M t u K M État-Civil (TYpres, Marché d Ypres. D Z O u_ I I h «5 s Ph H H Voilà donc Félix déçu de son espoir et sur le point d'attraper une nouvelle buse. En donnant un peu plus d'extension son commerce de légumes il pourra se rattraper et le dommage sera vite réparé. Pour remettre en état les uniformes, abîmés par la dernière expédition bachique de nos Van- compernollekens Courtrai, la ville sera obligée de demander au conseil communal un subside extraordinaire de 400 francs. Mais qu'importe le produit de l'augmenta tion des patentes n'est-il pas là pour payer les violons qui ont mené la danse que les saltimban ques de Félix ont été exécuter autour de la sta tue de Palfyn Nous croyions en avoir fini avec l'escapade de la milice du K.K. quand nous est arrivé de Cour trai une lettre émanant d'un garde civique de cette ville, avec prière expresse de vouloir la faire insérer. A défaut de place nous n'avons pas pu donner suite cette communication dans notre corres pondance de Dimanche dernier et nous nous em pressons aujourd'hui de satisfaire ce brave soldat citoyen qui nous écrit dans les termes suivants Monsieur l'Éditeur, Depuis longtemps nous avions entendu par- 1er des Pompiers de la ville de Poperinghe affublés d'une espèce de costume antidéluvien, soi-disant militaire. On nous avait fait un por- a trait tellement ridicule de ces hommes et spé- a cialement de son état major la tête duquel a se trouve certain M. Félix Van Mer ris, échevin a de la ville de Poperinghe, que nous étions a portés crier l'exagération. Mais leur ré- a cent séjour Courtrai a bien prouvé que tout a ce qui avait été dit sur le compte des enfants a du grand Arthur était bien au-dessous de la a vérité. a Tout le monde parle encore ici avec la plus a grande indignation de la manière dont ils se a sont comportés dans certain cabaret, où, après a avoir commis toutes espèces d'excès, ils ont a été, nous assure-t-on, assez malhonnêtes pour a partir sans payer la carte. a Agréez, Monsieur l'Editeur, l'expression de mes sentiments distingués. a X., a membre de la garde civique de Courtrai. a Cette communication nous étonne beaucoup, car si les faits, relatés dans la lettre qui précède, sont exacts, quoi a donc servi l'argent donné par nos édiles leurs pompiers et leurs musi ciens Serait-ce par hasard leur donner l'occasion de couvrir de honte leur ville natale en refusant de payer leurs dettes En tous cas nous ne pourrons jamais croire que Félix, avec l'énorme fortune qu'il possède et qu'il vient d'augmenter encore avec les grands domaines qu'il a hérités Woluwe, ne se fut empressé de faire quelque sacrifice pour sauver l'honneur du corps qu'il commande. Dernières nouvelles. Nous venons d'apprendre l'instant que les artistes MM. majeur a et mineur a l'exem ple de MM. R...j viennent leur tour d'envoyer Sromener le nasipède et donnent leur démission e membre de sa ménagerie musicale. Nous ignorons les motifs de ces retraites inat tendues nous tâcherons de découvrir le pot aux roses pour Dimanche prochain. A quoi tiennent parfois les destinées des empi res Le Figaro publie depuis quelque temps, dans son supplément littéraire, des u profils de méde cins. a L'un des derniers profils a était celui du docteur Germain Sée, l'un des plus célèbres professeurs de l'Ecole de médecine de Paris. Nous remarquons dans l'article du Figaro l'anec dote que voici En 1873, quand Napoléon III mourut des suites du calcul vésical dont il souffrait depuis longtemps, les chirurgiens anglais donnèrent entendre que les médecins des Tuileries n'avaient pas su diagnostiquer son mal. Il faut bien re connaître que les apparences leur donnaient raison. Voici comment a Depuis longtemps, dès l'année 1864, on l'a su depuis, l'Empereur, qui méritait d'être ap pelé Napoléon-le-Taciturne, souffrait en silence, évitant d'attirer sur son mal l'attention de ses médecins ordinaires; aucun d'eux par consé quent, n'avait pu l'examiner ce point de vue spécial, jusqu'au jour où M. Germain Sée vint le voir Saint-Cloud. M. Germain Sée était bien connu pour ses opinions républicaines il n'avait aucune accointance la Cour et n'avait jamais vu l'Empereur. C'est le 20 Juin 1870 qu'il fut appelé Saint-Cloud ce jour-là, Napoléon III, plus confiant, avoua franchement ses souffran ces, se laissa mieux examiner, et voulant en finir, résolu savoir s'il courait un danger réel, il pria son nouveau docteur de convoquer en consulta tion les médecins de sa maison. Le premier Juillet au matin, Nélaton, Ricord, Fauvel, G. Sée, Corvisart, se réunirent chez le Dr Conneau, qui habitait un appartement attenant aux Tuile ries. Au grand étonnement de ses confrères, G. Sée formula d'emblée ce diagnostic Messieurs, l'Empereur a la pierre a, puis il donna ses preuves. Ricord, rallié tout de suite, s'efforça de convaincre les autres qui s'obstinaient n'en rien croire. Nélaton, cependant, semblait in quiet, irrésolu, si bien qn'on décida d'examiner 1 Empereur la sonde, pour acquérir une certi tude. Ricord et Germain Sée voulaient ne pas temporiser ils proposèrent une consultation pour le surlendemain; mais Nélaton, Fauvel et Corvisart, exposant que l'Empereur allait mieux depuis quelques jours, exigèrent ils étaient en majorité que l'examen fût remis jusqu'au mois de Septembre. a Germain Sée, cependant rédigea la consul tation, et, le 3 Juillet, la porta chez le Dr Con neau, le priant de la faire signer aux autres médecins consultants, et de la soumettre l'Im pératrice. Le Dr Conneau n'en fit rien. On a dit que Nélaton, navré de l'insuccès de la lithotritie que l'année précédente il avait faite au maré chal Niel, aurait refusé sa signature, par crainte d'être obligé d'opérer l'Empereur. Toujours est- il que l'Impératrice ne fut pas avertie, que les ministres ne surent rien, et que, dix jours plus tard, l'Empereur déclarait la guerre au roi de Prusse. La révélation du vrai diagnostic aurait peut-être évité nos désastres... a La consultation rédigée par le professeur Sée, et signée de son seul nom, fut retrouvée dans les papiers des Tuileries et publiée par les soins de Jules Favre. Datée du 3 Juillet 1870, elle a une véritable importance historique, a Agent de vente pour Ypres et les environs, A. Vanderstuyft-Devos, au B0C, Grand'Place, Ypres. SURDITÉ et bourdonnements dans la tête. Décès 00 O Ij P51_ M ui Q. H 5 H 2 h u h tt °i s H Le RÉNOVATEUR, Uniment antiseptique, guérit radica lement toutes les blessures des animaux domestiques. Re pousse du poil dans les conditions absolument primitives. CERTIFICAT, N° 10. Je soussigné certifie qu'ayant employé le liniment Le Rénovateur pour une blessure qu'un de mes chevaux s'est faite au genou. J'ai obtenu la cicatrisation complète au bout de trois jours et la repousse du poil, dans les meilleures condi tions, en quinze jours. (Signé) Adrien DUMÉE, Marchand de chevaux, Chaussée de Louvain, 78. S1 Josse-Ten-Noode, le 29 Septembre 1886. .1 1 i M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mme veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. Merveilleux. Une seule boîte de PASTILLES WALTHERY, suffit toujours pour guérir les Rhumes, Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc partout. La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. du 13 au 20 Septembre 1889. Naissances Sexe masculin, 8, idem, féminin, 3. Deruelle, Philippine, sans profession, 70 ans, céli bataire, rue des Chiens. Vermeersch, Eraérence, dentellière49 ans, épouse de Pierre Bourdeaud'huy, Zaalhof. Radou, Marie, sans profession, 73 ans, céliba taire, rue des Bouchers. Barrizeele, Séraphin, sans profession, 73 ans, veuf d'Isabelle Couvreur, rue de Dixmude. Detaye, Alida, sans profession, 12 ans, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masc. 1, id. fém. 3. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 21 Septembre 1889. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent k1l0gr. poids H" de l'hecto litre. 8,300 18 00 80 3,100 13 75 73 Avoine 1,600 14 50 44 000 00 00 80 Féveroles 500 18 00 80 Pommes de terre 6,000 6 00 Beurre 17,902 310 00 OEufs le quarteron 2 40 lO m i 05 p co oc J u 133 «ou ÏS -Q 'a s S" - a "S <o O a i. 5 O s Oc3 sr 3 «0 a S JS B CM t- S O '3 -S S -a C5 55 S Q> CO «o 05 oo UC w <1 w Ph t-H Eh O U

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3