Théâtre de la Bourse. Variétés. Pour rappel, demain Dimanche, la vaillante section Yproise du Willems-Fonds organise une nouvelle et brillante fête. M. Van Wilder, de Molenbeek-S'-Jean, y donnera une conférence sur LA DÉFENSE NATIONALE une ques tion de la plus haute importance évidemment pour tous ceux qui prennent cœur l'indépen dance et le bien-être de leur patrie. Nous engageons nos lecteurs assister cette fête, où ils passeront leur après-midi d'une manière aussi agréable qu'utile. -- ■■3HS3,se Nous lisons dans le Joximal de Bruxelles d'hier (Vendredi 15 Novembre), sous la rubrique Faits divers M. Jules Goetinck, le vaillant directeur du Cercle Beethoven de Bruges, de la Symphonie de la Société des Chœurs Ypres et l'organisa teur des Concerts de musique Scandinave qui ont obtenu un si brillant succès l'année dernière Anvers et Bruges, vient d'être l'objet d'une distinction des plus flatteuses. S. M. le Boi de Suède et Norwège, voulant exprimer toute sa satisfaction pour les louables efforts faits par M. Goetinck, l'effet de vulga riser dans notre pays les chefs-d'œuvre des grands maîtres de la Scandinave, lui a conféré la croix de chevalier de l'ordre Royal de Wasa. Cette distinction bien méritée l'encouragera certainement poursuivre sans relâche ses efforts artistiques. Nous lui présentons ce sujet nos plus sincè res félicitations et nous sommes persuadés que chacun s'y associera volontiers. Société de Gardes Civiques d'Ypres. Boedt Léon, 25 25 20 20 25 115 Bogaert Alphonse, 20 25 25 25 20 115 Swekels Léon, 25 25 20 20 20 110 Butaye Arthur, 20 20 20 20 25 105 Vermeulen Henri, 20 25 20 20 20 105 Froidure Eugène, 20 25 20 20 20 105 u-ijg» Les jeunes gens qui désirent connaître les conditions de ce concours, sont priés de s'adres ser aux bureaux de poste. Les demandes d'emploi seront reçues j usqu'au 30 Novembre courant. le 15 Novembre 1889. Nous étions dau3 l'erreur en annonçant dans notre correspondance de Dimanche passé que celui qui se trouve la tête de la ménagerie musicale du K.K., se trouvant dans l'impossibi lité de faire une exécution convenable, le jour de la Ste Cécile, avait eu recours seulement ses amis d'outre-frontière, pour combler les vides qui s'étaient faits, dans ces derniers temps, par mi ses musiciens. Trouvant probablement que le nombre de français qui avaient voulu consentir prêter leur concours était trop restreint, il a été cher cher de nouveaux renforts chez ses coreligion naires politiques Belges. La musique Vancompernollienne qui se fera entendre Dimanche, 9 heures, l'église de S4 Bertin, sera donc composée de solistes français et belges et de la musique de la ville, musique du Nasipède, réduite servir d'accompagnateur aux artistes étrangers. Le même jour, l'avocat manqué, malin comme un singe quand il y a question d'épargner sa bourse, profitera de la présence des solistes étrangers pour organiser la fête musicale qui doit se donner 6 heures du soir. De cette façon il évitera une nouvelle saignée sa caisse, ce dont il a horreur. Si le 17 les musiciens dé Félix, secondés par des étrangers, se feront entendre dans notre cathédrale, les membres de la Société Philhar monique, avec leurs seules ressources, offriront eux, le Dimanche suivant, 11 1/2 heures du matin, leurs concitoyens un grand concert po pulaire sur la Grand'Place. Ce concert sera suivi d'un banquet qui aura lieu 1 heure au local dé la Philharmonie. Le lendemain, 6 1/2 heures, un jeu de bou les, suivi d'un bal, sera offert aux Dames, et le Mardi, 26, les meilleurs sujets de l'excellente troupe Vandoeselaer viendront donner une soiree dramatique. D'après ce que nous avons appris, un vaude ville en cinq actes intitulé: Poperinghenaars te Parijs en een Parijzenaar te Poperinghe et ac tuellement très applaudi Bruxelles, figurera en tête du programme. Grande nouvelle. On nous rapporte que les hommes qui depuis 20 ans font tous leurs efforts pour embrouiller les affaires de la ville et pour jeter la désunion et la discorde entre se3 habitants que les sinis tres personnages qui dominent d'une manière si insolente dans notre pauvre cité et qui ont tenté l'impossible pour anéantir la Philharmonie viennent de jurer la perte de3 La?ighoirs- Victo- rinen et de3 Roeysche Barbaristen. Ces deux vieilles et excellentes sociétés de Réthorique sont condamnées et leur arrêt de mort a été prononcé. Nos sinistres inquisiteurs réussiront-ils dans leur entreprise C'est ce que nous verrons. Nous aurons soin de porter la connaissance de nos lecteurs tout ce que nous apprendrons ce sujet. Très curieux. On nous raconte en désignant la personne qui l'a avancé, qu'on trouve dans le K.K., que c'est un grand bonheur pour la musique cléricale d'être débarrassée de MM. Yerhaeghe et Debergh. D'après ce Monsieur, le premier était devenu tellement impopulaire que sa présence était devenue impossible parmi ses confrères et le second se rendait ridicule par sa sotte suffisance et ses prétentions qu'aucun talent ne justifiait Et qu'on veuille bien le remarquer, la person ne qui s'est permis ces réflexions n'est pas un simple instrumentiste, mais un personnage qui oc cupe une position importante dans le Cercle catholi- Comment MM. Verhaeghe et Debergh trouve ront-ils cette oraison funèbre prononcée sur leur tombe artistico-musicale. Parmi les musiciens qui figureront Dimanche prochain dans la musique du K.K., on en remar quera un qui fera sensation. Nous n'en dirons pa3 plus aujourd'hui, vou lant laisser la primeur aux curieux qui auront l'occasion de rire un brin en voyant parader celui qui, il y a quelques mois, reniait et traitait comme du poisson pourri ceux au milieu des quels il se trouvera Dimanche. On parle d'une chanson qui paraîtra sous peu et dans laquelle seront racontés au long et au large, les faits qui ont précédé et suivi la con version de ce chevalier du pétrin. Les négociations, pour ramener cette brebis égarée au bercail du K.K.ont été laborieusement conduites A. M. D. G. par le Nasipède et par le Démosthène de la paroisse de Notre Dame, le fameux Brutsaert La nouvelle de cet événement grotesque a été accueillie dans la musique du K.K. par un im mense éclat de rire. L— Willems-Fonds. Fête du Roi. Aujourd'hui aura lieu au ministère des affaires étrangères le banquet traditionnel offert au corps diplomatique. Il sera, dit-on, vraiment neutre, car il sera servi la fois gras et maigre, cause du Vendredi. Au ministère des affaires étrangères, on ose donc fêter le Roi le jour de sa fête, alors même que cette fête tombe un Vendredi Tir du Jeudi /4 Novembre 1889. tir ordinaire. Postes. Des emplois de commis et d'auxi liaire au service des Poste3 seront prochaine ment mis au concours. Le Pied de Mouton, arrivé sa 60e représentation, sera donné pour la dernière fois en matinée Dimanche pro chain. M"e Adelina Sozo paraîtra cette représentation. On peut retenir ses places Bruxelles, au théâtre, soit par Jettre, soit lélégraphiquement. Tous ceux qui, par devoir ou par état, sont obligés de parler ou de chanter longtemps en public n'ont qu'à se louer de la Pâte Regnauld. D'une saveur délicate, celle préparation est justement recherchée des artistes lyriques ou dramatiques, aussi bien en France qu'à l'étranger. La modicité de son prix la met d'ailleurs la portée des bour ses les plus modestes. C'est ainsi qu'elle est également appréciée des instituteurs et des prédicateurs. Au théâtre de Perpignan. On joue Robert. Le ténor a abusé des fausses notes et le parterre le poursuit de sifflements furieux. Il rentre dans la coulisse et, d'un air navré Ce pauvre Meyerbeer Au tribunal correctionnel*: Le président. Prévenu, vous êtes accusé d'un délit très grave. Vos nom, prénom et profession. Le prévenu. J'en frémis d'horreur. Le président. Faites-nous grâce de vos impres sions. Le prévenu. Mais je réponds votre question je m'appelle Jean Fremy, doreur. Sur le boulevard. Un gamin aborde un passant. Pardon, Monsieur, vous n'auriez pas une allu mette Non, mon ami. Monsieur n'aurait pas deux sous pour en acheter? Deux amis entrent dans un restaurant ils conti nuent une conversation commencée qui semble les in téresser beaucoup; le garçon s'approche et demande ce qu'il faut leur servir Mon Dieu, dit l'un d'eux, donnez-nous un peu de répit. Le garçon s'éloigne, et revenant presque aussitôt, répond sans sourciller Messieurs, du répit, il n'en reste plus. Un fanfaron n'étant rien moins que brave, reçut des coups de bâton, et les souffrit patiemment. A quel ques jours de là, se prenant de querelle avec un mé decin, il le menaça de lui donner cent coups de bâton. Le médecin lui répondit sans emportement Par bleu il vous est bien facile de les donner, car il y a peine quatre jours que vous les avez reçus. A l'Agence matrimoniale. Un client Je ne vous cache pas, Monsieur le directeur, que cette jeune veuve me plaît énormément. Mais le mariage est une chose si grave que j'hésite... Je vous engage vous décider, car cette personne est très redemandée. Quantum muta tus ab illo Dernière dépêche. Au moment d'expédier notre lettre, nous apprenons par voie télépho nique que, comme nous le prévoyons, les artis- Voir la suite la 4e page.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3