Courses d'Ypres, Nouvelles locales. faite. Le Journal dYpres s'en est chargé, invo lontairement, il est vrai, mais enfin, il l'a fait. Ah 1 ça, est-ce que le grand organe de la sa cristie devient farceur ou ne comprend-il pas la valeur des mots? On ne se moque pas plus froidement de ses amis. Est-il vrai, comme le Journal le rapporte, que M. Biebuyck a dit :«En présence du grand nombre de voix obtenu par notre candidat, nous pouvons nous dire que nous ne sommes fias les élus d'un parti, mais les élus du peuple ui-môme? Nous savions que ce pince-sans-rire avait des échappées sublimes, mais tant de naïveté, cela dépasse. Vraiment, quand on parvient grand'peine rassembler moins du tiers des électeurs, se vante-on du grand nombre de voix obtenu On glisse là-dessus et on se tient coi. Et dire qu'on n'est pas l'élu d'un parti, ïourquoi pas, si ce parti ne comporte pas plus? Vlais la farce, c'est de se dire l'élu du peuple, e peuple, qu'est-ce que le peuple a voir à-dedans Où est le peuple dans cette élec tion Demandez au peuple ce qu'il pense de M. deGheus?M. deGheus, M. de Gheusf con nais pas. J'aime tout autant M. Surmont. Celui-là se moque de son monde que c'est un plaisir, mais il sait ce qu'il dit et s'il faut oser, il ose. Avant l'élection du 26, il certifie que M. de Gheus sait le flamand, qu'il le parle, mais il se garde bien de le soumettre l'épreuve. Parole de M. Sur mont, c'est parole de sucre d'orge, et les braves congréganistes n'en demandent pas davantage. L'élection est finie, M. Surmont déclare, sans le moindre rictus, que M. de Gheus ne sait pas le flamand mais qu'il l'apprendra. Il fera comme moi, ajoute l'honorable sénateur, il s'y appli quera et il y viendra. Admirable Il parait que M. Surmont ne savait pas le flamand en arrivant ici. On disait cependant M. Surmont de Gand. Ah nous y sommes, c'est Gand, département de la Garonne. Alors cela se comprend. Ce jour-là M. Surmont était en veine. Si nous réussissons enfin en 1890, ce que j'espère, culbuter nos adversaires, poursuit- t-il, c'est M. lweins que nous le devrons. M. Surmont.et tous les lweins de la terre auront beau élever la voix pour faire sonner leur victoire prochaine, qu'on n'en doit plus croire un iota. Toute la pensée intime de M. Surmont sur la force réelle du parti catholique est dans ces mots ce que j'espere. Si nous réussissons, enfin, cela exprime la lassitude, quelque chose comme la fin de la patience. Si cela ne vient pas cette fois, enfin, c'est qu il n'y a rien faire. Mais le ce que j'espère est encore plus ex pressif. Quand les catholiques, toujours cheval sur l'hyperbole, stimulent le courage, alors qu'ils esperent, ils affectent une confiance en tière, une certitude absolue et les mots: je doute, peut-être, f espère, sont bannis de leur diction naire. Mais dire, j'espère, pour eux c'est l'aveu arraché, malgré eux, leur conscience intime; c'est là bien le cri intérieur de leur impuis sance. Ici M. Surmont s'est trahi, sans le savoir; c'est que les situations fausses, forcées ne se soutiennent pas. Il faut un si grand comédien pour ne pas s'oublier un seul instant dans son rôle et il n'y a rien d'humiliant pour M. Sur mont que de lui dire qu'il n'est pas, malgré qu'il en ait, un Talma. ville, que 524 sur 1,589, c'est maigre, très maigre et on perdrait son aplomb moins. Comme cela agit, n'est-ce pas sur u-.-, homme, uhe élection où on se promettait monlsdPftier- veilleset dans laquelle les deux tiers des élec teurs vous brûlent la politesse. Obtenir 1,133 voix sur 3,518 électeurs; et n'en recueillir, en Qu'ils sont loin les temps où M. Surmont, Brenant ses rêves pour la réalité, faisait le ourgmestre en chambre. On dit qu'il a un aspirant-compétiteur, mais ce n'est pas cela. C'est que les nuages se dissi dent le paysage s'éclaireles sauveurs ap- jaraissent tels qu'ils sont on compte les ïromesses et on compte aussi les résultats. Des leurs, pas de fruits, et puis, et puis....! Non, ce n'est ni l'esprit sain, ni saint, qui est tombé sur le cénacle législatif la veille de la Pentecôte cet esprit n'eût pas voulu charger nos honorables d'aller de par le monde colpor ter d'aussi mauvapses nouvelles et d'excuser ce que la bonne foi condamne. Espionnage, délation, dénonciation, agents provocateurs, procès de tendance comme aux plus mauvais jours de la Restauration, alors que Béranger disait Il est un monstre l'œil perfide, Qui, de Venise, ensanglanta les lois; Il tend la main au salaire homicide, Verse la peur dans l'oreille des Rois Il veut tout voir, tout entendre, tout lire Cherche le mal, et l'invente toujours. Ici, comme sous la Restauration, l'absolu tion innocente ces manoeuvres, en proclamant la question de confiance. Confiance en quoi, en qui Cette confiance n'est pas pratiquée sans dou te par la parti saine au pays, par celle qui huait mercredi, la fin de la séance les manœu vres, de nos hommes d'Etat, tandis qu'au dehors on acclamait l'énergie avec laquelle MM. Bara et Houzeau ont proclamé les droits de l'honnê teté politique. L'acquitement du ministère ressemble beau coup une condamnation devant la Cour su prême de l'opinion publique. LE SPORT HIPPIQUE, avec le concours de la Ville, Dimanche, 2 Juin 1889, 2 1/2 heures de relevée. 1. MM. A. Verstraete, (Lanterne) S1 Julien. 2. (Boulanger) id. 3. Jean Fol, (Fox) Ypres. 4. L. Van Doorne, (Vitesse) id. 5. Desmedt, (Boulanger Jules) Oost-Nieuwkerke 6 Decock, Jules, (Laura) id. 7. Soenen, (Pegriotte)Hooghlëde 8. Léon Versafel, (Ralph) id. 1. MM. Bon Van Loo, Lowna, 1,500 fr. 2. de Lichtervelde. Lully, 1,000 3. de Lophem, Idylle, 2,000 4. Liénart, Perçant, 2,000 5. Sir Franck, N.de Truth, 2,000 6. Little Miss Wenlock. 2,000 fr. Course internationale au trot monté 800 fr. 3,000 mètres minimum. 1. MM.HerbauetBoucquey, Montjoie. 2. Cnudde, Almaviva. 3. Dillies, Varvar. 4. Lambert, Priesta III. 6. Coddens, Malinois. 7. Herbau et Boucquey, Fil d'acier. 8. de Meydts, Hasty. 9. Callaert, Oubliette. 10. Bethune. Glaneur. 11. Vander Haege, Estella. 12. Van Ackere, Uriël. 13. Mestdagh, Lamecque. 14. Leclercq, Monarque. 15. Herbau et Boucquey, Engineer. 16. Callaert, Navette. 17. Verkinderen, Syra. 4e Course. Prix des Membres Protecteurs. (Welter Handicap), 600 fr. 1,200 mètres. 1. MM. de Lichtervelde, Lully. 2. Bon Van Loo, Tabatière. 3. Sir Frank, Little Miss Wenlock. 4. Liénart, Perçant. 5. Sir Frank, N. de Truth. 6. de Lophem, Idylle. 5e Course. Prix de la Plaine, 800 fr. International au trot attelé, 4,000 mètres mini mum. 1M MVerstraeteLanterne 2. Van Canneyt, Diva. 3. Dassonville, Mlle Mahéru. 4. Poelman, Pulandy. 5. Dillies, Varvar. 6. Lambert, Pas de Chance II. 7. Van Ackere, Uriël. 8. Leclercq, Monarque. 9. Herbau et Boucquey, Engineer. 10. Callaert, Navette. PRIX DES PLACES. Cavalier5-00 Francs. Carte de dame, circulation 5-00 Circulation10-00 s Tribune publique 2-00 Plaine0-50 Voiture 1 cheval 5-00 Voiture 2 chevaux 10-00 Ces cartes sont valables pour 4 personnes, non compris le co cher toute personne en plus 1-00 Voitures 4 chevaux 20-00 N.B. Un coup de cloche annoncera chaque départ. Le Secrétaire, Le Président, J. ONRAET-PARRET. EDM. de FLORISONE. Le Trésorier, A. BRUNFAUT. Un terrible accident ou peut-être un suicide a eu lieu Lundi soir sur la ligne du chemin de fer d'Ypres Comines, près de ZiHebeke. Un étranger qui ne parlait que le français, quitta, vers 9 heures du soir, l'estaminet la Belle Alliance, hors la porte de Lille, et s'est dirigé le long de la voie ferrée vers Comines. Une neure après, lorsque le train de Courtrai Ypres fut passé on trouva le corps du malheureux affreusement mutilé le long des rails. Bras et jambes étaient littéralement coupés. Le parquet s'est rendu le lendemain sur les lieux et l'on ne sait pas encore s'il faut attribuer cette mort un accident ou un suicide. Les restes informes de la victime ont été trans porté l'hôpital Notre-Dame et l'identité de la personne n'a pu être constatée. Le cabaret Jiet Boldershof, Watou, habité par le sieur Capelaere, est devenu, Dimanche der nier, la proie des flammes. Rien n'était assuré et le dommage est évalué environ 2,500 francs. On attribue ce sinistre la vengeance. Des soup çons graves planent sur un individu qui aurait chercné nouer des relations avec la fille du cabaretier et que celui-ci n'aurait pas voulu ac cueillir. Société Nationale des chemins de fer vicinaux. M. Fris, avocat, membre de la Chambre des représentants, est nommé, pour un terme de six années, président du conseil d'administration de la Société Nationale des chemins de fer vicinaux. BEAUX-ARTS. Par suite de défaut de place il nous est im possible d'insérer aujourd'hui la statistique du Salon de Paris. organisées par la société Ie Course. Prix de l'Agriculture, 190 fr. 2,600 mètres environ. Trot attelé. 2e Course. Prix de la ville, 600 fr. (Course plate réclamer) 1,600 mètres environ. réclamer. 3e Course. Prix de VYperlèe. 5. Lauwers, Destinée.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2