SURDITÉ
POPERINGHE,
Nouvelles diverses.
État-Civil dTpres,
Marché d'Ypres.
1. MM. Dillies, Yarvar.
2. Verkinderen, Syra.
3. Herbau et BoucqueyEnginus.
4. id.
5. id.
G. Cnudde,
7. De Meydts,
Montiare.
Fil d acier.
Almaviva.
Hashy.
Lamecque.
Uriël.
Monarque.
Malinois.
Navette.
Estella.
Destinée.
Oubliette.
Glaneur.
Priesta III.
8. Mestdagh,
9. Van Ackere,
10. Leclercq,
11. Coddens,
12. Callaert,
13. Vanderhaege,
14. Lauwers,
15. Callaert,
16. C. Bethune,
17. Lambert,
4e Coubse. Prix de la ville, 600 fr.
(Course plate réclamer) 1,600 mètres environ.
1. MM. Bon VanLoo, Lowna, 1,500 fr.
2. de Lichtervelde. Lully, 1,000
3. de Lophem, Idylle, 2,000
4. Liénart, Percaut, 2,000
5. Sir Franck, N.de Truth, 2,000
6. a Little Miss "Werlock.
2,000
1. MM. Dillies, Varvar.
2. Lambert, Pas de Chance III.
3Herbau et BoucquoyEnginus
4. Verstraete, Navette.
5. Poelman, Pulandy.
6. Van Ackere, Uriël.
7. Leclercq, Monarque.
8. Callaert, Navette.
9. Dassonville, Mlle Mahéru.
10. Van Canneyt, Diva.
La Commission du Sport Hippique de cette
ville a l'honneur d'informer le public, qu'elle
acceptera., jusqu'au Diuianclie, 20 o4, midi
précis, chez son secrétaire, M. Onraet-Parret,
rue delà Prison, les soumissions cachetées pour
le buflet principal et pour les quatre buvettes
établir dans la Plaine, le jour des Courses, fixées
au 2 Juin prochain.
J. ONRAET-PARRET.
le 24 Mai 1889.
Le Budget de 1889.
A la somme totale des recettes extraordinaires
détaillées au budget de 1889 (titre II, VII) nous
avons omis d'ajouter le produit de certaines
aliénations d'immeubles faites pendant ces der
nières années.
Nous regrettons que, faute de renseignements
suffisants, nous ne puissions pour le moment
mentionner seulement 1° la vente de l'ancienne
caserne des pompiers, avec maison et dépendan
ces, faite en 1879 MThery et qui a produit la
somme de 9,000-00
2° La vente de la maison éclusière,
figurant dans le budget de 1886 pour
une valeur de 373-00
N. B. Cette propriél achetée en 1874
M. Vandeu Boogaerde avait coûté
la ville 9,163 francs
3° L'aliénation d'une maison dont le
produit, porté au budget de 1886,
s'élève la somme de 4,700-00
4° La vente d'une autre maison dont
le produit, porté en recette extraordi
naire dans le budget de 1888, est de 4,050-00
Ces diverses sommes font un total de 18,123-00
Ajoutées aux emprunts contractés depuis
l'élimination du conseil de MM. Van Merris et
Roelens, elles portent 413,123, la somme dont
les édiles Poperinghois ont pu disposer.
Si nous étions en possession de toutes les piè
ces de la comptabilité communale, nous aurions
probablement encore mentionner d'autres
aliénations, mais nous ne pouvons citer que
ceUes qui nous sont connues.
H en est de même des nombreux subsides ac
cordés depuis dix ans, tant par la province que
par l'Etat, comme remboursement d'avances
faites par la ville et qui tous devraient être ajou
tés au chiffre cité plus haut.
Tout cela plaide en faveur de la thèse que
nous soutenons et qui consiste prétendre que
l'énorme somme que nos édiles ont dépensée
depuis que, sans le moindre contrôle, ils se
trouvent au pouvoir, au lieu d'avoir été em
ployée, comme la loi l'exige, des travaux ex
traordinaires, a été annuellement confondue
avec les recettes ordinaires. Cette manière d'agir
doit infailliblement conduire la ville la ban
queroute et force nos édiles lever des impôts
extraordinaires pour reculer autant que possible
le moment où elle sera déclarée.
La dernière fête de la milice sacrée du K.K.
a été célébrée cette année d'une manière toute
particulière.
Voici ce qui s'est passé pendant les deux jours
que nos bons pompiers ont été en liesse aux
trais des contribuables Poperinghois et qu'ils ont
fêté leur saint patron.
Les fêtes ont commencé par la célébration
d'une messe militaire laquelle M. le Bourg
mestre ainsi que son échevin l'apothicaire
VandenBerghe ont bien voulu assister.
Nous ne nous étendrons pas sur l'exécution
des morceaux de musique faite par les artistes
de Félix pendant, le cours de la cérémonie reli
gieuse nous nous contenterons de constater
que presque tous les anciens amateurs qui, du
temps de M. Maerten, faisaient la force artisti
que de cette musique, l'ont quittée.
11 ne reste plus, quelques rares exceptions
près, que de jeunes recrues qui devront encore
apprendre beaucoup avant d'avoir acquis les
connaissances musicales nécessaires pour faire
une exécution convenable. Aussi le bon Dieu
aura-t-il été très peu flatté d'entendre la caco
phonie qu'on est venue lui donner dans son
temple.
Dans l'après-midi nos soldats citoyens, précé
dés de la musique du KK., ont été conduits
un cabaret dans le voisinage de la ville où un tir
leur a été offert.
Il y avait 50 francs de prix c'était bien
maigre pour tant de tireurs Quelle belle
occasion pour le nouvel officier de ce corps, le
signor Félix, (millionnaire...!), de prouver qu'il
était devenu généreux Il n'a pas voulu en pro
fiter et une fois de plus il a été maladroitement
parcimonieux.
Le soir, un souper, payé par les contribuables,
a été servi, 8 heures, au KK. Comme nous
l'avons déjà fait observer, grâce l'augmenta
tion du subside que la ville a accordé aux artis
tes de l'avocat manqué, les musiciens ont pu en
prendre leur part. Ils l'ont prise de telle façon
que le lendemain, plancher et nappes s'en sont
bien désagréablement ressentis.
Le souper, malgré qu'il fut présidé par notre
vénérable Bourgmestre, a laissé beaucoup dé
sirer au point de vue de la tenue.
Au dessert, personne n'a eu la politesse de
boire la santé du chef de la ville et de le re
mercier de l'honneur qu'il avait fait la com
pagnie des pompiers de bien vouloir assister
leur fête culinaire.
C'était une belle occasion donnée au lieute
nant Félix de montrer son éloquence ses su
balternes.
Après le départ de M. Berten qui a quitté la
réunion de bonne heure, pompiers et musiciens
ont continué la noce, chantant des chansonnettes
faire rougir un sapeur et faisant un tel vacar
me que tout le voisinage du K.K. n'a pu en dor
mir.
Le lendemain nos beaux pompiers, sous le
commandement du brigadier de la gendarmerie
ont fait une promenade militaire et se sont diri
gés du côté de Westoutre.
Un de ceux-ci nous a assuré que rien n'a été
négligé pour les amuser. Parmi les distractions
les plus goûtées se trouvait une course aux ânes,
organisée par le lieutenant Félix, qui, en guise
de récompense, avait conçu la généreuse idée
d'offrir aux vainqueurs quelques-unes des vieil
les culottes qu'il a usées sur les bancs de l'Uni
versité
La fête enfin s'est terminée le soir par une
suite non interrompue de libations et par une
nouvelle édition de chansonnettes du calibre de
celles de la veille.
Voilà comment les hommesduK.K.s'amusent!
Voilà ce que nos cagots appellent des sociétés
vertueuses où les parents peuvent avec tranquil
lité envoyer leurs enfants
.aitgUe.
Une manifestation des plus touchantes, orga
nisée par le cercle des X avec le concours aes
sociétés des Langhoirs-Victorinen, des Roeys-
sche Barbaristen, de Ste Anne et de S1
Léonard, a eu lieu le 19 de ce mois dans notre
ville.
Elle avait pour but d'offrir un témoignage de
gratitude M. Debergh pour le zèle qu il a mis,
lors de la dernière fête de Bienfaisance, orga
niser et diriger la petite phalange artistique
c^ui dans le cortège a remplacé la musique du
La fête a réussi au-delà de toute attente.
Nous regrettons que l'espace restreint dont
nous disposons dans ce journal ne nous permette
pas aujourd'hui de nous étendre longuement sur
cette fête dont nous rendrons, dans notre pro
chaine correspondance, un compte-rendu dé
taillé.
Le grand nombre et la qualité des personnes
qui ont pris part la manifestation sont une
protestation énergique contre ceux dont le seul
but Poperinghe est de s'opposer tout ce qui
tend relever notre ville et y faire revivre le
commerce(Pour être continué
-'«coecccctti.—
et bourdonnements dans la tête.
Mariages
Décès
3e Coubse. Prix de VYperlée.
Course internationale au trot monté 800 fr.
3,000 mètres minimum.
réclamer,
5e Coubse. Prix de la Plaine, 800fr.
International au trot attelé, 4,000 mètres mini
mum.
potjb le comité,
- x Le Secrétaire,
(suite).
(Pour être continué).
M. MEIER, dentisle de Courlrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez M"" veuve Van Kemmel,
Grand'Place, S.Ypres, où il seraà consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro
chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser
chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris.
du 17 au 24 Mai 1889.
Naissances Sexe masculin, 4 id. féminin, 5.
Vangheluwe Ignace, cultivateuret Baert, Barbe,
couturière.
Willaerl, Angélique, sans profession, 67 ans, céliba
taire, Porte du Cloître. Gesquiere, Mélanie, dentellière,
58 ans, épouse de Liévin Danse, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masc. 2 id. fem. 3.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
25 Mai 1889.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES
quantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
PAR
cent
kil0gr.
poids mo"
de
l'hecto
litre.
15,300
18 50
80
2,100
14 00
73
Avoine
400
16 00
44
200
19 50
80
Féveroies
1,800
18 50
80
Pommes de terre
J ,000
7 00
Beurre
20,050
260 00
OEufs ie quarteron
1 60