Nouvelles locales. POPERINGHE, jours, disposés endurer, sans regimber, les insultes et les grossièretés de gens dont le pre mier devoir, et la seule chose qu'on leur de mande, est le respect de l'autorité et rien de plus Le Journal a là-dessus des théories très lar ges, tellement larges qu'elles sont absurdes et subversives. Mais voyez comment il s'explique quant ceux qui ne sont pas entièrement sa dévotion, et qui d ailleurs n'ont aucune raison de l'être, et mesurez la distance de sa théorie sa pratique. Dont acte. Les électeurs s'en souviendront et les con trefacteurs du boulangisme en seront pour leurs frais de menace comme leur prototype du Garden-Placeet comme lui, ils finiront, parce que le charlatanisme, s'il trompe un instant, ne saurait devenir la loi du monde. Tout pour l'élection de 1890, voilà le mot d'ordre actuel du ministère. Celui-ci sent que le vent tourne et que le baromètre incline de plus en plus du côté de tempête. 11 ouvre l'œil et cherche par tous les moyens possibles se garantir il fera tout ce qu'on voudra pour tâcher d'échapper la for midable bourrasque qu'il entrevoit I horizon. Semblable situation est la justification de la campagne entreprise par le libéralisme et un encouragement puissant continuer, en re doublant de vigueur. Quand l'adversaire montre qu'il se sent lou che et commence n'avoir d'autre souci que celui de chercher parer les coups, c'est le moment de le presser sans relâche, et de ne pas lui laisser une minute pour se reconnaître. Après les officiers, il y a les sous-officiers vis-à-vis de ceux-ci, le ministère n'entend pas faire fléchir la rigueur delà nouvelle loi, parce qu'il y a moins d'électeurs généraux dans les rangs de ces anciens serviteurs de l'Etat et que, par conséquent, il pense n'avoir pas craindre ae représailles. Prouvons-lui, disent les Nouvellesque son calcul est mauvais en défendant tous ceux, quels qu'ils soient, que veut frapper le parti catholique, le libéralisme défend la cause du progrès. Tous ceux qui jugent qu'on ne peut )as marquer un recul dans la voie ouverte par a loi de 1883, le soutiendront de tous leurs etforts dans la lutte qu'il a entreprise. Ceux-là sont légion aux élections prochai nes, ils viendront en masse dans nos rângs pour signifier au cabinet que les plus modérés eux- mêmes n'entendent pas qu'on entraîne le pays dans la voie de la réaction. Pour cela, il suffit qu'ils nous sentent unis et résolus ne cesser nos revendications que lors que nous aurons obtenu satisfaction. Jusqu'au vole, accumulons sans nous lasser protestations sur protestations si le projet est adopté, portons haut et ferme nos doléances jusqu'au Roi. Et si notre voix n'est pas entendue, nous nous présenterons au combat électoral avec un grief qui lui seul suffit nous assurer la victoire. Ah nos adversaires ont fait un pas de re traite nous saurons bien le faire dégénérer en une déroute complète. Le conseil communal de Menin vient, sans alléguer aucun motif, de réduire de 300 francs le traitement de deux sous-instituteurs de cette ville, MM. Benoot et Compernolle. Le premier était en fonction depuis seize ans et l'autre depuis douze. Tous deux, maries et père de plusieurs enfants, sont forcés aujourd'hui de - ivre avec 1,200 francs traitement inférieur celui qu'ils avaient au début de leur car rière. N'oublions pas que cette édilité de Menin, si dure pour des honnêtes libéraux, a vu condam ner deux ans de prison pour dilapidation des deniers publics, son homme de confiance, le protégé du clergé, le sieur Vandaele, receveur de la ville Le Journal d'Ypres a mené grand bruit, il y a deux mois, au sujet d'accusations graves et par ticulièrement déshonorantes, qu'un enfant, avec l'insouciance et l'inconscience propres son âge, avaient dirigées contre un employé de notre administration communale. Le Journal en était même venu affirmer que cet employé s'était empressé de mettre la fron tière entre lui et la justice. Nous apprenons de source autorisée, que la longue et laborieuse instruction judiciaire qui fut ouverte, vient d'aboutir. La Chambre du Conseil de notre tribunal a rendu la semaine dernière une ordonnance de non lieu, en faveur de l'employé en question. Le Journal d'Ypres mettra-t-il autant de promptitude faire connaître l'issue de ces fioursuites judiciaires, qu'il a mis annoncer eur intentement Ce serait d'une honnêteté vulgaire de le faire, mais au moins ce serait honnête. Nous rappelons que la musique des Pompiers se fera entendre en la grande Salle des Halles, Dimanche, 10 Novembre, midi. Elle exécutera les morceaux ci-après 1. Mineur et Majeur, marche Russe, A. Hubner. 2. Les Monténégrins, ouverture, Limnander. 3. Don Pasquale, fantaisie, Donizetti. 4. Escapade, mazurka, Auvray. 5. Le Cœur et la Main, fantaisie, Lecocq. 6. A travers tout, galop, Castaigne. -1 i inr m n cm Nous apprenons avec plaisir que l'excellente société de Vlaamsclie Ster donnera Dimanche prochain 10 Novembre, 5 heures du soir, sa première représentation de la saison théâtrale. D'après ce qu'on nous assure le programme sera des plus attrayants et se c omposera de Meirozeken, vaudeville en un acte JaaksJic met zijn Jluitje, vaudeville en deux actes et eene vrouw die haren man doet herbakken, pièce en un acte. En effet, avec un tel programme et de pareils éléments dont dispose la société de Vlaamsclie Ster, le public sera même de passer une agréa ble soirée d'autant plus que Mma Bataille et Mlle Pereira de Bruxelles prêteront leur concours cette représentation. Une première séance de Musique de Chambre (quatuor-archets) aura lieu le 17 Novembre, midi, en la salle de VAigle d'Or. Les personnes qui désirent une carte d'entrée sont priées de s'adresser chez Monsieur Adolphe "Weckesser ou chez Monsieur Albert Ligy. A) Fragments du quatuor 2. Alexandre Borodine. B) Fragments du quatuor 1. P. Tschaïkowsky. La vaillante section Yproise du Willems-Fonds organise une nouvelle et brillante fête pour le Dimanche,-17 courant. M. Van Wilder, de Molenbeek-S'-Jean, y donnera une conférence sur LA DÉFENSE NATIONALE une ques tion de la plus haute importance évidemment pour tous ceux qui prennent cœur l'indépen dance et le bien-être de leur patrie. Nous engageons nos lecteurs assister cette fête, où ils passeront leur après-midi d'une manière aussi agréable qu'utile. La médaille de Ie classe est décernée M. De Haene, échevin de la commune d'Oostvleteren, en récompense des services qu'il a rendus dans le cours d'une carrière de plus de vingt-cinq années. Société de Gardes Civiques d'Ypres. Swckels, Léon, 25 Froidure, Eugène, 25 Vermeulen, Henri, 25 Bogaert, Alphonse, 25 Ligy, Albert, 25 Boedt, Léon, 20 Deweerdt, Dharles, 20 Masscheleyn, Alph., 25 25 25 25 20 25 25 25 25 25 25 25 125 25 25 25 125 25 20 25 120 25 20 25 115 25 20 20 115 20 20 25 110 20 20 25 110 20 20 20 110 le 8 Novembre 1889. Abandonné des siens et après avoir perdu toute la confiance et la sympathie de ceux qui, avant de le connaître, lui prêtaient leur con cours, le malheureux Félix se trouve réduit la triste nécessité de recruter des étrangers pour remplir, tant bien que mal, les vides de sa mu sique on.,rléV»anrlaclo. Dans cette triste situation, le pauvre sire, après avoir dissout l'ancienne fanfare du K.K. qui se composait de ce que le parti catholique comptait de plus sérieux en amateurs de musi que, se trouve forcé, pour pouvoir célébrer la fête de Ste Décile d'une manière un peu conve nable, chercher, au-delà de la frontière, du secours artistique chez les musiciens de Bailleul. Voilà donc, Félix, où vous en êtes arrivé avec votre ménagerie musicale Sauf quelques malheureux condamnés par leur position subir vos prétentieuses excentricités, tout ce qui au trefois faisait votre force vous a quitté. Si au moins, avant d'avoir eu recours ce moyen extrême, vous aviez fait un appel vos coréligionnaires de Wervicq, Menin, Courtrai ou Roulers, vous n'auriez pas eu l'air de ne pas compter des alliés dans votre propre pays mais vous avez craint, et avec raison peut-être, que ceux-ci, se souvenant encore de l'accueil peu gracieux que vous avez l'habitude de réserver aux imprudents qui s'aventurent dans votre ga lère, n'eussent décliné votre invitation. Voilà ce que vous avez fait de la musique communale de notre ville dans le peu d'années que sa direction vous a été confiée. Et dire cependant que, pour arriver ce ré sultat, vous avez gaspillé annuellement des mil liers et des milliers de francs. Si les bons patentables ne bénissent pas l'EX-SEIGNEUR do Woluwe S4 Pierre, ils sont bien difficiles contenter. A propos du concert qui a eu lieu Dimanche passe dans le K.K., nous venons d'apprendre que, contrairement ce qui avait été décidé de prime abord, la recette provenant de-cette soi rée, au lieu d'être consacrée aux victimes d'An- lumoaawn*»^1 L'Avenir de Courtrai nous apporte deux nouveaux exemples de persécutions que les in stituteurs de 1879 ont subir de la part de ceux qui s'intitulent nos maîtres. -jtifoeeefemw THÉÂTRE. Musique de Chambre. programme a) Allegro moderato, h) Scherzo allegro, c) Notturno andante. a) Scherzo (allegro ma nontanto), b) Andante cantabile. ^ooos5oo^>o Willems-Fonds. Décoration civique. emprunts communaux. Un arrêté royal autorise 1° le conseil communal de Domines emprunter des hospices civils de la localité, une somme de 25,000 fr.; 2° la commission des hos pices civils de Domines aliéner, pour effectuer le prêt dont il s'agit, un titre de rente belge 3 p. c., au capital de 27,000 francs. Tir du Jeudi 7 tir ordinaire. Novembre 1889. haut total.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2