Culture intensive.
La santé publique.
Nouvelles locales.
POPERINGHE.
anciens sous-officiers catholiques ont refusé, en
guise de protestation, de se présenter.
J'en ai conclu immédiatement, et rédacteur,
cette époque, du JVifutvsblad, je l'ai écrit sans
être sérieusement contredit, que la nouvelle société
n'était qu'une machine politique destinée ren
forcer le libéralisme yprois, qui se trouvait dans
la marmelade.
J'avais plus que raison.
Aux dernières élections communales, le prési
dent d'honneur de la Société des anciens sous-
officiers, un major pensionné, étranger la ville,
fut improvisé et imposé candidat conseiller
communal. La Société mena une campagne en
règle au profit de son président d'honneur, qui
sombra cependant au ballottage.
Est-ce clair
Comme conclusion pratique, je conjure la
vaillante Rédaction du Patriote de faire appel
tous ses amis politiques de province pour que
dans chaque ville et dans chaque commune il
soit fait un dénombrement des anciens sous-offi
ciers faisant et ne faisant pas partie d'une So
ciété d'anciens sous-officiers.
La publication du résultat obtenu réduirait la
Ïirotestation des ex-sous-officiers sa juste va-
eur.
Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en
chefl'assurance de ma très haute considération.
A. Werbrouck,
Saprelipopelle Pourquoi Monsieur A. Wer
brouck, ancien sous-officier, ancien secrétaire
du colonel l'école d'équitation, abonné du
Patriote, général de la garde-civique (il ne
connaît pas très bien les grades, ni nous non
plus!) pourquoi a-l-il donné sa démission de
rédacteur du Nieuwsblad
Quand on possède un style aussi élégant
que celui du correspondant d'occasion du
Patrioteon n'a pas le droit d'abandonner ainsi
un journal son triste sort. C'est cruel I
Sans crainte d'être sérieusement contredit
nous soutenons que la Société des ex-sous-
officiers constituée Ypres n'est pas un cercle
politique. Ce sont les catholiques seuls qui
tendent ce but, qui visent étouffer toute
camaraderie, qui ne voient que de la propa
gande politique en tout et partout. Ainsi, ré
cemment, un ancien sous-officier s'est présenté
la Société, et y a été admis. Quelques jours
après sa présentation, il a retiré son bulletin,
disant qu'une personne influente du parti ca
tholique lui avait défendu formellement de se
faire admettre chez les ex-sous-officiers sous
peine de se voir priver de son pain
Qu'en pense Monsieur A. Werbrouck, an
cienet cœlera, lui qui sait si bien dis
cuter de omni re scibi'.i et inscibili et quibusdam
aliis
L'homme absurde est celui qui ne change
jamais, a dit un poète qui n'avance pas re
cule, assure un économiste l'immobilité est
le plus beau des mouvements, prétend un tac
ticien certaines politiques lui préfèrent l im-
mobilité.
M. F rère n'est ni immobiliste ni rétrograde.
11 est sagement progressiste, il ne rejette pas
les réformes, quand elles s'imposent de par la
loi qui pousse la société vers un perfectionne
ment continu. Voilà pourquoi le discours du
député de Liège a un si grand retentissement
et pourquoi il agace tellement nos bons cléri
caux. Aussi, pour combattre l'impression qu'il
a produite, on envoie M. Woeste vers l'éminent
homme d'État, qu'on dépeint comme un per
turbateur, parce qu'il a osé toucher l'article
47 de la Constitution, qui, selon nos maîtres,
est inviolable.
M. Frère n'est pas cependant le révolution
naire qu'en veulent faire les cléricaux depuis
Dimanche, mais un conservateur sérieux et
sagace, qui sait qu'en politique on ne peut con
server que ce qui peut vivre.
Sans vouloir établir une similitude complète,
c'est ainsi que sir Robert Peel ne s'entêta ja
mais sur une idée, cl qu'après avoir été un
protectionniste acharné, il monta un jour la
tribune pour déclarer qu'il s'était trompé et
qu'il se ralliait au libre échangé.
Jamais les esprits d'élite, les véritables hom
mes d'Etat ne se laissenl cloisonner dans une
idée et ne reculent devant une réforme parce
qu'ils savent que lorsque nous ne faisons pas la
besogne de notre temps, elle se fait malgré
nous, sans nous et souvent contre nous.
Nous avons rapporté l'autre jour la condam
nation prononcée par la Cour d'appel de Gand
charge d'un petit-frère instituteur dans une
école congréganiste Clercken. Un confrère
publie au sujet du fait qui a motivé la condam
nation des détails singulièrement édifiants
A Clercken, une lieue de Dixmude, il y a une
école de petits-frères. Le jeu le plus en usage
dans cette école modèle est le jeu de l'ours
voici en quoi il consiste l'enfant qui représente
l'ours est frappé tours de bras par les autres
enfants armés do lanières de cuir, de cordes
nœuds, de mouchoirs noués, etc. Un jour, un
enfant âgé de 10 ans refusa d'être ours. Un
des maîtres de cette école, le nommé Pierre
Denève, âgé de SO ans, en religion frère Louis,
saisit l'enfant et le jeta terre, en criant aux
autres Slaat er maar op ce qu'on pourrait
traduire par Allez-y gaiement Et de fait,
une quinzaine d'enfants se mirent battre le
petit l'aide dés instruments énumérés plus
haut. Certaines cordes nœud servant au sup
plice avaient l'épaisseur d'un petit doigt. Le
petit martyr hurlait sous les coups. Au dire de
certains élèves le frère lui-même aurait frappé.
De temps en temps il faisait suspendre la flagel
lation en disant Laissez-le respirer. Cela
dura plusieurs minutes jusqu'à ce qu'un autre
frère intervint et désignât un nouvel ours.
L'examen médical auquel fut soumis l'enfant
battu fit constater qu'il portait sur le dos, les
bras, la nuque, les épaules une infinité de con
tusions et d'ecchymoses plus ou moins graves
plus, sous l'un des omoplates, une contusion
ovale de 15 centimètres de hauteur sur 10 de
largeur.
Cette dernière blessure, au dire du médecin,
était de nature provoquer des accidents con
sécutifs.
L'excellent homme en a été quitte pour 50 fr.
d'amende ou 15 jours de prison. Il est des gens
qui trouveront que ce n'est pas cher.
Le correspondant montois du Courrier de
l'Escaut écrit ce journal
L Evangile n'a pas menti.
Il nous souvient qu'un certain jour, le 7 Sep
tembre 1884, croyons-nous, quatre-vingt mille
bons catholiques vinrent semer le vent Bru
xelles, deux heures après, ils récoltaient déjà
la tempête, avec accompagnement de grêle
de coups.
Nous leur conseillons vivement de recom
mencer des expériences agricoles de ce genre-
là.
Les tablettes de la Société royale de Médecine
publique nous donnent les renseignements très
satisfaisants que voici sur la constitution médi
cale du mois de Septembre écoulé
Nous engageons vivement nos amis politiques
tirer profit de la loi sur la capacité électorale.
Les examens électoraux auront de nouveau
lieu au mois de Mars 1890, et cela n'est pas fort
loin. Que tous ceux donc qui veulent être assu
rés de passer cet examen, se mettent dès au
jourd'hui au travail, l'étude.
Trop souvent nous avons entendu dédaigné
cet examen par des personnes qui avaient fait
de bonnes études primaires. Elles se trompent
cependant, si elles croient pouvoir réussir sans
avoir revu ce qu'elles ont appris sur les bancs de
l'école elles ne s'imaginent pas ce que quel
ques années ont pu faire oublier.
Qu'ils secouent donc leur torpeur et se prépa
rent avoir leur mot dire dans les luttes élec
torales prochaines leurs intérêts y sont engagés
tout aussi bien que ceux des censitaires.
Tous ceux qui ont l'âge requis, qui ont cœur
le bien-être de la commune et du pays, doivent
se ranger autour du drapeau libéral et mettre
tout en œuvre pour conquérir le droit électoral.
Qu'ils se rendent nombreux au cours du soir
qu'organisera bientôt notre parti. Qu'ils pren
nent exemple sur nos adversaires dont les cours
vont s'ouvrir sous peu et qui ne manqueront pas
d'y envoyer autant de recrues que possible,
sachant bien que les électeurs capacitaires sont
appelés faire la masse dans le corps électoral.
va—g=»SC831c
Lundi matin, vers sept heures, un malheur est
arrivé en notre ville. Le nommé Spilleboudt,
ouvrier-voiturier, était arrivé avec son chariot
chargé d'arbres près le lieu dit Steenebrug, quand
l'improviste il reçut un coup qui lui brisa lit
téralement la jambe. Le malheureux fut trans
porté sa demeure où M. le docteur Lagrange
lui prodigua les soins indispensables.
Le voiturier du marchand de charbons B...,
de Dickebusch.en voulant sauter de son chariot,
est tombé sous les roues et a eu le malheur
d'être atteint la j ambe et d'avoir la poitrine
enfoncée.
On craint pour sa vie.
Société de Gardes Civiques d'Ypres.
Ligy, Albert, 25 25 25 25 20 120
Boedt, Léon, 25 25 25 25 20 120
Bogaert, Alphonse, 20 25 20 25 25 115
Froidure, Eugène, 25 20 25 20 20 110
Yermeulen, Henri, 25 15 25 15 25 105
Yanryckelen, G., 20 20 25 20 20 105
Denier des Écoles Laïques.
La correspondance de Poperinghe nous étant
arrivée trop tard, ne pourra être insérée que
dans notre numéro de Dimanche prochain.
9!
Ancien sous-officier, secrétaire du colonel
l'école d'équitation, et votre abonné.
i -5-
Hier, les conférences populaires organisées pendant la
période d'hiver sous les auspices de la franc-maçonnerie,
ont repris.
Nous demanderons pour la centième fois quand les ca
tholiques se décideront agir, organiser eux aussi des
conférences pour contrebalancer l'influence néfaste que pro
duisent sur le peuple les paroles des commis-voyageurs
des Loges.
Les hommes ne manquent pourtant pas. Vous récolte
rez selon que vous aurez semé, dit l'Evangile.
Parmi les maladies Iransmissibles, on note la dispari
tion presque complète des exanthèmes, rougeole, scarla
tine et variole ainsi que l'effacement des processus
septicohémiques, érysipèle et fièvre puerpérale. D'autre
part, les affections typhoïdes fléchissent au profit de leurs
atténuations les fièvres muqueuses, qui sont légèrement
augmentées, ce qui prouve qu'en somme, la situation reste
favorable et stalionnaire pour tout ce qui concerne les
voies digestives.
Dans le domaine des voies respiratoires, par contre, la
tendance la recrudescence se manifeste par une généra
lisation marquée de la coqueluche, mais en revanche, ja
mais les affections croupales et diphtéritiques n'ont été
moins fréquentes et moins graves.
Aussi la mortalité générale est-elle descendue en Sep
tembre au minimum observé depuis cinq ans, et la pro
portion d'enfants au-dessous de cinq ans diminue
également.
NOS AMIS POLITIQUES.
-iicri:-. .s
m il
Tir du Jeudi 34 Octobre 1889.
Liste précédenter fr. 62,971-58
Don de Mr J. G. vente d'un vélocipède, 5-00
Collecte au Willemsfonds, 4-SO
Boite de l'Aigle d'or, 4-00
Collecte au sultan, 4-55
Un retardataire, 2-00
Total fr. 62,991-63
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 58,441-45
Reste en caisse fr. 4,550-18
.QiiwaooaaaiiBMi