La catastrophe d'Anvers. Nouvelles locales. M. Em. De Caestecker, dangereux, sans avoir le prétexte d ignorance, et cela malgré l'avis contraire de la ville, mais tout bonnement pour contrarier des adversai res politiques. Les responsabilités finiront peut-être par être établies, déjà M. Corvilain est accusé d homi- cide par imprudence, mais la Députation est irresponsable pécuniairement. Celle triste ex périence fera-t-elle enfin comprendre combien il est dangereux de confier les intérêts de tous quelques hommes incapables de remplir cette mission. On a remarqué que des événements En sommes-nous là Le juge d'instruction a désigné comme ex perts M. le colonel Devos, commandant le régiment du génie M. le major Philipron, sous-directeur de la pyrotechnie M. Michel, lieutenant-colo nel pensionné M. Yandevelde, pharmacien en chef des hôpitaux M. Thielens, architecte. Le parquet s'est rendu ce matin sur les lieux avec le collège des experts, après que ceux-ci eurent préalablement prêté le serment prescrit par la loi. Leur mission est nettement déterminée par l'ordonnance qui les nomme. Voici 1° Le sieur Corvilain s'est-il conformé aux conditions stipulées dans l'arrêté d'autorisation? 2° Quelle est la première explosion qui s'est produite Est-ce chez Corvilain Est-ce chez Kieth 3° Quelle en est la cause M. le président de la chambre des vacations, siégeant en matière de référé, a nommé MM. les architectes Ruyten et Gife pour évaluer les dommages mobiliers et immobiliers, et M. le docteur Albert Van Vyve pour examiner cer tains blessés. Du train dont vont les souscriptions, ce sont des centaines de mille francs qu on recueillera pour soulager les quarante ou cinquante familles atteintes par le sinistre, et celles-ci, si cela continue, auront une très jolie aisance la Ban que d'Anvers a donné 5,000 francs la Banque centrale, 3,000 De Lhoneux et Cie, 3,000-» Surhman et Cie, 1,500. A Madrid même, on organise une fête de bienfaisance. Le sort de M. Corvilain dépendra des consta tations des experts. Il y a un an environ, un malheureux machiniste du tramway vicinal était accusé d'avoir occasionné la mort d'un homme par imprudence. Il a subi une détention pré ventive de trois mois. La ville voulait faire procéder la noyade des millions de cartouches éparpillées sur le sol aux environs du théâtre de l'accident. Mais on lui a fait justement observer que ce serait là une véritable confiscation qu'elle n'avait pas le droit de prononcer et que les tribunaux seuls pouvaient ordonner. Elle va mettre toutes les cartouches en lieu sûr. La série des référés continue contre les Corvi lain, l'Etat et la commune. X. Du Précurseur Il nous revient que M. Corvilain se serait adressé pour la manipulation de ses cartouches l'industrie compétente, entre autres l'établis sement pvrotechnique de M. Fusnot, et que les industriels auraient décliné cette entreprise périlleuse. Les industries compétentes et le service de la pyrotechnie dans l'armée noient les poudres extraites de cartouches, parce qu'elles contien nent des matières fulminantes et qu'elles con stituent par conséquent un danger terrible. Or, l'industrie de M. Corvilain comportait la vente ou le réemploi de toutes les parties de la car touche démontée, la poudre non exceptée, et jusqu'à la graisse ou glycérine de la bourre. M. Corvilain, toutefois, n'ayant pas person nellement la compétence voulue pour exercer son industrie, s'est adressé trois sous-officiers du service de la pyrotechnie: M. Willems, qui avait été la cheville ouvrière de l'Ecole pyro technique, MM. Pilate et de Ridder. Ces soldats qui, alléchés par le bénéfice extraordinaire, avaient accepte de diriger en quelque sorte ce travail très dangereux, ont déclaré, en présence de témoins et en toute sin cérité, qu'ils craignaient de perdre la vie dans cette entreprise. n Ces trois sous-officiers ont péri La députation permanente est composée ainsi qu'il suit J.-B.-J. Heylen,élu parlecanton d'Hérenthals; Broers, élu Malines Auguste Reypens, élu Dufiel; J. Smolderen, élu Turnhout -, Peeters- Verellen, élu Borgerhout -, Van der Beken- Pasteel, élu Conticn. Voilà des noms qui méritent de passer la Sostérité et qui seront inscrits en lettres rouges ans les annales de la ville d'Anvers. On télégraphie de Paris La Patrie annonce que M. Carnot, président de la République, a fait parvenir au bourgmes tre d'Anvers une somme destinée venir en aide aux victimes de la catastrophe. Le Journal d'Ypres verse des flots d'encre pour prouver que les catholiques ont autant de droits que les libéraux être gradés dans la Garde Civique. Très bien, Calino, nous en sommes maintenant convaincu mais c'est bien grâce vous Auparavant, nous ne nous en doutions même pas Seulement (style du Journal d'Ypres) nous S révenons charitablement notre confrère qu'en isant que nous avons attaqué les catholiques propos des dernières élections dans la Garde, il ment effrontément. Ce que nous avons dit, c'est qu'il est absurde, c'est qu'il est ridicule de faire intentionnelle ment échouer un candidat sérieux (catholique ou libéral) qui aurait volontiers accepté son grade, ce pour faire élire quelqu'un qui n'avait pas posé de candidature et qui d'avance décla rait ne pas vouloir accepter sa nomination. Le Moniteur a publié Lundi les résultats du concours spécial en langue flamande des élèves de la troisième professionnelle. Nous en extrayons le suivant 3e Professionnelle. 2e Mention honorable, Cannaert, de Bulscamp, élève du Collège Com munal d'Ypres. Le Moniteur a continué hier la publication des résultats du concours général de l'enseignement moyen. En troisième professionnelle, thème allemand: 3e accessit, Jules Germonprez, d'Audenarde, élève du Collège communal d'Ypres. Ces succès font le plus grand honneur notre premier établissement d'instruction moyenne et nous adressons nos plus sincères félicitations aux deux jeunes lauréats. Une foule considérable attendait Lundi après- midi la gare la rentrée du 2e bataillon du 3e de ligne, retour de Mons. Nos troupes qui avaient l'allure très martiale, ont reçu un accueil des plus sympathiques. civils et au bureau de bienfaisance de la localité 2° la commission des hospices civils de Poperin ghe et le bureau de bienfaisance de la même localité accorder le délai d'amortissement dont il s'agit. ASSOCIATION AGRICOLE (agréée par arrêté Royal du 28 Juin 1848). Nous avons l'honneur de porter votre con naissance que, par décision ministérielle, dix MÉDECIN-VÉTÉRINAIRE, Salle du Rez-de-Chaussée Ie Sam., 14 Septembre 1889. 2e 28 id. 3e 12 Octobre 4' 26 id. 5e 9 Novembre 6* 23 Novembre 7e 7 Décembre 8" 21 id. 9e 4 Janvier 1890. 10e 18 id. Nous espérons que vous aurez l'obligeance d'inviter vos amis et connaissances assister ces leçons. Agréez, Messieurs, l'assurance de notre consi dération distinguée. Chev. G. de STUERS, E. DUSILLION. F. MERGHELYNCK. DE DE Y N -<:>oc>o^oooc>- Y a 1' parti républicain, Ça fait un Les ceuss' du juste milieu, Ça fait deux Les ceuss' qui voudraient un roi, Ça fait trois Le parti des Bonapart' Ça fait quat', Les survivants d'Henri V, Un, deux, trois, quat', cinq Dans 1' parti républicain, Ça fait un Y a ceuss' qu'ont Ferry pour dieu, Ça fait deux Ceuss, qui sont d'ia ligu' des droits, Ça fait trois Ceuss' qui suiv'nt Floquet l'Sarmat', Ça fait quat' Ceuss' qui trouv'ent Boulang' plein d'zinc, Un, deux, trois, quat', cinq A droit' y a 1' parti Mun, Ça fait un Y a ceuss' qui parl'nt toujours d'Eu, Ça fait deux Y a ceuss' qu'en parl'ent quelquefois, Ça fait trois Ceuss' qui dis'nt d'Aumale est bath Ça fait quat' Et ceuss' qui n' font qu' du bastringu', Un, deux, trois, quat' cinq Dans le parti césarien, Ça fait un Les victoriens sont nombreux, Ça fait deux Les jérômistes adroits, Ça fait trois de la chiite des maîtres, sinistres avant-coureurs, marquaient souvent la fin d'un régime devenu antipathique, intolérable. Concours généra/ de /'Enseignement Moyen. _c2sl_ emprunts communaux. Un arrêté royal au torise 1° le conseil communal de Poperinghe proroger, jusqu'en 1944 et 1949, le délai d'amor tissement des emprunts de 225,000 tir., de 90,000 fr. et de 50,000 fr. que la ville a fait aux hospices de l'arrondissement d'ypres, A Messieurs les Membres de VAssociation Agricole. Conférences publiques et gratuites sur la ZOO TECHNIE, seront données par A L'HOTEL-DE-VILLE D'YPRES, Les Samedi ci-dessous indiqués, 10 1/2 heures précises du matin les délégués du comité le secrétaire. Une chanson la mode, Paris, résume bien la situation politique en France:

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2