AUX S O U H D s.
État-CiviT d'Ypres,
Marché d'Ypres.
Variétés.
fe
On a remarqué au bal la présence de beaucoup
de personnes des localités voisines de Poperin-
rhe. Elles étaient heureuses de venir prendre
eur part des distractions que la Philharmonie
oflre ses nombreux membres et dont elles sont
sevrées chez elle.
Inutile de dire qu'il y avait beaucoup d'en
train et que tout le monde regrettait, 2 heures
du matin, de voir se terminer déjà cette agréable
soirée.
Dans une société comme la Philharmonie, où
la musique est cultivée avec tant de succès, les
beaux-arts ne pouvaient pas être oubliés et pour
les représenter dignement, on avait fait appel
la troupe dramatique de l'excellent directeur du
théâtre flamand de Bruxelles, M. Van Doeselaer.
Le spectacle donné par les artistes de cette
troupe hors ligne se composait d'une comédie
toute d'actualité Poperinghenaars le Parijs en
een Parijzemar te Poperinghe et d'un vaudeville
Een rustig huisiiouden.
Comédie et vaudeville eurent le succès le plus
vif et l'entrain et la bonne humeur avec lesquels
les deux pièces furent enlevées provoquèrent un
rire homérique suivi des applaudissements les
plus enthousiastes. Après le vaudeville une
ovation fut faite aux artistes Bruxellois dont le
beau talent e3t si apprécié par les membres de la
Philharmonie et que nous revoyons toujours
avec tant de plaisir.
Nous disions plus haut que la Philharmonie
cultivait la musique avec succès quelques-uns
de ses élèves ont donné nos dires un témoignage
des plus éclatants.
MM. Vanden Steendam Émile, Denut Albert,
Dallequin Cyrille, Lermytte Achille, Schmidts
Julien et Itabau Georges, dans un sextuor pour
clarinette MM. Lauwers Achille et Flamey
Auguste, dans un duo pour bûgle et trombone,
et MM. Lomers Léon, Beheyt Jules, Blanckaert
Arthur, et Berat Julien, dans un quatuor pour
trompettes pistons et saxhorn, ont réussi se
faire vivement applaudir par le public heureux
de constater les progrès que font tous les jours
nos jeunes exécutants.
C'est, un honneur pour le corps professoral et
surtout pour notre chef de musique, M. Van
Elslande de pouvoir produire ainsi des élèves,
qui en peu de temps sont devenus de si bons
exécutants dont le talent fait bien augurer de
l'avenir artistique de la Philharmonie.
M. Baeckeroot, l'honorable commandant du
corps des Pompiers, n'est pas content, mais pas
du tout content du camouflet qu'il vient de
recevoir de la part des musiciens du K. K.
Son fils, qui postulait les fonctions de secré
taire de la musique catholique, devenues vacan
tes par suite de la démission de M. Majeur, a
failli échouer une voix de près.
Nous reviendrons sur cet incident dans lequel,
nous assure-t-on, le Nasipède a joué un certain
rôle.
Faute de place, nous nous trouvons obligés de
remettre Dimanche l'insertion de plusieurs
lettres émanant de nos correspondants de Pope
ringhe.
BIBLIOTHÈQUE GILON.
Donner l'enfant une préparation pectorale
est un problème délicat en eflet, la plupart des
enfants refusent les médicaments pour peu que
la saveur en soit désagréable et, en outre, peu
des préparations usitées conviennent l'enfance,
cause de leur énergie. La Pâte de Regnauld per
met de résoudre cette difficulté, parce que, elle
ne contient ni opium, ni aucune substance nui
sible et de plus, c'est un bonbon véritable que
les enfants acceptent comme une friandise.
COMMUNICATION.
Agent do voato pour Ypras et les environs, A.
Vaaderstuyft-Devos, au BOC, Grand'PIace, Ypres.
Libre Tribune.
-Ȕcre!>-
A partir du 1er Décembre prochain, les Nouvelles du
Jour de Bruxelles agrandissent leur format et deviennent
un journal cinq centimes. Elles restent ce qu'elles ont
toujours été, le journal aux informations sûres et la
forme humoristique que toute la Belgique connaît leur
transformation aura pour résultat de leur permettre de
donner plus d'extension certaines matières comme les
Nouvelles Mondaines par exemple, dont elles sont les
créatrices en Belgique et dont elles ont conservé le mo
nopole.
Claude Bernard, par Georges Barrai, 1 vol. 60 cen
times.
C'est un savant parisien qui prend sa fine plume pour
faire l'éloge magistral d'un des plus grand nom de la
science française.
Claude Bernard, dont la statue se dresse fièrement de
vant le célèbre Collège de France, est un géant qui a
éclairé la science de la plus éclatante lumière. Malgré
tous les cris, malgré toutes les insultes, malgré la vive
opposition de sa femme et de ses filles, il a été chercher
les secrets de la vie dans les êtres vivants, alors qu'ils
étaient encore en pleine vie. Il fut le plus savant des
adeptes de la vivisection tant décriée. Il en fut récompensé
par des découvertes qui rendent son nom immortel et qui,
plus que cela, aident puissamment la conservation de
notre santé, de notre vie, Tous nous lui devons une ad
miration sans limite et ceux que leurs études permettent
d'apprécier l'œuvre de Claude Bernard, rendront homma
ge M. Barrai pour avoir vulgarisé d'une façon aussi
attrayante cette grande page de l'histoire des sciences
expérimentales.
Il n'est plus permis au vulgaire de se désintéresser de
ces découvertes qui font la gloire du siècle.
Le petit volume de M. Barrai fera comprendre tout
l'agrément que l'on retire des lectures sérieuses et déci
dera peut-être quelques lecteurs de banalités et d'inepties
modifier le choix de leurs lectures.
«gjCDEro.
Encouragés par le succès de notre édition 50 cent.,
nous venons de créer une édition illustrée cinq centi
mes; cette édition a seize pages et paraîtra deux fois par
mois, le lb et le 30.
Nous croyons faire ainsi une œuvre de vulgarisation
vraiment utile; nous espérons que tous nos confrères de
la presse quotidienne voudront bien nous aider en donnant
notre publication l'appui de leur honorable journal.
Nous autorisons tous ceux qui le désireraient publier
in extenso les articles de notre Revue qui pourraient inté
resser leurs lecteurs nous leur demandons seulement
dans ce cas de citer la Revue universelle des inventions
nouvelles et de faire savoir que nous insérons gratuite
ment toute communication concernant une invention ou
un perfectionnement scientifique ou industriel, et que nous
publions le nom et l'adresse de ceux de nos correspon
dants qui le désirent.
Nous tenons la disposition des journaux qui vou
draient donner notre Revue en prime leurs abonnes, des
exemplaires au prix du tirage.
Le RÉNOVATEUR, tiniment antiseptique, guérit radica
lement toutes les blessures des animaux domestiques. Re
pousse du poil dans les conditions absolument primitives.
CERTIFICAT, N» 363.
Monsieur De Myttenaere, pharmacien, Bruxelles.
Votre Rénovateur a produit les meilleurs résultats dans
le traitement des cas suivants
1° Meurtrissures la hanche, guéries radicalement en
quelques jours avec repousse complète du poil.
2" Fortes blessures aux genoux. Votre remède a produit
la cicatrisation en quatre jours et la repousse du poil de
couleur naturelle en une dizaine de jours.
Ces résultats m'ont donné la conviction que tout pro
priétaire de chevaux devrait toujours avoir sous la main
une bouteille de votre précieux Rénovateur.
(Signé.) P. LEGRAND.
Sous-Lieutenant au 2,n" Guides.
Bruxelles, le 18 Juin 1889.
1 -S- a
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
M. ME1ER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez M'"" veuve Van Kemmel,
Grand'PIace, b, Ypres, où il seraà consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits
d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des
cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4,
rue Drouot, Paris.
du 22 au 29 Novembre 1889.
Naissances: Sexe masculin, 7, idem, féminin, 3.
Décès
Lagrange, Pierre, âgé de 24 ans, employé des postes,
Marché Bas. Warlop, Amélie, 63 ans, sans profession,
veuve, de Cooren, Léopold, rue de Menin. De Waet,
Elisabeth, 79 ans, sans profession, rue d'Elverdinghe.
Dehouck, Catherine, 79 ans, sans profession, veuve, de
Craye, Jean, rue S'Jacques Vandermarliere, Sophie,
73 ans, couturière, veuve de Missy, Joseph, rue d'Ecosse.
Bruneel, Amélie, 81 ans, sans profession, épouse de
Durnez, Charles, rue des Veuves.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Musc. 1, id. fém. 1.
ÉTAT indiquant les quantités cl le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
30 Novembre 1889.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOYEN
POIDS M0*
VENDUES
PAR
DE
DES
CENT
l'hecto
GRAINS ET DENRÉES
KILOGRAMMES
KILOCK.
litre.
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Féveroles
Pommes de terre
Beurre
OEufs le quarteron
12,200
2,400
000
400
900
4,000
17,86b
18 50
14 62
00 00
17 7b
18 50
6 00
280 00
3 64
80
73
44
80
80
BEAUTÉ.
On tente d'acclimater, soit en Belgique, soit en
France, une attraction de provenance tudesque (mince
recommandation) pourtant hautement conçue, pourrait-
elle avoir une influence civilisatrice que n'ont et n'au
ront jamais les Corrida de toros Ce sont les
concours on prétendus concours de prétendue beauté.
Rare devient-elle de plus en plus, il ne dépend pas
de la volonté personnelle qu'il en soit autrement, fut-ce
au pays géorgien ou caucasien de plus la Belgique,
la France ni les deux péninsules hispano italienne,
étant fort appauvries cet égard, en ont de moins en
moins la conception leur catholicité a détruit en
partie, en elles, la haute idée qu'en pouvaient avoir les
contemporains de Polyclète qui en a formulé les règles.
L'eussent-elles, qu'elles n'auraient pas la franche
hardiesse d'en professer le culte avec et dans toute la
dévotion et l'élévation nécessaires.
D'où que les concours modernes dits de Beauté
d'importation autrichienne, paraissant ne devoir être
guère plus ou bien peu avec, qu'une variété des exhi
bitions peu et encore trop habillées, vu le but des
beuglants, d'en face ou d'à côté, et que l'on si habituera
difficilement. En tous cas, dût-on s'y habituer, qu'ils
manquent, quand présent du moins, de conditions
méthodiques fort difficiles remplir d'ailleurs. Doivent-
ils être internationaux Il semble que non, mais seu
lement nationaux, afin de leur faire spécialiser en
France la caractéristique de la Beauté française en
Belgique celle de la Beauté belgienneetc., etc.
Il faut, ou du moins faudrait-il, qu'ils remplissent
encore d'autres conditions non moins indispensables
savoir ceux qui les organisent de même que ceux
appelés les examiner, les juger, eussent d'assez
fortes notions d'esthétique et sussent peu près ce que
c'est que la Beauté, ne fut-ce que ce en quoi elle dif
fère de la joliesse ce n'est pas aisément discernable,
même pour les artistes encore moins pour le vulgum
pecus convié se prononcer sur elle.
1° Ce sont des hommes, et des hommes modernes,
non triés sur le volet les premiers et les derniers
venus, qui sont investis de la faculté rotative.
Or, quel est celui si impartial que l'on le puisse sup
poser, qui puisse bien juger l'éternel féminin On ne
juge pas ce que l'on aime, si peu que l'on aime, sauf
anormalement.
Un sexe a toujours une plus ou moins sympathique
inclinaison pour le sexe contraire, et c'est cette même
sympathie qui compromet la possibilité de la compé
tence, de la justice ou du désintéressement. Ne le vou
lut-il pas, et encore qu'il s'en défendrait très sincère
ment l'homme le plus hyperboréen subira toujours, si
peu que ce soit enfin un peu, l'influence du charme
de la femme.
Dès lors son suffrage sera fatalement acquis, moins
la femme la plus belle qui peut n'être pas séduisante,
que celle qui peut n'être pas la plus belle, mais la
plus jolie.
La femme plait l'homme pour et par tant et si
divers motifs, en beaucoup de cas si bizarres qu'ils
ne sauraient, les uns ni les autres, a vol rien de sanc-
Voir la suite la 4e page.