MAISONS
CANADAS.
VENTE
ARBRES
PRÊ DE LYS,
VENTE
96 BEAUX
AANBESTEDING
BEAUX
53 CANADAS,
1 CHÊNES,
AREPRENDRE
L'HOTEL DU SOLEIL,
MEDAILLES D'OR
TUILERIE MECANIQUE
de Mtre VAN EECKE,
1° Cinq
et 54 ares 90 centiares
FONDS ET JARDIN,
2° 46 ares 05 cent.
ÉTUDE
VAN EECKE,
LE LUNDI, 9 DÉCEMBRE 1889,
BurgcrSijlie Gotlshiaizcn
VRIJDAG 6 DECEMBER I889,
OPENBARE
VAN DE LEVERIIVG
de VAN EECKE,
LE LUNDI, 16 DECEMBRE 1889,
2 ORMES ET I FRÊNE.
POUR CAUSE_DE DEPART.
sur la Grand'Place,
YPRES.
Étude de l'buissier VANDER SCHUEHEN,
A Y PRES,
GRAND'PLACE, 20.
Par exploit du ministère de l'huis
sier VANDEIl SCHUEREN. Ypres,
en date du 29 Novembre 1889, enre
gistré, la dame Sélina Hall, ouvrière
Armentières (France) qui a constitué
Maître Alfred Laheyne, avoué
Ypres, a fait signifier au sieur Auguste-
Corneille Delannoye, époux de la
requérante, dont le domicile et la
résidence sont inconnus, copie d'un
jugement par défaut, rendu entre par
ties, par le Tribunal de première
instance d Ypres, en date du 16 Octo
bre 1889, admettant le divorce entre
la requérante et le signifié.
Copies de cet exploit et du dit juge
ment ont été affichées la principale
porte du Tribunal et le présent extrait
remis lediteur du journal le Pro
grès Ypres, pour être inséré dans
le prochain numéro, conformément
l'arrêté loi du 1" Avril 1814.
Pour extrait
VANDER SCHUEREN,
AUX EXPOSITIONS
de Bruxelles et d'Ostende
en 1888.
DU P OTT EL B ERG.
G DOOLAËGIiE-DEIllYSSERE,
hors la porte de Menin, Ypres.
Au prix courant de la fabrique.
NOTAIRE A WERVICQ
Faculté tic surencliéria*
Suivant procès-verbal d'adjudica
tion, dresse "par M*™ VAN EECKE,
Notaire Wervicq, en date du 22
Novembre 1889, la requête de M
'Avocat COUROUBLE, Ypres, Cu
rateur la faillite Vannoorden, il a
été adjugé, les biens ci-après dési
gnés, savoir
CONTIGÙES,
dont une usage de Boulangerie,
A WERVICQ, BASSE FLANDRE,
au prix de 12,950 fr.
A MENIN,
S. D, n° 98b du cadastre,
au prix de 2,000 fr.
Aux termes de l'art. 565 de la loi
du 18 Avril 1851 sur les faillites,
toute personne a le droit de suren
chérir pendant la quinzaine après
fadjudication
La surenchère ne pourra être
iuférieure un dixième du prix
d'adjudication.
;re
NOTAIRE A WERVICQ.
1 heure,
sur les terres de la ferme
anciennement occupée par
M. VICTOR PEIRSEGAELE,
A COMUVES,
DE TEN-BRIELEN,
VAN 1JPEREN.
len 4 ure namiddag,
IN HET BELLE GODSHUIS,
VOOR HET JAAR 1890,
Vlccsch, Rijs, Stovckolcn en Gist,
en voor den afkoop van Gruis
en Bakkerskolca.
NOTAIRE A WERVICQ.
1 heure,
de la ferme occupée par
Louis LAMPAERT,
A BECELAERE,
le long du chemin de Wervicq,
SITUÉ
i
tionnel ni de consécrantiel, au contraire, en fait de
Beauté.
Pour ne parler que des artistes, grands recher
cheurs de la Beauté et tenus pour compétents qui
n'en a vu et connu emballant comme les autres hom
mes, souvent même davantage ce point de vue. Oyez
et les voyez tout bout de champs, clamant des Eurê
ka en faveur d'un modèle qu'un hasard met sur leur
route tandis que d'autres le vont trouver détestable
(infect) et lui voir autant de défauts que les premiers
lui auront vu de perfections. Et chose curieuse, aucun
n'a tort et tous ont raison leur point de vue, tou
jours.
C'est que dans notre temps et dans notre occident
encore trop catholique, la Beauté n'a plus de règles
canoniques, comme elle en avait sous le ciel de l'Alti-
que et dans la vibration des eaux et de l'atmosphère
des grandes cités païennes.
Sous ce rapport l'homme moderne de nos centres oc
cidentaux n'a plus la haute compétence pour juger la
femme au point de sa beauté il ne peut juger (et pour
lui) que de son charme qui peut en tenir lieu et y faire
croire par confusion mais qui, encore un coup, n'est
pas la beauté. Si bien que, en admettant qu'il s'en
puisse rencontrer quelques exemplaires, c'est aux fem
mes les juger.
En effet, pour qu'une femme trouve une autre fem
me belleil faut que la beauté de celle-ci éclate avéré-
ment et s'impose la réfraclorité sexuelle.
Le charme du sexe est sans action d'homme hom
me, de femme femme c'est donc l'homme seul qui
peut juger l'homme et seule la femme qui peut juger la
femme.
Puis, enfin, il faut le dire, les concours modernes de
beauté féminine ne portent et ne peuvent guère porter
que sur les masques et non sur l'ensemble harmonique
des concourantes.
Nos convenances timorées et bourgeoises en seraient
déconcertées et scandalisées.
Tout ce que le juge masculin peut dire par son vote
c'est que, tel visage lui plait davantage que tel autre;
détestable garantie de la valeur du suffrage que dès
lors fausse le programme du concours.
Ainsi en est-il en Autriche, en Relgique et vient de
se produire en France, Neuilly sur Seine, au concours
tenu pendant 20 jours dans un très étroit espace, mal
disposé, peu éclairé, ou de prétendues beautés qui
n'étaient que jolies, en partie; très et trop habillées
avec plus ou moins de goût et d'habileté, assises en
tas immobiles, sur deux rangs, très pressées les unes
contre les autres, ne montrant, naturellement, que ce
qu'elles pouvaient avoir de plaisant» et voilant,
avec quelque adresse, ce qu'elles pouvaient avoir de
défectueux.
Ce n'était donc pas là un vrai concours de vraies
beautés dans la haute signification du mot de la chose.
Ou un concours de Beauté exhibera des sujets am
bulants et nus, et sera significatif sinon il ne signi
fiera rien du tout, ou que fort peu de chose d'insuffi
sant surtout si les hommes en sont les juges.
A la plupart, le côté auguste de telles assises
échappe pour faire place une préoccupation moins
dévote l'irradiation du nu divin, vibrant dans le plein
air des dieux.
Si l'homme moderne et moral, la façon moderne,
rencontrait par hasard la vraie beauté, aussi décente
qu'impudique aussi impudique que l'innocence et
honnête comme elle, il ne la reconnaîtrait pas ou mal.
Loin de lui dire Sois, 0 Beauté, sois hardie Aar-
diementil lui dirait tu es inconvenante, vas t'ha-
biller.
Par de pareils objets les âmes sont blessées.
Et cela fait surgir de coupables pensées.
Nouvelle raison pour affirmer que les concours dont
il est ici question, sont presqu'impossibles et ne pour
raient être tolérés tels qu'il conviendrait qu'ils fussent.
Ah, s'ils étaient conçus dans le sentiment grec, la
fois culte et enseignement de l'équilibre harmonieux de
l'ensemble des formes ce serait autre chose. Mais on
en est loin, si loin et trop loin
En fut-on plus rapproché, que des juges masculins,
mêmes selectés, seraient encore récussables on en
dit plus haut les principales raisons, il y en a d'autres
sur lesquelles l'espace ne permet pas d'insister il
faut conclure.
Molière encore que fort Gribouille en beaucoup de
cas, malgré, surtout cause de son bon sens confinant
parfois au génie, va venir en aide aux arguments qui
précèdent il le3 a soupçonnés et formulés avec une
rare éloquence.
Aux lèvres de qui a-t-il confié sa formule un
homme nullement, il avait trop de tact pour cela.
C est aux lèvres d'une femme, de la sincère Eliante
la fois franche et compétente. Il la faut écouter,
quand elle dit.
Nous voyons les amants vanter toujours leur choix,
Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable,
Et dans l'objet aimé tout leur paraît aimable,
Ils tiennent les défauts pour des perfections,
Et savent y donner de favorables noms.
La pâle est au jasmin en blancheur comparable,
La noire faire peur une brune adorable.
La maigre a de la taille ou de la liberté,
La grasse est, dans son port, pleine de majesté.
La malpropre sur soi, de peu d'attraits chargée
Est mise sous le nom de beauté... négligée.
La géante paraît une déesse aux yeux,
La naine un abrégé des merveilles des cieux.
L'orgueilleuse a le cœur digne d'une couronne,
La fourbe a de l'esprit, la sotte est toute bonne.
La trop grande parleuse est d'agréable humeur
Et la muette garde une honnête pudeur.
C'est ainsi qu'un juré dont l'ardeur est extrême,
Juge jusqu'aux défauts des personnes qu'il aime.
Et l'on en peut conclure que s'il y avait eu des con
cours de beauté au XVIIe siècle, comme on tente d'en
acclimater au XIXe, et que l'on eut demandé Mo
lière) par qui ils auraient du être jugés, il n'aurait
probablement pas hésité se prononcer en faveur d'un
aéropage féminin.
En tous cas, aurait-il pu concéder de constituer le
jury d'autant de femmes que d'hommes.
Gage, si cela avait lieu au moyen de cette procédure,
que pas un des suffrages des femmes, ne correspon
drait un seul suffrage des hommes et que en revanche
I'élue des femmes serait vraiment la plus belle, alors
que celle des hommes ne serait que la plus... jolie.
Molière n'existant plus (il a tort) son défaut, le
conseille... J. Maret-Leriche.
HUISSIER.
BREVETÉE.
EN VENTE CHEZ
DE
DE
w
DE
LE LONG DU PAVÉ
DE
VAN
SUE LES TERRES
DE
COMPRENANT