AUX SOURDS. Théâtre de la Bourse. POPERINGHE, Les Philharmonistes Tournai. M. Majeur. Chronique judiciaire. Nouvelles diverses. Marché d'Ypres. MM. Laridon, médecin vétérinaire Bruges Lecot, id., Stuy vekenskerke Desmet, id., Furnes; Demeester, id., Messines; Vander- straeten, id., àCourtrai; Dejonghe,id.,àDenter- ghem; Bonnet, id., Iseghem; Hoste, id., Oostcamp. Denier des Écoles Laïques. le 4 Octobre 1889. (suite). Dimanche passé, nous avons communiqué nos lecteurs un article de 1 Economie de Tournai, rendant compte du Concert que la So ciété Philharmonique a donné en cette ville, le 22 Septembre, au profit des victimes du sinis tre d'Anvers voici maintenant en quels ter mes le journal la Vérité parle de cette excursion Bien que le ciel se soit montré couvert dès le matin, la journée d'avant-hier, second Di- manche de la Kermesse, s'est passée admira- blement. Le temps, tout a fait remis au beau, vers midi, a été superbe le reste de la journée et les nombreux étrangers accourus pour se di- vertir ont pu s'en donner cœur joie. Au nombre des grandes attractions de cette belle journée, il faut citer en première ligne l'arrivée en notre ville de la musique de Po- peringhe, qui devait, le soir même, se faire entendre au Parc, où la grande illumination des jours de fête se préparait. La réputation de cette grande phalange musicale n'est plus faire. Sa bannière ma- gnifique, ornée de toutes les médailles rem- portées dans les concours prouvent combien sa grande valeur est reconnue partout. Pas un morceau qui n'ait été applaudi vigoureusement et bissé. 11 est assurément bien rare d'assister un enthousiasme pareil et si l'honorable M. Van Merris, le Président de cette vaillante phalange n'est pas content des Tournaisiens, c'est qu'il sera bien difficile; mais il l'était et nous n'en voulons pour preuve que les cordiales poignées de mains qu'il échangeait avec eux au moment du dé- part en ne leur disant pas adieu, mais au re- voir. En somme, franc succès dont il faut félici- ter ceux qui ont eu la bonne idée de nous faire entendre et apprécier cette grande pha- lange musicale, certainement une des pre- mières du pays, et M. Van Merris, qui en véritable Mécène consacre son temps et son argent son amélioration constante. Ajoutons, pour terminer, que la tenue de ces quatre vingts musiciens est tout fait brillante et d'une correction absolue et que, son entrée en ville et sa sortie du Parc, la musique de Poperinghe, tambours battants et clairons sonnants, a produit un effet tout fait merveilleux dans la foule qui ne cessait ni ses vivats ni ses applaudissements. Et pour le bouquet, voici de quelle façon le Belge journal clérical, fait, de son côté, l'éloge de nos musiciens La journée d'hier a été très animée: les trains de la matinée nous ont amené un grand nombre d'étrangers, particulièrement des tireurs l'arc et des arbalétriers. La Société Philharmonique de Poperinghe a débarqué 10 heures 1/2. A midi, les miu- siques de la garde-civique et des Volontaires- Pompiers sont allées prendre la Société la Place de la gare, et le cortège s'est rendu l'Hôtel-de-Ville pour la réception. Cette phalange artistique est très nombreuse et possède une bannière garnie de nombreuses palmes remportées dans les concours sur le parcours du cortège, elle a joué une marche qui faisait bien augurer de l'exécution du soir. Inutile de dire que nombre de nos conci- toyens formaient la haie. Le Parc avait reçu son illumination habi- tuelle. Le concert a commencé 7 h. et a duré deux heures pleines tous les numéros du programme ont été rendus la perfection et ont été couverts d'applaudissements de la part du nombreux public qui se pressait dans les allées. La fête s'est clôturée par les airs Tournai- siens et la Brabançonneaprès quoi la Société Philharmonique a quitté le Parc, clairons sonnants, tambours battants. On peut donc dire avec orgueil que, catholi- Îues comme libéraux, ont été unanimes ournai pour applaudir la musique libérale de la ville de Poperinghe. Mais quelle différence avec ce qui a été dit du voyage des saltimbanques du nasipède Félix Nos lecteurs se souviendront encore qu'après la scandaleuse escapade des artistes du nasi pède Courlrai, M. Majeur donna avec éclat sa démission de membre de la musique du K. K. et que Félix le menaça de faire interve nir frère den abbé s'il ne revenait pas sur sa détermination. Humilié par ce langage, Majeur monta sur' ses grands chevaux et répondit fièrement qu'il était inutile d'écrire frère qu'il se chargeait d'expliquer lui-même celui-ci avec quel homme il avait faire. Pourrait-on croire, après cette algarade, que cet homme qui se juge indispensable au K. K. et dont la démission avait été accueillie avec tant de satisfaction par ses anciens camarades, soil sur le point d'implorer son pardon et de rentrer dans la ménagerie de Félix et consorts. Nous ne voulons pas lui faire l'injure de lui supposer assez peu de caractère pour retirer une démission, donnée avec tant d'éclat. Ce serait par trop ridicule et anéantirait le peu d'ascendant qu'il avait encore conservé sur ses confrères. Agent de vente pour Ypres et les environs, A. Vanderstuyft-Devos, au BOC, Grand'Place, Ypres. Construction. Un arrêté royal autorise la construction d'un beffroi dans la tour de l'église de Woesten. Pension.Il est accordé au sieur Pype, garde forestier Gheluwe, une pension annuelle et viagère de trente-cinq francs, charge du trésor public, partir du lr Août 1889. Liste précédente, fr. 62,182-13 Collecte au Sultan, 3-80 Pour terminer toute discussion, 5-00 Collecte au Sultan, 2-45 Total fr. 62,193-38 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 56,417-73 Reste en caisse fr. 3,775-65 Michel Strogoff, le seul succès bruxellois de cette saison a atteint la soixantième représentation et devra dans quelque temps céder la place pour une reprise du Pied de Mouton, la joyeuse féerie interrompue en pleine vogue la fin de la dernière campagne théâtrale. En attendant une partie de l'interprétation de Michel Strogoff a été re nouvelée. M. Auvray, de l'Ambigu, a remplacé M. Dorbel dans le rôle d'Ogareff, et M"e Dathènes a remplacé M"4 Joissant dans le rôle de Nadia. Ces deux nouveaux artistes se font applaudir chaque soir en compagnie des vaillants interprêtes de la création Mr Montlouis, M"13 Pazza, et M"' Sozo. Rappelons que les 2 dernières matinées de Michel Strogoff seront données les Dimanches 6 et 13 Octobre. On peut dès présent retenir ses places au bu reau de location. '=frCg>ic Aussi n'avons-nous jamais vu foule pareille dans les avenues du Parc au moment où M. Van Elslande, l'excellent chef de celte belle musique, levait le bâton du commandement. Le bon curé de la Longuette (France) n'y va pas de main morte. Oubliant le respect qu'il doit au gouvernement qui le paye, il ne manque.jamais une occasion de médire de la République. Il prêche souvent, et du haut de sa chaire, il insul te les républicains. Un beau jour, il dit ses ouailles Ceux qui nous gouvernent, sont des canailles et des voleurs, dont la place serait Charenton ou au bagne mais, patience, ils seront bientôt balayés quand nous serons au pouvoir, nous les enverrons au bagne. Ces paroles furent rapportées au parquet on tra duisit en correctionnelle ce curé rebelle. Avant-hier, l'affaire était appelée devant lo tribunal. Savez-vous comment s'est défendu M. l'abbé Je ne faisais pas allusion a-t-il dit, au gouver nement républicain, mais aux hommes de la Révolu tion. Le tribunal, peu crédule, a condamné le délinquant 500 francs d'amende. PR A N n DDIY Paris 1889. Machines coudre UriMliU rfilA Wheeler et Wilson. Dépôt général 62, rue de la Madeleine, Bruxelles. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mme veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. Le RÉNOVATEUR, Uniment antiseptique, guérit radica lement toutes les blessures des animaux domestiques. Re pousse du poil dans les conditions absolument primitives. CERTIFICAT, N» 256. Monsieur A. De Myttenaere, Pharmacien, Bruxelles. Ayant eu un cheval fortement couronné, je me suis servi de votre liniment le Rénovateur, Uniment antiseptique. Je suis heureux de pouvoir vous dire que votre remède a complètement guéri mon cheval et que l'on ne voit plus son genou aucune trace de blessure. Baron de JEMBLINNE de MEUX, Officier au 2e Régiment de Guides. Bruxelles, le 30 Octobre 1888. Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 5 Octobre 1889. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids M00 de l'hecto litre. 133,200 18 50 80 Seigle 7,300 14 00 73 Avoine 2,500 18 50 44 1,100 17 50 80 Féveroles 100 17 50 80 Pommes de terre 11,000 6 00 Beurre 19,194 300 00 OEufs le quarteron =-»-==. 2 75 HOUBLONS. Bruxelles, 2 Octobre. Houblon d'Alost de 1889, fr. 23 28; Poperingke-ville, 30 30 dito village, 22 26. Londres, lr Octobre. Les prix sont fermes pour tous les beaux houblons, qui donnent lieu assez bon courant d'affaires, par contre les sortes moindres n'attirent que peu d'attention.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3