secourus, il y a, en y compre nant les directeurs, les religieuses et tout le per sonnel servant, 48 personnes pour les soigner. C'est peu près une personne pour 8 soigner. Et tont ce personnel coûtant ensemble 68,144-27 ne coûte par tête et par an que 164-75 ou 0-451/2 par jour. Ceci, bien entendu, que pour les vi vres. Là dedans ne sont pas compris le service médical, le loyer ou la représentation du loyer des bâtiments, les vêtements, le couchage, etc. Quand ce premier chiffre de secourus on ajoute les autres de catégories différentes, par exemple Les aliénés 38 Les veuves et vliegers 97 Les indigents secourus domicile 863 Les orphelins de père et mère 25 Les enfants abandonnés 25 on arri ve un total de 1,057 qui sont en tout ou en par tie assistés par l'Administration des Hospices. Le service médical et pharmaceutique, y com pris le service des bains, coûte fr. 13,701-36 L'habillement et le couchage, le chauffage et l'éclairage, l'entretien du mobilier, s'élèvent la somme de 34,494-27 Le service intérieur des établisse ments, les traitements,les gages et les salaires, aux directeurs, aux religieu ses et aux domestiques, s'élèvent 17,230-43 Les frais du culte 1,293-77 Les frais d'administration générale 15,388-16 L'entretien des bâtiments en ville 9,803-62 Id. id. hors ville 2,880-71 Les plaûtations et le drainage 4,273-69 Au chap. 13 figurent: Les contributions 1,567-41 La quote-part des Hospices dans le fonds commun 19,000-44 Le frais de l'exploitation agricole de Locre 1,190-90 M. le Président expose que sur l'invitation qui lui en avait été faite par M. le Gouverneur de la province, il s'est rendu récemment Bruges pour s'entretenir avec ce haut fonctionnaire de la question du Palais de Justice. M. Colaert présente quelques observations ce sujet. Il se demande si aujiéu de céder le bâti ment la province il ne serait pas plus avanta M. Vandaele doute qu'un nouveau Palais de Justice puisse offrir autant de facilités pour le service que le local actuel dont il loue beaucoup les dispositions. Il signale en passant l'état de délabrement de l'édifice qu'il y a urgence de restaurer. Il invoque l'autorité de M. l'ingénieur provincial qui a émis des craintes au sujet de la sécurité du personnel de la magistrature. M. Van Daele se plaint des dégâts considéra bles causés aux promenades et aux jardins par l'abatage et l'enlèvement des arbres vendus. Les jardins, dit-il, ont été littéralement dévastés et les plantations sont, en certains endroits,presque anéanties. Les jeunes arbres et les taillis ont été brisés, écrasés, par les autres. 11 y a là un dom mage qu'on réparera difficilement. M. Brunfaut appuie ces réclamations. M. le Président et M. VEchevin Cornette répon dent que ces plaintes sont exagérées. Il est im possible, lorsqu'on abat des arbres, de ne pas endommager plus ou moins les plantations voi sines c'est là un mal nécessaire mais dont les eflets ne durent pas. D'ici quelques mois, il n'y paraîtra plus.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2