QUÈLSÏÏFCONSËILS^ CULTURE du HOUBLON Nouvelles locales. Cependant il faut prendre un parti, et espé rant que la Société voudra bien nous tenir compte de la difficulté de la position dans laquelle nous enserre le Journal, nous avoue rons, oui, nous avouerons que la Société a adressé, l'Administration communale, par lettre recommandée, une proposition de géné reuse intervention aux fêtes d'inauguration du tramway Ypres-Fumcs. Seulement ce n'est pas fr. 1,500 qu'elle mettait la disposition de la ville, mais fr. 50,000. La ville a trouvé la mariée trop belle et on sait le reste. Est-ce bien, Journal La ligne d'Ypres-Furnes a été inaugurée Samedi sans fracas, ce qui ne l'a pas empêchée d'apporter en ville beaucoup de monde. Le tram était bondé, dit le Journal qui s'en ré jouit, et nous aussi. La pieuse feuille ne doit pas croire que nous adressions au Ciel des prières ferventes pour que cette nouvelle voie de com munication ne réussisse pas. Au contraire, nos prières, et quand nous prions cela compte, sont pour son succès le plus complet, malgré toutes les craintes que nous ayons pu concevoir. Et si nous pouvions voir mieux que ce que beaucoup prédisent, ce serait pour nous une grande joie de le constater. Nous n'avons jamais souhaité de mal personne, pas plus un tram qu'à tout autre. 11 est très sérieusement question d'une nou velle hécatombe d'inspecteurs de l'enseigne ment primaire. Nous en donnons avis aux transfuges de 1879, qui se trouvent actuellement désignés pour prendre la place de ceux qui s'en vont. La plupart sont pourvus déjà, soit dans l'enseignement libre, soit dans les établisse ments d'Etat. C'est bien le moins que le gou vernement récompense leur désertion par un avancement convenable. M. Devolder n'y man quera pas. Il entre dans les intentions du ministre de la guerre de rappeler l'activité, en cas de mobi lisation même les miliciens mariés appartenant aux 9* et 10* classes. Les réservistes gantois se sont vivement émus en apprenant cette nou velle. Les miliciens de 1879 et 1880 ont immé diatement décidé l'envoi d'une pétition aux Chambres législatives. Une réunion aura lieu aujourd'hui 8 1/2 heures, laquelle sont conviés tous les inté ressés. 11 circule dans le monde officiel, disent les Nouvelles, un bruit dont nous nous faisons l'écho après en avoir reçu confirmation par des personnages toujours bien informés. A l'occasion de la visite en Belgique de l'em pereur d'Allemagne, une grandissime revue aurait lieu Bruxelles toutes les classes rap pelées seraient mises sur pied. Les corps spéciaux de toute la Belgique seraient appelés dans la capitale pour prendre part cette fête militaire. M. Edmond Vanlerberghe, récemment élu sénateur de l'arrondissement de Tournai est mort. On se rappelle que M. Vanlerberghe était malade au moment de son élection, qui fut une éclatante victoire pour l'opinion libérale. Ce- Îiendant on était loin de se douter que sa ma- adie, qui la empêché de prendre part aux travaux du Sénat, ne laissât aucun espoir de guérison. On annonce que M. le comte Léon de Robiano, sénateur de Nivelles, ést assez grave ment malade. La Flandre libérale estime que les théories socialistes ont perdu beaucoup de terrain depuis la reprise des affaires l'industrie, dit- elle, a retrouvé son activité d'autrefois; un changement profond est survenu dans l'état économique du pays et a été suivi d'un apaise ment général des esprits. La feuille gantoise ne croit pas qu'il s'agisse d'une amélioration passagère elle envisage l'avenir avec le plus complet optimisme et croit une solution lente, mais certaine et absolu ment satisfaisante de la question sociale Le relèvement des c'asses laborieuses s'o père graduellement sous nos yeux on peut le constater des signes certains. Loin de déses- )érer de l'avenir, nous pouvons avoir une con- iance complète, absolue en la justice et 'efficacité des principes sur lesquels notre so ciété est fondée. L'accroissement rapide des dépôts aux caisses d'épargne est la première preuve de l'a mélioration graduelle des masses. Ces dépôts augmentent de 45 p. c. chaque période dé cennale. Us doivent s'élever aujourd'hui pour l'Europe entière une dizaine de milliards de francs. Ils atteindront le total énorme de 20 milliards vers le commencement du siècle pro chain. On peut entrevoir, pour une époque plus éloignée, le chiffre colossal de 50 milliards. Et qu'on ne dise pas que les capitaux des riches affluent aussi la caisse d'épargne et occasionnent cet accroissement rapide 1 Le nombre des déposants grandit encore plus vite, 55 p. c. en 10 ans que le chiffre des dé pôts. Cest bien la masse du peuple qui se dé cide, de plus en plus, profiter des services de la caisse et qui lui confie les petites sommes pour lesquelles elle n'a pas d'emploi immédiat. Les sociétés d'épargne, les caisses de se cours mutuels, les associations de coopération et de construction font de leur côté une propa gande active et heureuse en faveur de la pré voyance et attirent elles un nombre croissant d'ouvriers. Elles ont déjà réuni un chiffre énorme de capitaux, et leurs perspectives ne sont pas moins brillantes que celle de la caisse d'épargne dans un quart de siècle, leur avoir se chiffrera aussi par milliards. L.-A. RU BBRECHT. Cueillette et séchage du houblon. (SUITE). Un point essentiel encore, dont il n'est pas suffisamment tenu compte dans toute dessicca tion, c'est le degré de chaleur. Le séchage du houblon doit se faire avec une chaleur inférieure 40° c. D'après le chimiste J.-B. Dumas, les huiles essentielles se volatisent lorsque les 30 degrés sont dépassés. Nous devons en conclure, qu'avec notre manière de procéder aujourd'huiles qualités disparaissent bien souvent. Dans mes visites de cette année et des années antérieures, ici, comme dans le pays d'Alost, comme en France, j'ai constaté que les degrés de chaleur sont généralement dépassés. Peu de cultivateurs sont munis d'un thermomètre, in strument indispensable toute bonne dessic cation. Pour les petites exploitations qui doivent donner le meilleur produit, je donne le conseil de sécher sans feu en plaçant le houblon une épaisseur de deux cônes sur le grenier ou bien sur des claies remplies 3 centimètres de hauteur. Ces claies peuvent se placer partout. A l'inté rieur des bâtiments, sous les saillies des toits, pourvu qu'on puisse les protéger contre le soleil, l'humidité seulement on doit avoir soin de donner une libre circulation d'air. Le houblon séché de cette manière ne peut être immédiatement entassé. Il doit être placé peu d'épaisseur au grenier et souvent être remué pour empêcher toute fermentation de se pro duire. Plusieurs cultivateurs se rappellent parfaite ment l'époque de l'introduction du soufre. J'admets que le soufrage du houblon rend des services, mais le but, pour lequel il a été intro duit en culture, n'a été autre que d'augmenter le poids de la marchandise toutefois, cette aug mentation de poids ne devient sensible que lorsque les cônes sont humides ou lorsque les vapeurs sulfureuses sont maintenues et absor bées. Le soufre rend peu de services un beau pro duit. Je suis d'avis que la culture doit en faire un usage aussi modéré que possible. Lundi après-midi a eu lieu l'étang de Dicke- busch le souper annuel offert par la Société des sous-officiers de la Garde Civique MM. les offi ciers, membres protecteurs. Le souper a été précé dé d'une excursion en voitures Kemmel. La fête a admirablement réussi, grâce au beau temps. Le meilleur entrain et la plus vive gaîté n'ont cessé de régner parmi les excursionnistes. Le soir, on a fait une entrée triomphale en ville, musique en tête. La file des voitures pré sentait un aspect des plus pittoresques. Les grands parasols rouges, ornés de lanternes véni tiennes, qui formaient dôme au-dessus de chaque voiture, les airs entraînants de la musique, les rires, les gais propos, attiraient en masse le pu blic la rue. L'on a ainsi traversé la ville et es corté jusqu'à sa campagne M. le MajorDusillion, chef de la Garde. Tout le monde est descendu de voiture la Têle de Bronze, mais, avant de se séparer, on a encore donné une petite sérénade M. Gustave Dumon, Président de la Société des sous-officiers, retenu chez lui par une indisposi tion passagère. Les vivats et les hourras l'a dresse du sympathique adjudant partaient comme des fusées. Il était près de 11 heures quand on s'est dis persé. VILLE D'YPRES. CONSEIL COMMUNAL. 1. Communications. 2. Restauration de l'église S4 Martin modifi cations au cahier des charges. 3. Idem de la toiture de l'église S4 Pierre demande de subside. 4. Taxes communales Arrêt définitif du rôle supplétif pour la taxe sur les chiens et sur les chevaux. 5. Propriétés communales location du droit de chasse. Les nominations suivantes ont eu lieu dans les divers services de l'armée, savoir Major. Le capitaine de la classe chevalier Hynderick. Capitaines commandants. Les capitaines en premier MM. Mockel, Mascart, De Saint-Mor tier, Vereecke, Brassine, Smitsmans, Jacques, Cuvelier, Malaise, Stals, De Mal, Pinte, Dansard, Deff'ontaine,Daudenard,Spilliaert du 3e de ligne. Capitaine en second de 2e classe. Le lieute nant Moenaert du 3e de ligne. Capitaine commandant. Le capitaine en se cond de Ie classe Galère du 4e de lanciers. Lieutenant. Le sous-lieutenant Leleup. Major. Le capitaine en premier Deveze. s9 c>q fv -s sur la par Membre du Comité de l'Association agricole de l'Arrondissement d'Ypres. (Pour être continué). ooc» Séance du Samedi 27 Juillet 1889, 5 h. du soir. ordre du jour ^oooscxxx>— Bans le corps de l'Etat-Major. Bans l'infanterie. Bans la cavalerie. Bans Vartillerie. Bans le génie.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2