Nouvelles locales. On remarque que cette exploitation coûte plus qu'elle ne rapporte puis que aux recettes nous avons vu qu'elle ne rapportait que 559-05. Nous arrivons ainsi un ensemble de dépenses ordinaires de 280,233-98 Pour ce qui est des dépenses extraor dinaires, elles se montent 3,109-53 Si nous résumons nous avons donc Recettes extraordinaires 100,116-87 Id. ordinaires 307,408-41 Dépenses extraordinaires 3,109-53' oc, m Id. ordinaires 2801233-98$ 283>343"51 407,525-48 Excédant fr. 124,181-97 A côté de ce compte général, l'Administration a encore ce qu'elle appelle la Caisse des capi taux, exclusivement réservée la comptabilité ou enregistrer le roulement des fonds placés ou placer intérêts. Le total des capitaux remployés dans le cou rant de 1887, s'élève la somme de fr. 268,400-16 Et les rentrées 131,610-37 La différence entre les sorties et les rentrées est donc de 136,789-79 Les revenus généraux ont apporté cette diffé rence. Enfin l'Administration s'étant constituée son propre assureur contre les incendies a une caisse ou un Fonds d'assurance. Le total des recettes pour 1887 est de 20,866-99 Id. dépenses id. 14,213-10 Donc il y a pour 1887 un excédant de 6,653-89 Hospices. Budget 1889. Le budget est conçu comme suit Nous voyons l'art. 9: fermage des biens ruraux, que depuis trois ans, 1886, 1887 et 1888, le reve nu de ces biens a subi une diminution de fr. 15,509-32. A l'art. 16. Remboursement des frais d'entretien de malades étrangers traités l'hôpital d'Ypres, fr. 1,300. Cette recette serait plus forte, dit la notice qui accompagne le projet de budget, si tout l'ar riéré était rentré, mais elle est muette sur l'en semble qui reste dû de ce chef. Le total des recettes ordinaires est de fr. 288,381-19 Recettes extraordinaires Le premier article est l'excédant présumé du budget de 1888, soit fr. 21,349-20 Le reliquat du comp te 1887 124,181-97 Total fr. 145,531-17 Dont il y a déduire lasomme portée par an ticipation en recettes extraordinaires au bud get de 1888, soit fr. 49,672-59 Ce qui ferait en recettes extraordinTes fr. 95,858-58 Mais le projet de budget apporte ici une som me de 60,000 fr. en prévision de besoins nou veaux éventuels, ce quoi les hospices craignent d'être exposés, vu la gêne et l'état précaire de l'agriculture, d'où des réductions probables, dit la notice, des arriérés dans les paiements et ces 60,000 fr. seraient destinés combler cette lacu ne ou pourvoir ces besoins nouveaux. Pré voyant que la recette totale sera diminuée, le projet de budget soustrait ces 60,000 fr. des 95,858-58, montant des recettes extraordinaires, ce qui ramène ces dernières la somme de fr. 35-858-58. Et finalement mettant en regard les recettes totales, tant ordinaires qu'extraordinaires qui s'é lèvent fr. 324,239-77 et les dépenses totales, ordinaires et extraordinaires qui s'élèvent la somme de fr. 324,223-36 le budget se solde avec un excédant de fr. 16-41 D'abord on se demande jusqu'à quel point cette comptabilité est régulière Peut-on faire que les recettes, qui se composent de recettes ac quises et d'autres probables, ne soient pas des recettes Ou-autrement peut-on effacer, par un mécanisme quelconque, ces recettes Nous ne le pensons pas. Ce que fait le projet de budget, c'est pure ment et simplement fausser le tableau, le pré senter sous un jour autre que»ne le comporte le résultat acquis par les chiffres fournis jusqu'à ce jour. Ces recettes, une autre recette ne saurait la diminuer, au contraire. Si les recettes doivent subir une diminution, c'est par les dépenses car ce sont les dépenses qui mangent les recettes et non les recettes qui mangent les recettes et si, par conséquent, on croit devoir sacrifier une somme quelconque des besoins nouveaux, c'est que les dépenses auront augmenté et c'est aux dépenses extraordinaires ou imprévues que ces 60,000 fr. trouveraient leur place. Mais est-il bien nécessaire de recourir ce moyen En admettant que des réductions de fermage imposent ces sacrifices nouveaux, qu'y a-t-il craindre En trois ans, il y a eu une di minution sur les fermages de fr. 15,509-32, or, l'année 1887laisse un excédant réel de 124,181-97, il y aura autant ou peu s'en faut, si pas plus, pour 1888, quelle crainte peut-il y avoir pour 1889 N'y aura-t-il pas, d'ici longtemps, de quoi faire face ces réductions partielles En présentant les faits sous leur jour véritable, on aurait une idée plus courte "de la situation et la comptabilité serait plus régulière. v Total fr. 384,239-77 Et les dépenses ordinairsà 296,523-36 dépenses extraords 27,700-00 fr. fr. 324,223-36 60,015-41 On aurait un excédant de Où serait le mal Si au contraire on tient introduire 60,000-00 pour faire face des besoins imprévus, les 60,000-00 fr. figurant aux dépenses, on aurait Recettes ordinaires fr. 95,858-58 Id. extraordinaires 288,381-19 fiv 384,239-77 Dépenses ordinaires fr. 296,523-36 Id. extraordinaires 87J00-00 fr. 384,223-36 Excédant fr. 16-41 Ces deux projets de budget nous paraissent mieux et plus régulièrement libellés que celui que nous analysons. Aux dépenses ordinaires, art. 3 Secours mensuels en numéraireil y a une augmentation de 3,000 fr. sur les années précédentes, en vue de parer l'augmentation toujours croissante de deman des de secours. Ces demandes, dit la notice, se multiplient d'année en année. Mais l'Administra tion cliai'itable, prévoyant que des secours trop largement accordés ne deviennent un appel in direct aux indigents étrangers, n'accorde de se cours qu'avec la plus stricte prudence. Nous ne pouvons qu'approuver cette façon d'agir. Sous réserve de l'observation faite ci-haut et qui n'enlève rien au mérite d'une gestion, en tous points régulière^et prudente, nous vous propo sons, MM., d'approuver les comptes et d expri mer l'Administration charitable nos sincères remercîments. 16 Mars 1889. La. discussion est ouverte sur les conclusions du rapport. Pendant de longues années, dit-il, j'ai eu l'honneur d'être rapporteur de la comptabilité des Hospices. J'ai en cette qualité examiné fond, les comptes et les budgets qui, il faut le reconnaître, sont dressés avec une grande régu larité, et toujours il m'a paru qu'il y avait de la part de la Commission administrative une cery taine timidité dans la fixation des chiffres ffu budget. La Commission semblait toujours crapn(jre ?ue ses ressourças ne fussent pas suffisant^ pour^ aire face aux dépenses et j'ai touj Wn^emarqué que le petit excédant de recettes sur les dépen ses du budget devenait la clôture du compte un gros excédant. Il en sera probablement de même cette fois-ci. Cela témoigne de la part de MM. les adminis trateurs une grande prudence et une circonspec tion que. l'on ne saurait blâmer. Après un échange d'observations entre divers membres, les comptes et budget sont approuvés l'unanimité moins une voix des membres pré sents. (M. Vandaele déclare s'abstenir au vote en sa qualité de membre de l'administration inté ressée.) (La suite et fin au prochain n°.) L'année dernière, propos des examens élec toraux, nous avons signale certaines irrégularités commises par les cléricaux dans la désignation de témoins auprès des jurys d'examen. Nous avons rappelé les instructions ministé rielles du 19 Avril 1884, conçues comme suit: il va de soi, d'ailleurs, que chaque électeur ne peut participer la désignation que d'un seul témoin. Mais, comme s'y prennent MM. les cléricaux, pour leur plus grande facilité et autres raisons qui leur sont le plus profitables, chaque électeur désigne autant de témoins que le comportent les besoins du moment. Jésuitiquement, c'est juste, puisque chaque électeurne désigné qu'un témoin la fois mais rationnellement, c'est-à-dire, léga lement, c'est faux, puisque chaque électeur en désigne autant qu'il en est besoin. Nous engageons nos témoins bien vérifier les délégations qui seraient présentées au jury d'ex amen et nous les prions de nous signaler tout ce qui leur paraîtrait irrégulier. Les compositions des candidats d'Ypres seront examinées dans les localités suivantes Ie Canton d'Ypres les compositions françai ses, par le jury du canton de Celles (arr. de Tournai) les compositions flamandes, par celui du canton de Dixmude. 2e Canton d'Ypres: les compositions françaises, par le jury de Binche (arr. de Charleroi) les compositions flamandes, par celui de Hamme (arr. de Termonde). Le jury du lr canton d'Ypres aura se pro noncer sur les compositions des candidats du canton de Beveren (Termonde) et celles des can didats flamands qui se seront présentés Rœulx (arr. de Mons). Le jury du 2e canton d'Ypres devra examiner les épreuves des candidats du canton de Wester- loo (Turnhout) et des candidats flamands qui se seront présentés Perwez (Nivelles). Voici la composition des jury s appelés appré cier les compositions des deux cantons d'Ypres. Jury du canton de Celles (Tournai) Prés M. DelméeE.,bourgmestre Molembais. Secrét: M. Rombeau, institutèur Hérinnes. Memb M. Ferrain, instituteur Mourcourt. Jury du canton de Dixmude Prés M. Vermeersch H., conseiller provincial Dixmude. Secrét M. Alleman A., instituteur Clercken. Memb M. Veys Jos., directeur de collège Dixmude. 4 Jury du canton île Binche: Prés M. Mercier, juge de paix-Binche. Secrét: M. Dardenne§rinstituteur Buvrinneet Mefmb M. Bqe loekeinstituteur Binche Ju£y du canton d'Hamme .Prés 0e Goyter Edm., notaire Hamme. Secrét M. Robberecht, instituteur Hamme. Memb M. Hoogstoel A., instituteur Hamme. ,-.v Recettes ordinaires. Conclusion. En, laissant les recettes extraordi naires la somme de fr. 95,858-58 et les recettes ordinaires 288,361,19 M le Président est d'avis que les comptes peu vent être approuvés par le Conseil. M. l'Échevin Cornette partage cette manière de voir mais il persiste néanmoins croire que cette manière de procéder est vicieuse et que mieux vaudrait, ainsi qu'il l'a dit dans son rap port, déduire une partie des recettes pour les porter en dépenses. Examens Électoraux. Pour la suite dès nouvelles locales, voir notre supplé- ment a la S" page.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3