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SURDITÉ
Fêtes de la Mi-Carême.
CAVALCADE A HAZEBROUCK.
Met Woensdag, ln Mei
aanstaande zal de BANK
VAN KORTRIJK zijne
bureelen verplaatsen en
openen nummer 52, Boter-
straat.
A dater du Mercredi, V
Mai prochain, les bureaux
de la BANQUE
DE GOURTRAI seront
transférés rue au Beurre,
n° 52.
État-Civil dTpres,
Marché d'Ypres.
Dietsche Watande. Tijdschrift voor kunst
en zedegeschiedenis. 6 livraisons. - Gand et
La Haye 1888.
Documents concernant les relations entre le
duc d'Anjou et les Pays-Bas, 1574-1583, par J.
Millier et A. Diegerick, tome I. Utrecht 1889.
L'orgue ancien et moderne avec gravures, par
le chanoine Couwenbergh, de l'abbaye d'Aver-
bode. Lierre 1889.
Un arrêté royal autorise le Conseil Communal
de Wytschaete aliéner, par voie d'adjudication
publique 1° une propriété bâtie mesurant 4
ares 80 centiares; 2° une propriété bâtie mesu
rant 6 ares 60 centiares 3° un terrain bâtir
mesurant 1 are 80 centiares, le tout évalué
7,390 fr., pour couvrir les frais de construction
des locaux scolaires.
POPERINGHE
le 29 Mars 1889.
Le Budget de 1889
Après informations, prises une source di
recte il nous a été assuré que l'apothicaire
Yanden Berghe, grand l.ama de notre Conseil
Communal, et l'avocat manqué n'ont pas encore
eu le temps de s'occuper du budget.
Nous ne rendons pas cependant tous les con
seillers responsables de cet inqualifiable retard,
car un de ceux-ci nous a déclaré, la semaine pas
sée, qu'avec un autocrate entêté comme M.
Purgos, flanqué d'une nullité de l'espèce de son
collègue Félix, il n'y avait rien attendre de
bon.
En attendant donc qu'il plaise ces Messieurs
de rentrer dans la légalité, nous continuerons
signaler quelques faits qui se sont passés depuis
les fêtes de Bienfaisance qui ont eu tant de suc
cès Poperinghe.
On nous rapporte qu'un des chefs du clergé,
ayant faire une distribution de pains aux élè
ves de certaines écoles pieuses, après avoir con
staté que des enfants s'étaient amusés voir
passer la cavalcade, a forcé ceux-ci demander
pardon, genoux, pour le grand méfait qu'ils
avaient ainsi commis.
Que vont dire de cette manière d'agir les prê
tres du collège qui ont permis leurs élèves de
se mettre aux fenêtres pour voir défiler le cor
tège Gare aux récriminations de celui qui a
forcé les enfants se prosterner devant lui, car
il n'est pas le premier venu
D'après le mandement du Carême, il est dé
fendu, les jours de la semaine, de manger plu
sieurs fois de la viande, le même jour il est
encore défendu, les jours de jeûne, de prolonger
le repas principal au-delà de deux heures
Or, voici ce qui vient d'arriver, le premier
Lundi du Carême, alors que le Cercle Musical
les Amis réunis passait devant la maison d'un
boucher catholique qui, après avoir, un des pre
miers, pris l'engagement de faire partie du cor
tège, avait, au dernier moment, trahi ses amis
pour ne pas être déshérité par une vieille parente.
Au moment du passage de ses anciens com
pagnons, il se présenta eux, suivi de deux
aiae-bouchers en tablier blanc. L'un portait de
la bière; l'autre un énorme plat rempli d'allé
chantes tranches de jambon.
Le lâcheur les engagea se rafraîchir et
manger un morceau, mais les membres du Cercle
des Amis réunis refusèrent dédaigneusement
l'offre faite par un traître. Après cet échec,
celui-ci s'adressa d'autres personnes se trou
vant sur le char qui suivait, et qui, sans la moin
dre arrière-pensée, acceptèrent le régal offert.
De là, grand scandale dans le clan des tonsu
rés et des dévotes Manger deux fois de la viande,
un jour de Carême, quelle horreur
Les pauvres écossais qui commirent ce crime
pouvaient, leur décharge, invoquer bien des
circonstances atténuantes et il n'en était certai
nement pas de même, quand, quelques jours
auparavant, un derviche catholique avait fait
choix du Mercredi des Cendres, jour de jeûne et de
pénitence par excellence, pour offrir ses amis
un véritable festin de Balthazar.
Le repas, arrosé par les vins les meilleurs et
les plus généreux, provenant des récents hérita-
fes captes dans ces derniers temps, commença
heure et dura jusqu'à 6 heures.
Mais, ce n'est pas pécher que de pécher en ca
chette, et les convives ne quittèrent leur saint
amphitryon que couverts de bénédictions et en
se donnant probablement rendez-vous pour le
Vendredi-Saint suivant.
Personne ne fut scandalisé et cependant celui
qui, raison surtout du caractère dont il se
trouve revêtu, se permet de faire choix du jour
où le jeûne doit être observé de la manière la
plus rigoureuse pour organiser de pareilles ri
pailles, est cent fois plus coupable que les écos
sais qui, le Lundi dans l'après-dîner, se sont
permis, sans arrière-pensée, de manger une bou
chée de jambon.
Nous laissons nos lecteurs le soin de tirer la
morale de cette histoire.
Depuis le succès si bien mérité que M. De-
bergn a obtenu comme Directeur de la musique
des a Amateurs réunis dont l'exécution a été
tant admirée dans la Cavalcade, M. Yerhaeghe
ne dort plus que d'un œil et M. Wertz, déjà si
compromis auprès de ses maîtres, depuis qu'il
a traité avec si peu d'égard les congreganistes,
s'est donné, lui-même, le coup de grâce en of
frant, au dernier moment, la fédération de
Bienfaisance qui l'a dédaigneusement refusé, le
concours des meilleurs artistes du K. K.
Aussi avons-nous appris, sans surprise que ses
jours sont comptés et qu'il ne lui reste qu'à faire
ses paquets et se préparer retourner dans son
pays.
Un châtiment exemplaire de la part de l'avo
cat manqué et de sa clique devait être la consé
quence d'un si noir forfait.
Nous venons d'apprendre également d'une
manière toute confidentielle par un de nos
excellents amis qui appartient au K. K., que le
même sort est secrètement réservé la plupart
des jeunes gens qui, contrairement la volonté
de Félix et de ses maîtres spirituels, se sont per
mis de faire partie du petit groupe artistique
ayant figuré dans le cortège. On n'attend qu'une
occasion, voir même un prétexte pour chas
ser ignominieusement, comme traîtres ceux
qui ont poussé l'audace jusqu'à se permettre de
sympathiser avec leurs concitoyens Philharmo-
nistes
L'attitude du seigneur Félix leur égard, ne
laisse pas le moindre des doutes sur ses inten
tions, et déjà l'antipathie qu'il a vouée ses
sujets rebelles s'est déjà plusieurs reprises fait
sentir.
Dernièrement encore, en passant devant l'un
d'eux, il lui a tourné grossièrement le dos.
On n'attend qu'une circonstance pour les ren
voyer du séjour enchanteur où trône, en vrai
despote, celui que le clergé a destiné devenir
le cnef administratif des Poperinghois.
Mais, plus malins que leurs oppresseurs, nous
en connaissons plusieurs qui, fatigués de s'en
tendre journellement, pour les moindres futili
tés, menacer dans leurs intérêts/ont déjà bouclé
secrètement leurs malles et qui, la prenjièfe
parole malsonnante qu'on se permettra de leur
adresser, prendront les devants et quitteront^
sans regret, une société dont tout ce qui a un
peu de dignité et de caractère se trouve forcé
ment exclu.
Le rhume le plus opiniâtre cesse en peu de jours si
l'on fait usage de deux Qfpsules Guyot chaque repas.
Ces capsules sont blanchi,- et sur chacune est écrit le nom
Guyot. Prix 2 fr. 50 le flacon. Maison L. Frère,
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Aller.
Matin.
Ypres, Dép. 11 h. 11
Vlamertinghe, 11 18
Poperinghe, 11 28
Abeele, h. Belge, 11 40
Godewaersveld',n.rr. 11 50
Caestre, 12 00
Hazebrouck, Arr. 12 10
Prix des places.
Poperinghe,
Retour.
Soir.
flazebrouck, Dép. 6 h. 25
Caestre, 6 35
GodewaersveF", h. t. 6 50
Abeele, h. Belge, 7 15
Poperinghe, 7 25
Vlamertinghe, 7 35
Ypres, Arr. 7 40
Aller et retour.
Ie cl. 2e cl. 3e cl.
fr. c. fr. c. fr. c.
3-00 2-00 1-50
2-00 1-50 1-00
It-85 1-35 0-95
1-45 1-10 0-80
du 22 au 29 Mars 1889.
Naissances: Sexe masculin, 6; id. féminin, 0.
Langbeen, Marie, 29 ans, institutrice, célibataire, rue
des Chiens. Wickaert, Louise, 70 ans, sans profession,
veuve de Corneille Lebbe, rue Longue de Thourout.
Charlez, Angélique, 90 ans, religieuse, rue S1 Jacques.
Kestelyn, Virginie,-73 ans, religieuse, rue deMenin.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masc. 5 id. fem. 3.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
30 Mars 1889.
NATURE
quantités
prix moyen
poids MO"
vendues
PAR
de
des
cent
l'hecto
CRAINS ET DENREES
kilogrammes
kilogr.
litre.
Froment
10,800
19 75
80
Seigle
1,700
14 75
73
Avoine
900
15 50
44
1,600
21 00
80
Féveroles
2,600
20 00
80
Pommes de terre
6,000
8 50
Beurre
Œufs le quarteron
10,030
280 00
1 50
Bruxelles, 27 Mars. Houblon d'Alost 1888.
fr. 25 32 Poperinghe-ville, 35 40; Poperii®
ghe-village, 35 40.
Londres, 25 Mars. Affaires très restreintes
et prix faibles, excepté pour les bonnes qualités
indigènes, lesquelles sont rares et fermement
soutenues en valeur.
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