ZAAILAND, LANDGOEDEREN, en Zaailanden GLSCHIEDENISSEN Emile Van Âerde, Chronique judiciaire. Nouvelles agricoles. VERPACHTING DIJNSDAG 28 MEI1889, OEFINITIVE TOEWIJZING H. 14-52-28 C. LES IMPRIMES OFFICIELS l'homme tout entier, dans la religion, la politi que, la littérature, les arts, la science et l'indus trie. Pour qu'il y ait progrès il faut la fois la permanence et le renouvellement, la continuité et l'évolution. M. le comte de Chambrun évite ainsi les inconvénients où tombent les esprits étroits et courts d'un côté l'Immobilité qui est la mort, de l'autre l'instabilité qui est le chaos. Pour que la grande œuvre s'accomplisse il faut que tout ce qu'il appelle avec bonheur l'âme de la patrie française et son principe vital s'amé liore la fois, c'est-à-dire 1 armée, l'agriculture etc. L'histoire de la Grèce, de Rome, de la Re naissance et des siècles modernes les plus fa meux, lui a révélé que non-seulement la force, mais l'intelligence elle-même n'est pas le plus énergique et le plus sûr facteur de la civilisa tion leur plus Ibrillant épanouissement touche de près la décadence irrémédiable, quand la religion chrétienne n'intervient pas comme prin cipe de conservation ou de résurrection. M. le comte de Chambrun, avec une fermeté qui fait honneur sa pénétration politique, autant cju'à sa foi, en conclut qtie la religion doit etre libre, c'est-à-dire que son chef doit être souve rain indépendant sur le patrimoine que lui ont légué les siècles et la sagesse de nos pères. C'est ainsi que M. le comte de Chambrun a toujours envisagé la politique en philosophe chrétien, pour qui la vraie grandeur n'est pas dans le bien-être matériel, mais dans la liberté morale qui rend l'homme responsable, daîis la générosité qui se dévoue et se donne en un mot dans la perfection que produisent la foi, l'espé rance et la charité, dont les statues décorent sa noble demeure. C'est encore en philosophe d'une élévation et d'une profondeur étonnantes qu'il traite l'es thétique générale et chacun des beaux-arts en particulier. Il les classe et les caractérise par la puissance plus ou moins grande qu'ils ont d'ex primer l'âme humaine. C est là, pour l'artiste psychologue, la mesure des écoles, des maîtres et des œuvres; qu'il s'agisse de poésie, de musique, de peinture ou de sculpture. Ceux qui ont peint la nature tout entière, comme Shakspeare, sont les premiers ceux qui n'ont su rendre que cer tains états d'âme individuels ou sociaux, comme Musset, n'occupent que le dernier rang. M. le comte de Chambrun parcourt en maî tre le domaine complet des beaux-arts dont il possède merveille la magnifique synthèse et les plus gracieux détails. Aussi que d'aperçus lumineux et féconds, que de rapprochements ingénieux et nouveaux jetés en passant, comme des flots qui jaillissent d'eux-mêmes d'une source surabondante mais il faut écarter mes souve nirs si je me laissais entraîner citer et commenter, je n'aurais jamais fini. Nos artistes devraient méditer ces pages où un connaisseur hors ligne a condensé le résultat de ses études, de ses réflexions et de son expé rience; ils y trouveraient de nobles et belles con ceptions. Ils pourraient y apprendre aussi ce qu'il faut penser de la musique scientifique, des criptive ou historique, et, en général, de ce réa lisme grossier qui s'épuise copier l'inimitable politique ne peuvent se passer des autels. Dans les jugements très personnels et d'une justesse remarquable que M. le comte de Cham brun porte sur les plus grands génies, les plus grands siècles, et les plus grands peuples de l'humanité, on devine ses 'préférences pour la beauté de l'intelligence et la vaillance du cœur. Dans tout ce qu'il écrit sur la France, sa chère Gallia, dans ses vives sympathies pour le siècle de Louis XIY, qui fut le plein épanouissement de ce génie français qu'il analyse avec tant de précision et de finesse, dans son mépris pour la Révolution, qui ne futf, comme la Réforme, qu'une Oeuvre de mort et une déviation dans ses tristesses aux jours de nos désastres, dans ses abattements qui lui arrachent ce en finis Galliœ,finis Europœ Dans sa confiance renaissante malgré tout, toujours enfin on sent l'âme d'un patriote ardent et éclairé qui craint, parce qu'il connaît le nom bre et la profondeur de nos blessures, mais qui espère encore, parce qu'il compte sur les res sources intarissables de la France et parce qu'il aime. Je me suis laissé entraîner beaucoup plus loin que je n'avais prévu par les souvenirs que j'ai gardés de cette œuvre si riche et si une dans son originale beauté. Au fond, M. le comte de Chambrun n'a jamâis cessé de regarder et d'étu dier, des plus hauts sommets, la rencontre de la nature et de Dieu dans l'âme humaine. Politique, littérature, arts, histoire, voyages, contempla tion du monde et de soi-même, tout aboutit là, parce que tout est là, et parce que les esprits logiques et vigoureux ont un besoin impérieux de concentration et d'unité. Je m'arrête enfin, mais non pas cependant avant de vous avoir remercié encore une fois de m'avoir fait connaître un si beau et si puissant esprit. Je n'en perdrai pas le souvenir et je re viendrai au livre, bien persuadé néanmoins que l'œuvre ne vaut pas l'homme et que je n'ai en tendu que des notes éparses d'un magnifique concert. J'ai fait comme le pèlerin qui s'arrête fiour jouir de la suave harmonie, dont le vent ui apporte par intervalle quelques échos brisés et lointains. Merci vous qui m'avez procuré ce plaisir et ce profit. J'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble serviteur in extenso.-a G. Bouteland. On nous écrit de Furnes On vient d'écrouer la maison de sûreté le vicaire de l'une de nos communes voisines, récemment condamné par la Cour d'appel de Gand trois mois d'empri sonnement du chef de faux en écritures publi ques. Ce vicaire avait falsifié les billets de contributions d'un habitant de 8a commune, afin de le faire admettre sur les listes électorales. LA RÉCOLTE. Les pluies de ces derniers jours ont fait tort aux seigles, dont la venue était trop forte; dans les bonnes terres surtout les dégâts sont plus considérables. Les froments continuent bien se présenter. Les pluies ont, par contre, fait le plus grand bien aux avoines et aux autres fourrages. La levée de la betterave ne s'annonce pas bien il faudrait de la chaleur. En France, les blés, quelques exceptions près, viennent bien. Les seigles ont épie dans d'excellentes conditions en un mot, 1 état gé néral de toutes les céréales en terre est fort satisfaisant et les apparences sont sensiblement meilleures qu'il y a un an pareille date. Les colzas sont beaux, la fleur a réussi. Les foins, les trèfles, comme toutes les prairies, d'ailleurs, poussent vigoureusement. A Anvers, depuis huit i ours, le marché pour les froments est resté calme sans changement notable dans les prix. Les affaires se bornent aux besoins immédiats de la consommation. A livrer, offres abondantes, mais peu d'acheteurs. Les seigles et orges sont par continuation fort calmes vente difficile. Les avoines disponibles sont fermes et demandées. HOUBLONS. La position de l'article houblon dans les dif férents pays de production reste calme, et la demande se borne aux besoins de la brasserie, qui n'achète que pour sa consommation immé diate. Les jeunes plantes de houblon se trouvent jusqu'ici dans de bonnes conditions, mais une époque aussi peu avancée de l'année, la pro chaine récolte ne peut naturellement encore être l'objet d'aucun commentaire. Burgerlijke Godshuizen van IJperen. ten 8 urc voormiddag, in de Zittingzaal van het Belle Gods- huis, door het ambt van den Notaris TITECA, te IJperen. Mv v: g A. VANDEABERGIIE, Chirurgien-Dentiste Diplômé, Une tin Lombard, 19, Yprès, Maandag 27 Alei 1889, ten 3 tire namiddag, in d'herberg het Gemeente-Huis te Pervyse, zal de Notaris VAl\DEi\BEHGHli voornoemd, overgaan tôt de In ccne zitting ALLERBESTE doorsneden van den sleenweg van Nieuwpoort naarBrugge. en 12 hect. 04 a. 15 c. UITMUNTENDE te Bamseapelle, houdende aan de weg naar S'-Jooris en door de Beverinckvaart aan den IJzer, Deze partie Zaailand op Bamsea pelle is bekend voor de besle steen- grond (wit steen) van geheel de omstreek en van gemakkelijk ver- voer, al den IJzer. Al gebruikt bij d'heer Tavernier en Madame W" Coene-Tavernier, tôt 1* October 1891 Aile inlichtingen te bekomen bij de Notarissen DHUVETTERE, t'IJper, en GLORIZ, te N leuwkerke. On peut se procurer chez IMPRIMEUR-LIBRAIRE, 20, rue au Beurre, 20, TOUS l'usage de MM. les Secrétaires et Receveurs communaux. VERSCHENEN TEN BUREELE DEZES WONDERLIJKE EN KLUCHTIGE MERKELIJK VERBETERD. Schoon boekdoel van 133 bladzijden, ten prijze van 70 cn. Communiqué.) alost, 18 Mai. Notre marché de houblons est redevenu moins actif, et dans le courant de la semaine écoulée il ne s'est traité que quelques lots de détails. Les prix restent néanmoins sou tenus, et comme le stock en houblon d'Alost 1888 n'a pas une grande importance, les vendeurs sont par continuation peu nombreux. Les prix varient de 20 30 fr. par 50 kil., selon qualité et marques, et pour le houblon d'Alost de pro chaine récolte, livraison Octobre-Novembre, il se présente toujours des acheteurs fr. 50 et 52, avec peu ou point de vendeurs. VAN op van den notaris TE PEU VYSE. Dentiste de F Institution Royale de Messines, EN FACE DE LA HUE DE L'ÉTOILE. A consulter tous les jours, de 9 5 heures, le Dimanche excepté. Pose de Dents et Dentiers artificiels, Extrac tions, Plombages, et Redressements d'après les meilleurs systèmes. van te MA l>TWEKEt\& VEii E, E. LA MM V- MA TUEE VAN OUDS VOORGEVALLEN BINNEN DE STAD IJPEREN. zevende uitgave. f

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3