AV I S. N° 96. Dimanche, 49e ANNÉE. ir Décembre 1889. JOURNAL DYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Chemin de fer. Conseil communal d'Ypres. Les grades académiques. 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DI»ANCHE. Heures de départ ci'Ypres pour Poperinglie, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00 YPRES-FURNES. FURNES-YPRE& 5-40 7-35 10-20 11-30 3-04 6- Tout nouvel abonné d'un an au PROGRÈS recevra gratuitement le journal jusqu'au ^Jan vier prochain. Séance du 23 Novembre 1889. Sont présents MM. Bossaert, Eclievin, flons de Bourgmestre-Président Cornette, Eclievin Chev. de Stuers, Conseiller 1er en rang ff°°s d'Echevin Brunfaut, Beaucourt, Gravet, Gai- mant, Vermeulen, Poupart, Verschaeve, Yan Daele, Van Eeckhout, Colaert, Conseillers Gorrissen, Secrétaire. Le dernier objet l'ordre du jour est la créa tion d'un cours théorique et pratique de tissage. Il donne lecture d'un long et intéressant rap- Sort fourni par ce fonctionnaire, ainsi que d'un evis des frais de premier établissement et d'un projet de budget pour les dépenses permanen tes. D'après M. Vandendaele, les frais de premier établissement s'élèveraient fr. 2,500 environ, dont les deux tiers environ seraient couverts par des subsides du gouvernement. Les dépenses ordinaires seraient réparties comme suit Traitement du professeur de tissage fr. 2,000-00 Idem du contre-maître, 1,200-00 Récompenses aux apprentis méri tants, 50-00 Chauflage et éclairage, 250-00 Entretien du matériel, 300-00 Achat de matières premières pour le montage des métiers, etc. 150-00 Enseignement primaire, 200-00 Fournitures classiques, 40-00 Imprévu, 100-00 Total fr. 4,300-00 L'Etat et la Province interviendraient dans ces dépenses chacun jusqu'à concurrence d'un tiers. D'autres villes, telles que S1 Nicolas et Cour trai ont fait des essais dans cette voie. L'une et l'autre ont organisé dans ces derniers temps des cours de tissage sur l'organisation desquels M. le Président donne quelques détails. Roulers que l'on nous avait cité comme ayant fait une tentative analogue, n'a rien fait. Cela résulte d'une lettre que vient de nous adresser l'administration communale de cette ville. Quant au nombre d'élèves qui suivent les cours dont s'agit, il faut bien reconnaître qu'il est peu élevé. A Gand même, ville essentielle ment industrielle, la population n'est que d'une quarantaine d'élèves. On peut se demander ce qu'elle serait Ypres C'est ce qui a fait hésiter le Collège. M. le Président rappelle ensuite/ la lettre du Cercle commercial en date du mois de Mars der nier priant le Collège d'organiser un cours de tissage et faisant ressortir les avantagss qui doi vent en résulter pour la ville. Finalement, M. le Président propose de ren voyer la question une commission spéciale nommée dans le sein du Conseil ou d'ajourner toute décision une prochaine séance afin de laisser chaque membre le soin d'examiner nouveau et de se former une opinion. Cette proposition donne lieu un échange d'observations entre divers membres, notam ment MM. Cornette, Brunfaut, Vermeulen, Co laert, Verschaeve et finalement une commission composée de ces quatre derniers est chargée d'examiner la question de la création d'un cours de tissage et de faire rapport au Conseil. Il est entendu que cette commission pourra s'adjoindre des personnes compétentes prises en dehors du Conseil. Motion d'ordre Après avoir décidé de se réunir en sections, Lundi, 2 Décembre, 4 heures de l'après-midi, Comme on devait s'y attendre, la discussion sur les grades académiques se heurte contre l'obstination du gouvernement faire, dans le sens des fortes etudes, le moins possible. Un certificat d'humanités complètes ou de fréquen tation, et c'est tout. Vraiment ce n'est pas assez, et si c'est cela qui doit relever le niveau des carrières scientifiques et libérales, on l'aura acquis bon marché. Cependant quoi de plus rationnel, qu'une garantie sérieuse d'instruction suffisante l'en trée l'université, ce que peut seul donner le graduât, et une garantie sérieuse de hautes études complètes au sortir de l'université, ce que peut seul donner l'examen professionnel tel que le demandent les 119 professeurs et tous ceux qui s'intéressent l'avenir intellectuel du pays Mais MM. Devolder, Woeste et tous les éleignoirs de la Chambre n'en veulent pas, et on continuera patauger au milieu des médio crités de tout acabit et de tout poil, parce que tel est le bon plaisir de ceux qui ferment volon tairement les yeux aux leçons de l'expérience et qui ont, il faut bien le supposer, tout intérêt laisser subsister les choses qui tournent si bien pour leur boutique. 11 en est, nous le re connaissons, dans le camp clérical, qui font d'honorables exceptions, rari nantes in gurgite vasto il y a M. Desmet-Denayer qui tranche dans le vif, et qui encore? En trouvera-t-on trois Le palliatif de M. Helleputte qui veut faire croire qu'il aura tout sauve avec son certificat d'aptitudeest tout-à-fait dérisoire et ne vaut guère mieux que le certificat de M. Devolder. Nous en verrons encore comme M. Helleputte qui poseront pour la galerie ce n'est qu'une fausse parade et on n'aura rien fait, nous le répétons, tant qu'on n'aura pas rétabli, en le modifiant, le graduât et établi l'examen professionnel celui-ci une heureuse innovation. Et M. Woeste, qui sait trouver des bâtons là où il y a peine un fétu de paille, a beau dire que les professeurs ne sont pas d'accord quant aux moyens, ils le sont quant la nécessité de réformer ce qui existe cela suffit pour procé der la réforme, une réforme vraiment digne de ce nom. Il serait bien extraordinaire qu'une étude sérieuse des projets des 119 professeurs n'aboutit pas un travail satisfaisant qui fût la résultante de tous ces projets car ces pro jets ont des points de contact et ne sauraient différer tous entr'eux essentiellement. Mais il faut vouloir. Pour nous le graduai serait donc rétabli et porterait sur les branches des humanités, d'après un programme déterminer. On nous dispensera d'entrer dans les détails d'ailleurs ces détail^ ressorliraienl de l'analyse des con sultationsid^s 119 professeurs. Mais ce quoi nous atlach.«rl£M|S,J&n grand prit, c'est que l'examen /i LE PROGRÈS VIRES ACQUIRIT EUNUO. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. Insertions Judiciaires la ligne un franc. Pour les annonces de France et de Belgique s'adresser l'Agence Havas, Bruxelles, 89, M.fvclié aux Iicrbes. 4.00 6-42 9-05 9-58. Poperinglie-Hazebrouck, 6-50 9-09 12-07 4-00 6-42 6-05. Houthem, 5-30 8-20 11-16 5-20. Comines, 5-30 7-55 8-20 - 9-58 10-03—11-16 2-43 2-54 5-20 7-50 8-55. Comines-Armentières, 5-30 11-16—2-54—5-20—8-55 Roulers, 7-45 10-45— 12-20 2-45 -4-10 6-42 Langemarck-Ostende, 4-30 (Cortemarck) 7-18 9-57 -12-17 3-56—6-21. Gourlrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-43 5-20 7-50 8-55. (Dép. de Comines Courtrai 9-35.) Courlrai-Bruxelles, 5-30 9-58 11-162-41 5-20. Courtrai-Gand. 5-30 8-20 11-16 2-41 5-20. 5-00 8-10 11-10 1-40 3-00 6-55. (suite et fin). M. le Président expose les rétroactes de la question. Il rappelle les motifs qui ont déter miné naguère le Conseil supprimer l'atelier d'apprentissage qui ne rendait plus aucun ser vice les ouvertures faites par M. le Gouverneur de la province ensuite des intentions manifes tées par le gouvernement relativement une nouvelle organisation des ateliers d'apprentis sage l'échange de vues qui a eu lieu dans le courant de cette année, entre le Collège et M. Yandendaele, inspecteur des ateliers d'appren tissage de la province. M. Vermeulen demande si le Collège n'a pas l'intention, maintenant que le plan d'aménage ment des terrains de la gare est approuvé, de procéder quelques travaux d'ailleurs peu coû teux en vue de l'assainissement et de 1 assèche ment des dits terrains. M. Cornette répond affirmativement. M. VEclievin Bossaert saisit cette occasion pour faire connaître au Conseil que le Collège propo- sei'a l'inscription au budget d'un crédit de fr. 75,000-00 pour les travaux d'amélioration de la distribution d'eau, conformément aux conclu sions d'un rapport de M. l'ingénieur Leboucq dont le Conseil sera prochainement saisi. pour l'examen du budget, l'assemblée se sépare 6 h. 10 m. Ypres, le 30 Novembre 1889.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 1