■s. Théâtre de la Bourse. 8-s Acta Sanctorum. f 4*1 J d 1® LU •S g LU S o Le bon curé de Bussy-Lettrée (Marne) gémit depuis une dizaine de jours sur la paille humide des cachots de la prison de Châlons-sur-Marne. Le saint homme est inculpé de nombreux atten tats aux mœurs et passera devant les prochaines assises. Il avait su si bien, par ses intrigues, s'in troduire dans toutes les familles, que le conseil municipal, qui est pourtant républicain, lui avait voté, en Mai dernier, un supplément de traite ment de 100 francs, qui va sans doute lui servir payer son avocat. Sur la proposition du préfet des Landes, le ministre des cultes vient de supprimer le traite ment au curé de Montaut. Pendant la période électorale, ce Monsieur, du haut de la chaire, avait dit que son devoir de prêtre lui commandait de parler des élections qu'il lui importait peu du reste que son traite ment fût suspendu, sa fortune personnelle lui permettant de s'en passer. De plus, il a lu et commenté la lettre de l'évè- que, ajoutant que tout bon chrétien avait le de voir de soutenir les candidats de la religion et de combattre ceux qui, en rendant le service mili taire obligatoire, vont priver les communes des desservants tel point qu'on ne pourra plus ad ministrer les sacrements. Le traitement du curé de Montaut est suspen du jusqu'à ce que ce desservant, qui ne veut pas reconnaître l'autorité du gouvernement, soit placé dans un poste moins important. HOUBLONS. Les avis de tous les marchés constatent une grande activité dans les transactions, sans chan gement sensible dans les prix. Le vide en cultu re, pour les houblons de choix, est déjà très ac centué, particulièrement en Allemagne et en Bohême. Les arrivages au marché de Nuremberg les jours de grand marché tombent maintenant de 400 500 balles, contre 1,200 2,000 il y a une quinzaine de jours. Il en résulte une tendance très ferme et une hausse de 4 5 fr. De Bohême, on écrit que, sur les 75 80,000 qtx récoltés cette année, il reste peine 7 8,000 qtx invendus. L'Alsace, également, est très entamée, les bons rayons surtout sont presque vidés. Cote officielle de la Chambre arbitrale Hou blon perfectionné S A S E fr. 31, ordinaire dito fr. 22, marque et plomb ville suivant cueillette fr. 14 20 les 50 kilos. lre qualité houblon, cueilli cloche par cloche 8 sacs vendus de fr. 28 31, lre qualité bien cueilli, 18 sacs fr. 20, 15 sacs 2n*e qualité fr. 14 les 50 kilos. •s -w oo SS aT co Q o rv- Q_ fcî a a LU ad u a o LU H— E— ©J 1 1 1 LU a o CJ E— ad C3 ad 2^ •■g s I '3 VS I i s g S rantes en pierre, couronnant les murs gouterots, la base des combles. Que les dernières maisons de bois viennent dispa raître et nous perdrons pour l'étude de nos construc tions locales un document précieux. Les quelques observations que je viens de présenter suffiront, je pense, l'établir. Pour être fort pratique certains égards et posséder un caractère très original, les maisons de bois ne man quaient pas de présenter certains inconvénients, no tamment au point de vue des risques d'incendie. Les dispositions prohibitives prises dès le quatorzième siè cle par les échevins des bonnes villes contre les toits de chaume et les maisons de torchis furent dès le dix- septième siècle appliquées aux pans de bois. Juste Bollet le chroniqueur gantois dont les Mémoi res malheureusement inédits éclairent tant de faces de la vie publique et privée de nos ancêtres au xvne siècle, rapporte qu'aussitôt le règne des archi ducs inauguré, une ordonnance défendit de construire de nouvelles maisons de lois, de réparer ou de pein dre celles qui se trouvaient en mauvais état enjoi gnant, au contraire, de bâtir les maisons en pierre, fortement et solidement, deux étages au moins, de les révêtir d'un paremeîK de pierre de taille, de les décorer de cintres et modillons et autres sculptu res. Il fut décidé que Messires les échevins de la Keure chargeraient des commissaires d'examiner les maisons ou façades construites ou renouvelées, et octroyeraient des primes très libérales aux construc teurs ayant fait exécuter de bons et beaux ouvrages.» L'ordonnance laquelle il est ici fait allusion con cerne la ville de Gand, mais il est hors de doute qu'elle a dû être précédée, accompagnée ou suivie de disposi tions similaires prises par l'édilité des autres localités flamandes importantes. Il en résulte que les pans de bois qui subsistent encore Ypres, Malines et Bruges n'ont reçu aucune réfection depuis environ trois siècles. Il ne faut donc pas s'étonner de constater certaines dégradations aux parties les plus exposées et les plus fragiles de ces édifices et, en dépit de leurs lé zardes et de leur vermoulure on peut opposer la longé vité de constructions volontiers traitées de chétives et de misérables, au triste état de caducité et de décrépi tude de fort prétentieux et coûteux monuments que la génération actuelle a vu s'élever et verra peut être croulei avant peu. (A suivreHerman van Duyse. L'autre jour, un boulanger plus bête qu'un âne, ayant trop fêté la dive bouteille, selon sa louable habitude, voulut imiter la grenouille de la fable. Mal lui en cuit, il ne fit que des croûtes et tomba dans le pétrin. Relevé, il continua faire un tas de brioches la fin sa pâte s'émietta et il eu beau ré chauffé son four il finit par brûler son pain. Continuons la scie. Prononcez rapidement la phrase suivante Ces cyprès sont si loin, que d'ici l'on ne sait si c'en sont. Et celle-ci, qu'il faut répéter plusieurs fois de suite J'ai trop tôt cru. en se suçant sans cesse Dites très vite La sangsue sans souci, son sang, se suicide. Et ceci Fruit cuit, fruit cru. Dites cinq ou six fois de suite et vivement Un tas de riz tenta le rat, le rat tenté le riz tata. A propos de l'amusante empoignade entre le général Boulanger et M. Arthur Meyer, le directeur du Gau lois, lequel déclare ne servir que son Roi, le Gil Bios publie le petit couplet que voici Le Roi d'Arthur Meyer A mis sa Boulange l'envers. L'homme du Gaulois Lui dit 0 mon Roi, Votre Majesté Est bien embêtée C'est vrai, répond le Roi, Je n'ai qu'un sujet et c'est toi Un très joli mot entendu au tribunal correctionnel. Un agent de police se présente comme témoin. Votre nom lui demande M. le président. Bacchus, agent de police. Qu'avez-vous constaté charge du prévenu Un délit d'ivresse scandaleuse. C'est très bien de votre part Dans une avant-scène de l'Opéra On a beau dire, mon cher.... la comtesse de X.... est encore superbe Regarde-moi ces yeux, ces épau les, ce galbe imposant. Elle a quelque chose de la cour tisane antique Assurément elle en a l'antiquité. La reprise du Pied de Mouton féerie en 5 actes et 18 tableaux a été au Théâtre de la Bourse un gros succès. La pièce, jouée la fui de la saison dernière et dont les représentations furent interrompues par la clôture d'été annuelle avait du reste été très bien accueillie la création. Pourtant M. De Luyck n'avait pas alors les interprètes hors ligne qu'il a engagés et qui classent la scène de la Bourse au lr rang des théâtres de la capitale M'"3 Zélo Duran. de l'Opéra comique, M"lle Saulier, des Variétés, M'1'* Valenty et Adelina Sozo, qui chaque soir remporte un véritable triomphe constituent une interprétation d'en semble remarquable. Les hommes ont également des qualités de lr ordre MM. Maillard, Druart et Schey remplissent avec succès la partie comique. Quant la mise en scène et aux divertisse ments ils ont reçu des soins spéciaux/ Les décors et costumes très somptueux dûs Rokcché et Landoff sont d'un luxe qui ne le cède en rien ce qu'on a fait de mieux Bruxelles. Les dimanches matinée 1 1/2. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez M,ne veuve Van Kemmel, Grand'Placc, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. n mon n Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez lus imprimeurs-papetiers. En2"jours, guérison garantie de la toux, la plus an cienne et la plus pénible parla PASTILLE WALTHÉRY qui se vend UN FRANC LA BOITE dans toutes les pharmacies. JLES FHAMBSOiSES. Après trois ans de silence, Jules Klein publie une nou velle valse Les Framboises, qui fait fureur Paris. Jolies comme Fraises au ChampagneLes Framboises renferment de fraîches et gracieuses mélodies qui sem blent faites du doux parfum des fleurs sauvages et des mystérieuses senteurs de la forêt. D'ailleurs, les valses exquises de Jules Klein Dernier Sourire, Nuage de DentelleParfums Capiteux, Vierge de fe© S CS c ca •n ai ca TS C a o S o »T o» c ca co CC .ca ai aO 3 a bc c 5 -a ca -*3< ao u 3 CQ 3 ca o ai ai l. -3 CB Raphaël, Lèvres de Feu ses polkas Cœur d'Artichaut, Peau de Satin, Coup de Canif; Radis Roses, mazurka ses gavottes Un Rêve sous Louis XV, Royal Caprice, cl Fraises au Champagne, valse chantée, continuent faire les détices des salons et des concerts. Vu le succès des Framboises, cette valse a paru 2 mains, 4 mains et simplifiée. Bruxelles, A. Aynssa et C'*, 92, rue de la Montagne. Chaque oeuvre franco 2 fr. 50 en timbres-poste. En vente dans tous les magasins de musique du Royaume. Alost, 26 Ooctobre. Au marché de ce jour 35 sacs qualité ordinaire ont été vendus de fr. 20 18. En culture suivant choix fr. 18 23 les "50 kilos. CD i3 CQ CD C-D CD LU CC 0. >- O 3 t§ d o o a d o aa g d o d •rt 3 o Oh X w Ch -d oo *2 O Ph x w «i a "p< «c8 00 rH m <D 1^3 (D QQ OQ f -> o Es a s® S .2 .-d a •43 d o ÇH .- a 3 - 3 'Cl £C c3 g fcC g ,c3 E ta U 'O 'Il 00 GO 3 O 1—^ 00 9 'M 21 -4-3 O s-J 2 -d OQ 2 -0B CU m il M Ml k d -m o H N,

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3