Rectification. Réunion de la gauche. Grise d'abondance. Est-ce un lapsus Nouvelles locales. POPERIN GHE, du graduai se fit par écrit et oralement par écrit pour tous les récipiendaires, car il ne suffit pas de faire acte de mémoire, en récitant ce auon a appris, mais do donner des preuves 'une instruction littéraire convenable. La grammaire, le style, la rédaction ne sont pas choses dédaigner, et on comprend difficile ment un avocat, un médecin, un notaire etc., écrivant le français comme le dernier des pipelets. Le récipiendaire, qui aurait satisfait sur tou tes les branches de 1 examen écrit, serait dis pensé de l'examen oral, et celui-ci ne porterait que sur les branches dans lesquelles le réci— Eiendaire aurait laissé désirer par écrit istoire d'ouvrir une seconde porte celui qui n'aurait pas réussi la première épreuve. Il va sans dire que la façon dont serait traité l'examen écrit entrerait en ligne de compte pour l'obtention du diplôme. A la fin des études, il y aurait, comme nous l'avons dit, un examen professionneldevant un jury central composé d'un professeur ou de deux professeurs de chaque université, selon le nombre de branches faire représenter au jury, désignes par le sort, quinze jours avant les examens, et dont le mandat expirerait au bout de deux ans. Cet examen serait oral et pratique. Un membre de la Chambre a proposé de n'admettre l'université que les élèves âgés de 17 ans. La disposition est bonne, mais elle perd de son utilité du moment qu'on exige de l'univer sitaire des études complètes. En entrant l'uni versité, après des humanités complètes, l'élève aura toujours, ou peu s'en faut, 17 ans. Il y a, selon nous, mieux faire, c'est de n'admettre l'examen professionnel que les jeunes gens âgés de 22 ans au moins, pour le droit, et de 24 ans pour la médecine. De celte façon, les jeunes gens entreront dans la carrière avec un peu de barbe et un esprit plus rassis et n'auront plus de motif de bâter leurs études sous une pression de plu sieurs atmosphères. Qu'un cheval de course fasse un kilomètre en trois minutes, c'est très- éien pour un cheval, mais il est absurde qu'un j eune homme entasse dans sa tête en trois ans ou 5 ans ce qu'on ne peut y loger convenable ment qu'en quatre ou sept ans. Pour la collation des grades intermédiaires, chaque université travaillerait comme bon lui semble, sauf les universités de l'Etat qui au raient se soumettre un programme déter miné, le corps professoral entendu. Tout cela ne demanderait pas de grands efforts pour être mené bonne fin. Mais on n'en fera rien, parce que dame routine n'aime pas se déranger. Une erreur typographique s'est glissée dans notre article de Mercredi dernier, intitulé Concours scolaire. Vers le milieu de la 2" co lonne, on lit 14,46 p. 0/« de diplômés et 11,01 points par élève l'avantage des écoles officiel les Il faut lire et 1,1 points par élève .Nos lecteurs auraient pu rectifier eux-mêmes l'erreur, d autant plus que, quelques lignes plus haut nous avions déjà dit: 11,1 points par élève. Seulement nous avons pour adversaire l'astucieux petit Journal d'Ypres qui danse de joie quand il découvre une coquille dans une de nos colonnes ou un lapsus lingues dans la bouche d'un de nos conseillers communaux, et nous prenons nos précautions I Drôle et mes quine façon de faire de la polémique tout de même Les membres de la gauche parlementaire se sont réunis Vendredi, 4 h. 1/2. La discussion a duré jusque 6 heures. La nécessité qu'il y a de pousser l'interpella tion le plus énergiquement possible a été admise l'unanimité. MM. Bara, Janson, de Kerchove, Houzeau et Giroul prendront la parole dans cet intéressant débat, qui donnera lieu, probablement, des révélations nouvelles. Une mise en accusation du ministère pour rait même être proposée. Un emploi était conférer tout récemment l'un de nos ministères. Quinze cents francs d'appointements. Il s'est présenté soixante-dix candidats, dont dix-sept ingénieurs et vingt- neuf docteurs en droit. Pour un emploi de commis intérimaire l'hôtel-de-ville il s'est présenté cent quarante postulants on demandait un commis l'ad ministration des contributions trois cent qua rante-deux requêtes. Plus de huit cents jeunes gens se sont présentés l'obtention d'un emploi de mille francs au ministère des postes. Morale La crise d'abondance n'existe que dans le monde des futurs employés. Avis aux pères de famille de la classe moyenne. Hier, M. Begerem, au cours du long et filan dreux discours qu'il a prononcé la Chambre, a voulu prouver qu'il avait des lettres. L'hono rable député a cité, l'appui de ces dires, l'Aveugle et le Paralytique, celte charmante fable de Lafontaine. Qu'a donc fait h M. Begerem, ce pauvre Florian Notez que le représentant de Gand parlait sur l'enseignement supérieur. Pour rappel, le tirage de la tombola organisée par notre concitoyen, M. Emile Coftyn-Coutrez, avec l'autorisation de l'Administration commu nale aura lieu dans la Grande Salle Nord de l'étage des Halles, demain Dimanche, lr Décembre, midi. A cette occasion, les membres de la musique des Pompiers, mûs par cet esprit de bonne con fraternité et de bonne entente dont ils ont déjà donné maintes preuves et que l'on ne saurait assez louer, exécuteront quelques morceaux de leur répertoire. Nous engageons vivement nos concitoyens non encore munis de billets de la tombola s'en procurer sans retard. 11 n'en reste d'ailleurs qu'un fort petit nombre. C'est le fond du sac. Allons, vos poches, concitoyens Il s'agit d'un enfant d'Ypres et d'un Pompier. Ne l'ou bliez pas Mercredi matin, la police a retiré des eaux des fossés des fortifications, le cadavre d'un homme paraissant âgé de 40 45 ans et de forte corpu lence. Renseignements pris, c'est un nommé Guil laume Postel, ex-agent de police, Anvers, qui avait quitté sa femme, il y a une vingtaine de jours, disant qu'on ne le reverrait plus. Il n'y a aucun doute que ce soit un suicide. La nuit de Jeudi Vendredi, des malfaiteurs avaient volé la charrette bras laissée devant la porte de M. Joncheere, rue Nouveau Marché au Rois. Poursuivis par la police et par un veilleur de nuit, les rôdeurs ont abandonné leur larcin, rue de Dixmude. On ne saurait assez recommander au public de né rien laisser en rue. M. Butaye, docteur en médecine, Rous- brugghe-Haringhe, est nommé juge supplément f la justice de paix du canton de Haringne. ■-'tapie-' Société de Gardes Civiques d'Ypres. Bogaert, Alphonse, 25 25 25 15 25 115 Swekels, Léon, 20 25 25 25 20 115 Mailliard, Gustave, 25 20 25 25 20 115 Boedt, Léon, 25 25 20 25 20 115 Butaye, Arthur, 20 20 20 25 25 110 Ligy, Albert, 20 20 25 20 25 110 Froidure, Robert, 20 25 20 25 20 110 Vandermeersch, Eug .25 25 20 20 20 110 Denier des Écoles Laïques. le 29 Novembre 1889. Le drapeau national flottait Samedi dernier la Philharmonie et les tambours et les clairons annonçaient le triduum consacré célébrer la fête patronale de la Société. Cette fête débutait par une promenade en ville, faite par la musique et suivie d'un concert donné sur la Grand'Place. Un nombreux public accompagnait les Phil- harmonistes dans l'itinéraire qu'ils ont parcouru et l'endroit où se donnait le concert beaucoup de monde attendait avec impatience le commen cement de l'exécution musicale. Malheureusement, contrairement ce qui arrive en général dans les sorties de la Philhar monie, la pluie s'est mise de la partie et le con cert été forcément écourté par suite du mau vais temps, ce, au grand regret des amateurs de bonne musique. A 1 heure, un banquet réunissait, dans la Salle de Concert de la Société, plus de 200 convives. La réunion a été des plus cordiales. Un menu abondant et bien servi et des vins généreux ne tardèrent pas amener l'entrain parmi les convives. Les toasts furent tous vivement applaudis. Nous devons mentionner parmi ceux-ci celui porté par M. Adolphe Vande Casteele, le zélé Président des Langhoirs-Victorinen, la prospérité de la Philharmonie et dans lequel il compara la situation florissante de la Société, présidée par M. Van Merris, avec l'état miséra ble et précaire de la ville de Poperinghe, admi nistrée par les élus du clergé. Il y conjura ses concitoyens de sortir de leur torpeur et de com battre avec énergie ceux qui ont plongé la ville dans l'état d'abaissement dans lequel elle se trouve aujourd'hui. Le toast prononcé, dans notre belle langue maternelle, avec beaucoup d'énergie et de con viction, fit une grande impression sur tous les convives et fut accueilli avec le plus vif enthou siasme. Les présidents des sociétés Poperinghoises présents au banquet, électrisés par les paroles si chaleureuses de M. Vande Casteele, allèrent tous le féliciter pour la manière brillante dont il avait exprimé ce que tout le monde pense Poperinghe et ce que si peu osent cependant exprimer. La deuxième journée du triduum était consa crée aux Dames. Nous avons constaté avec plaisir que celles-ci étaient cette année, plus nombreuses encore que l'année passée. 240 Dames ont pris part au jeu de boules et les prix ont été vivement disputés. Le Bal qui terminait cette journée a été aussi très-suivi. Malgré que le local soit très-vaste, il était cependant trop petit pour contenir tous ceux qui s'y étaient donnés rendez-vous pour se livrer au plaisir de la danse. oaG^Do-& Tir du Jeudi 38 Novembre 1889. CIBLE ORDINAIRE. 7 O Liste précédente, fr. 63,048-89 Collecte faite au banquet de la musique des Pompiers, rirttel de la Tête d'Or, l'occasion de la Sle Cécile, le 2b Novembre 6-20 Total fr. 63,056-09 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 58,709-55 Reste en caisse fr. 4,345-54

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2