Le Journal pour Rien COURSES D'YPRES. Nouvelles diverses. Ckronique religieuse. Dimanche 2 Juin 1889. Chemin de fer. Le clairon i mois 2 tr., trois mois 6 tr., six moi3 12 fr.,un an 24 flr. Le Journal d'Ypres annonce que le temps et l'espace lui manquent pour répondre un nou vel article du Progrès au sujet des 14. Il fait ses réserves Ah ça de quel côté se trouve la scie répétition, pour nous servir de l'élégante ex pression du pieux menteur A ses chiffres fan taisistes nous substituons des chiffres véritables, des chiffres officiels. Nous prouvons nos soutène ments par a b. Lui, au contraire, raisonne en Îiartant de cet axiome-ci La ligne courbe est e plus court chemin d'un point un autre. Ce n'est pas facile démontrer aussi comme il s'évertue Et il lui faut le dernier mot, il n'y a pas dire. Dans tout cela, cherchez la scie Le Journal d'Ypres, toujours aimable, et sou vent sentencieux dans son amabilité, dit que le Progrès est rédigé par des imbéciles ou qu'il a prend tous ses lecteurs pour des idiots.Qu'il a n'y a pas sortir de là. a Le dilemme est raide et, venant de M. Crac, il nous touche au coeur, car il ne peut qu'être frappé au coin de la plus éclatante vérité. Aussi nous faisons-nous un devoir de nous expliquer et de nous excuser auprès de nos lecteurs. D'abord, nous protestons contre le second membre du dilemme et nous jurons nos grands Dieux que jamais il n'est entré dans notre pen sée de prendre nos lecteurs pour des idiots. Le contraire seul est vrai. Voilà donc nos lecteurs réhabilités. Reste l'autre imputation les imbéciles qui rédigent le Progrès. Hé bien, si cela est, tant pis, c'est malheureux pour nous, mais nous n'en pouvons rien. Tous les journaux ne sont Sas rédigés par des parangons d esprit,de sagesse, e bon sens et de science comme le Journal. Hé oui, c'est connu, tout l'esprit est condensé dans le cerveau du rédacteur de la pieuse feuille, c'est un fait acquis, irréfutable, il n'y a qu'une voix là-dessus, et c'est la sienne. Au revoir, Narcisse Comme nous l'avions annoncé dans notre der nier numéro, la troupe de M. Léo Philippe a représenté hier au soir sur notre scène le beau drame d'Ennery, Martyre. La pièce a été bien rendue. Quelques passages émouvants ont été admirablement interprétés. Sous le rapport des ressorts dramatiques, Martyre est admirable. Certaines situations sont poignantes. Le public, un peu clair-semé (il faut tenir compte de la saison) a été fort satisfait. Il y aura des élections partielles Dimanche prochain, pour le bataillon ae la Garde Civique active de cette ville. Nous apprenons que demain Jeudi, jour de l'Ascension, la musique des Sapeurs-Pompiers se fera entendre au Parc, midi. Voici le programme de ce concert 1. Emin-Pacha, marche, Wittebroodt. 2. Ouverture Zum, Volksfest, Cari. 3. La Babillarde, Eilenberg. 4. La Traviata, fantaisie, Verdi. 5. The Mikado, valse, Sulison. VILLE D'YPRES. CONSEIL COMMUNAL. 1. Communications. 2. Taxes communales arrêt définitif des rôles pour la taxe sur les chiens et sur les chevaux. 3. Hospices cahier des charges pour location de propriétés rurales. 4. Vente terrain M. Berghman. 5. Propriétés communales location du local de la Chatellenie. 6. Voirie proposition de reprise par l'Etat de la rue d'Elverdinghe et d une partie de la Êlace Vandenpeereboom jusqu'à la rue au leurre. 7. Fête communale nomination d'une com mission. On écrit de Lokeren au Journal de Gand Il y a quelques jours, un prêtre-professeur a quitté furtivement notre ville pour une desti nation inconnue. Ce départ lui a été imposé après la constatation de certain flagrant délit commis en compagnie d'une demoiselle, dans un jardin contigu celui de l'établissement où le Drûlant abbé exerçait son saint ministère. La donzelle appartient une famille de cagots très eu vue Lokeren. Esprit volage, elle fit, il y a quelque t rois ans, un voyage d'outre- manche en compagnie d'un missionnaire.... puissant et amoureux. On le voit, elle n'en est pas son coup d'essai et elle a embrasé.... la tonsure de plus d'un frocard. Enfin, mieux vaut encore endoctriner de la sorte ses paroissiennes que confiturer les en fants la façon de Mainbode. HOUBLONS. La récolte sur pied se présente pour le moment bien et depuis 3 jours sous l'influence d'une température favorable elle a dépassé en crois sance le progrès ordinaire. Cote officielle de la Chambre arbitrale Mar ques syndicales houblon de 1888 ordinaire fr. 30 32, dito primé fr. 35 houblon de 1889, sur livraison, ordinaire fr. 60, primé tr. 70. Marques ordinaires avec marque de la ville seulement fr. 20, sur livraison fr. 50 les 50 kil. Société anonyme des Chemins de Fer idre 0< o nonvt de la Flandre Occidentale. RÉDUCTION DES PRIX. DE COURTRAI A YPRES. Départ de Courtrai pour Ypres 1 h. 10 du soir. Départ d'Ypres pour Courtrai 7 h. 45 du soir. D'HAZEBROUCK A YPRES. Départ d'Hazebrouck pr Ypres 1 h. 39 du soir. Départ d'Ypres pr Hazebrouck 6 h. 42 du soir. DE ROULERS A YPRES. Départ de Roulers pour Ypres 12 h. 00 midi. Id. 1 h. 52 soir. Départ d'Ypres pour Roulers 6 h. 42 soir. PRIX DES PL A CES.-ALLER ET RETOUR. La Semaine Illustrée REMBOURSEMENT INTÉGRAL IMMÉDIAT S" Théâtre. 1 non i enbegistbement. M. Masquelier, receveur de l'enregistrement et des domaines Nieuport, est nommé en la même qualité Poperinghe. milice. Un arrêté royal détermine la répar tition du contingent de la levée de milice de 1889, entre les différents corps de l'armée. Séance du Samedi T Juin 1889, 5 h. du soir. obdbe du joub M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mrae veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du malin, 2 heures de relevée. Treize a table. A propos de la frayeur qu'ont encore une foule de gens superstitieux de se trouver treize table, M. Adolphe Michel, du Siècle, raconte l'amusante anecdote que voici Un grand financier de Paris donnait dîner. Quatorze convives. Au dernier moment, l'un des invités se fait ex cuser. On ne sera plus que treize, un frisson d'inquiétude court sur les épaules des dames et sous la cravate des Mes sieurs. Le financier demande trois minutes pour conjurer le destin, descend quatre quatre son bureau et y trouve son caissier en train de terminer ses écritures. Mon cher, lui dit-il, rendez-moi un grand service, mettez une cravate blanche, passez un habit noir et venez dîner chez moi. Le caissier obéit,se hâte, fait son entrée dix minutes après et l'on se met table, tout la joie. II y avait un médecin parmi les convives. Un coup de sonnette retentit après le potage. On fait demander le docteur pour un cas très grave. On n'est plus que treize! Les dames chucho tent. L'amphitryon jette un coup d'oeil navré au caissier qui, comprenant la situation, s'éclipse avec le regret de quitter une table si bien servie pour aller dîner d'un morceau de bœuf nature. 11 descend et se met en devoir de quitter son habit. Mais le médecin est revenu, son ma lade pouvait se passer de ses services, il était mort. En core treize table Les dames sont mal l'aise, plus d'appétit chez les Messieurs. Heureusement que le caissier est peut-être encore dans les bureaux. On le supplie de remettre son habit et sa cravate blanche. 11 remonte et la joie avec lui. On est quatorze, tout va bien. Pas pendant longtemps: une dame s'évanouit sur son assiette on l'em porte. On est encore treize table. Quelle fatalité Le financier tourne des yeux suppliants vers le caissier en train de rattraper le temps perdu en mettant les bouchées doubles. C'est une bonne pâte de caissier, il se résigne en soupirant et disparait une seconde fois. Se doutant cepen dant que l'évanouissement de la dame serait peut-être de courte durée, il eut la bonne idée d'attendre les événe ments dans une pièce côté. Il en fut récompensé. La dame étant revenue, on était encore treize. Tous deman dèrent la fois Où est le caissier On lui fit une ovation il fit un excellent dîner, quoique trop souvent interrompu. Alost, 25 Mai. Marché nul. Houblon de 1888 en premier choix 8 marques de contrats fr. 40. en négoce qualité loyale et marchande fr. 22 30. En culture la dernière existence qualité médiocre fr. 15 20. itinerajbes des tbadîs. l«cl. 2« cl. 3«el. l'el. S«cl.3«cl. fr.c. fr.c. fr.c. fr.c. fr.c. fr.c. Courtrai Ypres 4-00 3-00 2-00 Roulers Ypres 3-00 2-10 1-35 Wevelghem 3-30 2-40 1-70 Moorslede 1-80 1-35 0-85 Menin 2-70 1-95 1-35 Zonnebeke 1-15 0-90 0-50 Wervicq 2-25 1-50 1-05 Abeele 2-25 1-50 1-05 Comines 1-50 1-20 0-75 Poperinghe 1-50 1-05 0-70 Houthem 1-20 0-90 0-60 Heures de départ d'Ypres pour Poperinghe, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-42 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-50 12-07 6-42. Houthem, 5-30 8-20 41-16 5-20— 7-50. Comines, 5-30 8-05 8-20 - 9-58 10-10—11-16 2-41 2-53 5-20 7-50 8-58. Comines-Armentières, 5-30 8-0511-16—2-53—8-58 Roulers, 7-45 10-45— 12-20 2-45 -4-10 6-42 Langemarck-Ostende, 7-16 -9-57— 42-17 3-56 6-21 8-14. Courtrai, 5-30 8-20 9-58 - 11-16 2-41 5-20 7-50. Courlrai-Bruxelles, 5-30—9-58—11-16—2-41 5-20. Courtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-41 5-20. (8. EDINGER, Éditeur) Grand Journal politique quotidien 5 Centimes Francs, Corsk, Algérie, Tunis» Etranger, Union postale I mois 3 tr., trois mois 9 fr., six mois 18 fr., un an 36 tr. ttagnlflqus journal hebdomadaire, publiant les chefe-d'œuore de la graourt. France, Corse, Algérie, Tunisie Troi» mois 1 fr. 50, six mois 3 fr., un an 6 fr. Étranger, Union postale Trois mois 2 fr., six mois 4 fr., un an 8 fï. Remboursent intégralement tous leurs abonnés ét leur» acheteurs au numéro par les combinaisons suivantes COMBINAISON A. Remboursement intégral sans intérêt en 25 ans COMBINAISON B. Remboursement avec intérêt 3 1/2 pour 100 en 60 ans par voie de tirages au sort trimestriels, semestriels ou annuels. COMBINAISON C. Remboursement 25 fr. d'un trimestre d'abonnement et 100 fr. par an en 75 ans par voie de tirages au sort trimestriels, semestriels ou annuels. COaMHirVAlSOIV D. Remboursement par assurance, en cas de décès. CO.MKI.\AISO.\ E. Remboursement par rentes viagères. COMBHVAISO.\ F. Remboursement par assurance en cas de maladie ou accident. Enfin en ouvrages de librairie. Par ces combinaisons entièrement nouvelles et qui font participer les lecteurs tous les bénéfices du jour nal, non seulement le Clairon et la Semaine Illustrée ne coûtent rien, mais encore ils épargnent, ils assu rent, ils rapportent. Le prospectus détaillé est envoyé sur demande. On peut aussi s'abonner l'essai pour use semaine contre envoi de HO centimes (étranger, union pos tale 90 centimes, en timbres). On reçoit pour ce prix les deux journaux Le CLAIRON et la SEMAINE ILLUSTRÉE. On souscrit (sans frais jusqu'au 5 juin), chez tous les libraires et marchands de journaux, directement aux bureaux du Clairon12, rue Paul-Lelong, Paria, et dans tous les bureaux de poster t

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3