AUX SOU
Théâtre de la Bourse.
Variétés.
État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
qu'elle entre en scène, le public l'accueille par
des applaudissements aussi chaleureux que sym
pathiques.
Un excellent orchestre, composé de quelques
artistes de la Philharmonie, et dirige par M.
Em. Duflou, clarinette solo de cette Société,
s'est fait entendre pendant les entr'actes dont il
a fait un véritable concert. Une mention spéciale
est due MM. Lauwers et Beheyt qui ont ioué
avec beaucoup de brio une polka pour bugle et
piston, intitulé Adam et Eve.
Nous avons appris que bientôt la phalange
artistico-dramatique, présidée par M. Adolphe
Yande Casteele, nous donnera, son tour, plu
sieurs représentations qui nous fourniront l'oc
casion d applaudir les excellents artistes qui
composent la Société "de Langhoirs-Y ictorinen
C'est réellement une bonne fortune pour une
localité, comme Poperinghe, que de posséder
des éléments artistiques de l'importance de ceux
qui font partie de nos deux vieilles Sociétés de
Réthorique. Avec le concours de la Société
Philharmonique avec laquelle elles se sont fédé
rées, ces Sociétés peuvent faire passer de bien
belles soirées leurs concitoyens.
Grande nouvelle.
Nos maîtres, de robe longue et de robe courte,
se sont réunis, le 21 de ce mois, en assemblée
générale l'Hôtel-de-Ville, pour prendre, dit-
on, une mesure des plus graves.
Il s'agirait, d'après la confidence qui nous a
été faite par un membre du K. K., au courant
des secrets intimes des Dieux Van Compernol-
liens, que les fabriques d'Eglise de Poperinghe
auraient, moyennant quelques bons sur la caisse
pontifical, vendu la partie nouvelle du cimetière
qui leur appartient.
Nous avons appris cette nouvelle avec stupé
faction, car,jusqu'à présent, l'autorité ecclésias
tique avait prétendu mordicus disposer
arbitrairement du champ de repos, or, en alié
nant ce bien, elle prouve que tout le bruit quelle
a fait sur la question du cimetière n'est qu'une
affaire de pure charlatanisme et qu'au fond il
lui importe peu que le cimetière soit propriété
de la commune ou des fabriques.
Après cette confidence, notre gracieux et très
obligeant adversaire ajouta, en clignant l'œil,
que cela ne devait pas nous étonner puisque les
curés sont maîtres de notre administration et
que le nasipède et son collègue, le fabricant de
pilules, ne sont que les modestes instruments des
abbés.
A l'avenir, M. le Doyen et ses collègues conti
nueront, conformément aux ordres qu'ils rece
vront de Bruges, et le maire de palais, avec
quelques autres Stoute Karels exécuteurs de
leurs hautes œuvres, obéiront aux ordres qu'ils
recevront.
A plus tard des détails très curieux sur cette
affaire.
Qui s'assemble se ressemble.
Monsieur l'avocat manqué ne pourrait-il pas
donner des nouvelles de la santé d un de ses amis
intimes, autrefois très et même" trop connu
Poperinghe et qui dernièrement encore, avec
une charité toute chrétienne pendant, qu'atteint
d'une certaine maladie il se trouvait alité
dans un hôpital non loin de la mer, il rendait des
visites aussi affectueuses que multiples
Oh! Nasipède.!!
Le Budget de 1890.
Nous sommes curieux desavoir quand il plaira
nos maîtres de faire afficher l'Hôtel-de-Ville
le prochain budget de 1890.
Nous nq doutons aucunement que cette année
notre honorable Gouverneur, M. le Baron Ru-
zette, suivant en cela l'exemple deson collègue du
Brabant, ne tienne la main ce que notre admi
nistration communale ne considère plus l'ave
nir la loi communale comme une lettre morte.
Dans une récente circulaire, M. Vergote pré
vient les administrations communales de sa pro
vince qu'elles ont lui faire parvenir leur budget
avant le lr Novembre, ajoutant que celles qui ne
se conformeront pas cette prescription rece
vront la visite d'un commissaire.
Espérons qne M. Ruzette lui aussi tiendra ce
que la loi soit exécutée et qu'il rappellera ses
devoirs le Conseil Communal de Poperinghe.
Comptabilité de 1889.
Enfin il a plu au signor Félix et ses copains
de permettre qu'on affichât la comptabilité de
1888 et nous croyons être agréables nos lec
teurs Poperinghois de leur communiquer cette
curieuse élucubration.
Nous commencerons sous peu la publication
de ce travail qui nous a été remis par une per
sonne bien pensante du K. K.
Sommaire du numéro d'Octobre 1889.
REVUE UNIVERSELLE
DES INVENTIONS NOUVELLES.
Agent d8 vente pour Ypres et les environs, A.
Vanderstuyft-Devos, au BOC, Grand'Place, Ypres.
Décès
HOUBLONS.
H»
Bien que le Pied de Mouton, la célèbre féerie, dont la
reprise a eu tant de succès, fasse tous les soirs salle com
ble, la Direction engagée par traité se verra dans l'obliga
tion de lui faire quitter l'affiche. Nous convions donc les
enfants qui désirent voir le Pied de Mouton, ses drôleries
et ses merveilles, se hâter.
Les 2 dernières matinées de cette féerie auront lieu les
Dimanches 3 et 10 Novembre. Elles commenceront 1 4/2
heure pour finir 4 3/4 heures.
MM. Devis et Lynen les très grands artistes décorateurs
viennent de fournir les lrs décors de Rothomago, la féerie
en 5 actes et 23 tableaux de MM. I). Ennery, Clairville et
Monnier, qui dépassera le Pied de Mouton, par le luxe de
sa mise en scène. Les costumes en seront de toute richesse
et la Direction a engagé spécialement pour cette pièce des
sujets de 1er ordre.
Rothomago dont les répétitions sont poussées activement
sera le clou de la saison.
M. MEtEB, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez Mrac veuve Van Kemmel,
Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
«OCCMh-
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits
d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des
cription k quiconque en fera la demande Nicholson, 4,
rue Drouot, Paris.
■ia j J33T3& vare»* ^TTgrer» m
Merveilleux. Une seule boîte de PASTILLES
WALT1IERY, suffit toujours pour guérir les Rhumes,
Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc
partout.
Publication mensuelle illustrée.
Directeur: Henri FARJAS, ingénieur, ancien officier
d'artillerie.
Le numéro 50 centimes.
Abonnements Paris, 5 fr.; Départements, 6 fr.;
Union postale, 8 fr. Autres pays le port en plus.
SOMMAIRE Machine locomobile spéciale. - Chemin
de fer glissant.
TRIBUNE DES INVENTEURS. Pose boutons Pé-
ninsular. - Photographie nouvelle. - Dégustateurs auto
matiques. - Nouveau grappin aérostatique. - Propos du
Docteur.
TOUR DU MONDE. Ascenseur bon marché. - Une
invention merveilleuse. - Moteur d'orgue. - Lumière
électrique en location. - Appareil électrique pour arra
cher les dents. - Nouvelles électriques. - Eclairage élec
trique des trains. - Dessins transmis par télégraphe. -
Nouvel élévateur grains, - Nouvelles chaudières pour
vaisseaux. - Traversée de l'Electron. - Le Podosca-
phe. - Gilet de sauvetage - Moyen de faire flotter toute
personne qui tombe l'eau. - Nouveau canon k dynamite.
- Emploi de l'eau comme combustible. - Poudre Louden.
- Métal d'anlifriction Mognolia. - Machine pour la fa
brication automatique des douilles en papier. - Purifica
tion des eaux. - Neige artificielle. - Raffinerie de sucre
de ligQite. - Souliers pour les morts. - Palais sur roues. -
•Bâtiments en sucre. - Machine pour affûter les scies. -
Téléphone transportable. - Incrustation des chaudières. -
Machine k fabriquer les sacs en papier. - Raffinage du su
cre par l'électricité. - Lessiveuses-berceuses sur rails. -
Montres en papier. - Pistolet-éclair. - Nouveau pro
cédé pour tremper l'acier. - Presto-colleur. - Métier
filer. - Moule universel. - La note gaie.
Recettes et procédés modernes. - Catalogue systémati
que. - Index alphabétique.
Le RÉNOVATEUR, liniment antiseptique, guérit radica
lement toutes les blessures des animaux domestiques. Re
pousse du poil dans les conditions absolument primitives.
CERTIFICAT, N° 229.
Je soussigné déclare avoir employé le Rénovateur et
toujours avec le plus grand succès et n'emploierai rien
d'autre pour la guérison des blessures de chevaux.
(Signé M. RATH, marchand de chevaux,
6, Avenue d'Auderghem.
Bruxelles, le 18 Septembre 1888.
Gigolot va partir pour la chasse quand il s'aperçoit
que ses bottes sont tellement étroites qu'il ne peut
marcher.
Eh bien, répond Madame Gigolot, tu ne rentreras
pas bredouille cette fois tu reviendras au moins avec
un œil de perdrix
Dans un salon.
Un des assistants vient de lancer une épigramme
un autre; sans méchanceté, du reste, histoire de rire
un peu.
N'insistez pas, lui dit la maîtresse de la maison
il n'entend pas la plaisanterie.
Ah! il est susceptible
Non... il est sourd
=»4<=
du 25 Octobre au 1 Novembre 1889.
Naissances Sexe masculin, 3, idem, féminin, 2.
Mariages
Desmedt, Désiré, journalier au chemin de fer vicinal,
et Spriet, Silvie, sans profession. Viaene, Nestor, pein
tre, et IDsiuedt, Léonie, dentellière. Dolfen, Auguste,
domestique, et Lannoo, Marie, servante.
Debreu, Marie, ménagère, 45 ans, épouse d'Eugène
Wenes, rue de Dixmude. De Boeck, Jean, ouvrier au
chemin de fer, 70 ans, époux d'Amélie Vandaele, rue des
Trèfles. Coutelle, Emile, menuisier, 42 ans, époux
d'Emérence Vanhee, rue de Menin. Mieroo, Joseph,
sans profession, 67 ans, célibataire rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc, 1, id. fém. 1.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
2 Novembre 1889.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES
quantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
PAR
cent
kilogr.
poids M0"
de
l'hecto
litre.
10,100
19 00
80
Seigle
1,000
13 75
73
Avoine
900
15 50
44
300
17 50
80
Féveroles
700
18 00
80
Pommes de terre
7,000
5 75
Beurre
15,070
380 00
OEufs le quarteron
2 70
Bruxelles, 30 Octobre. Houblon d'Alost
1889, 20 24 Poperinghe-ville, 24 28 dito
village, 18 22.
Londres, 29 Octobre. Les consommateurs,
satisfaits de la qualité des houblons et eu égard
aux cours actuels, ont fait quelques forts achats;
le marché, en conséquence, reste excessivement
ferme et pour des échantillons d'extra belle
qualité on a payé occasionnellement des prix
plutôt plus élevés.