Nouvelles locales. droit électoral, n'avaient qu'à passer l'examen de capacitaire, tout comme le premier venu. Aujourd'hui encore, sans s'expliquer au sujet de cette volte-face qui prouve que par ses pirouettes, le Journal ferait bonne figure dans un corps de ballet, (rien de la danse du ventre,) il appuie sur cette conséquence que, puisque les officiers ont passe un examen ils doivent être comptés parmi ceux qui ont fait preuve de capacité. Mais c'est notre thèse nous, cela. C'est ce Sue nous avons toujours soutenu contre la loi evolder et le Journal qui la défendait. Cela n'empêche pas le Journal de lancer, avec un superbe dédain, ce trait final qu'il est en droit de dire au Progrès que mieux vaudrait se taire que de discuter comme il (le Progrès) le fait. Que le maladroit avocat de la cause Devol- der voulût nous voir nous taire, c'est par trop simple. Ah s'il pouvait parler seul, quelle fête, mes amis Mais non, cela n'est pas possi ble, et il faudra bien qu'il se résigne une fois de plus boire jusqu'au bout le mauvais vin qu'il a tiré si étourdiment. Cela ne demandera pas beaucoup de temps. Ainsi, selon le Journalle maintien des officiers n'est pas un privilège, parce qu'ils ont passé un examen au moins équivalent l'exa men électoral, donc ils doivent compter parmi ceux qui ont fait preuve de capacité. Nous avons toujours tenu ce raisonnement, et nous demandons aujourd'hui au confrère qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez Et ceux qui ont un certificat d'études moyen nes complètes Et les lauréats du concours entre les écoles moyennes, les collèges, les athénées et les écoles primaires et d'adultes tous rayés par la loi Devolder .n'ont-ils pas subi un examen équivalent l'examen électoral? Ont-ils fait preuve de capacité, oui ou non Et les sous-officiers ont-ils conquis leurs grades sans épreuves Allons, chéri de mon cœur, un bon mouve ment faites un effort de raisonnement. Pour vous cela n'est pas facile, vous ne le prouvez que trop, mais au moins, essayez, peut-être comprendrez-vous, et alors vous parviendrez, nous osons l'espérer, conclure comme nous, que puisque ceux qui ont fait preuve de ca pacité doivent être maintenus comme capaci- taires de droit, ceux qui sont compris dans les catégories énumérées ci-haut doivent, par voie de déduction, l'être. Mais, quand vous aurez compris, il faut avouer. Ça, c'est plus difficile, nous le savons, mais enfin....! Et vous finirez par voir que des deux qui auraient mieux fait de se taire, de vous ou de nous, c'était. Oui, c'est com me vous dites, c'est vous. Dans son dernier numéro et sous ce titre allé chant le Journal d'Ypres imprime neuf petits articulets séparés les uns des autres par trois astérisques, et où il est question de M. Iweins d'Eeckhoutte et de ses chiffres, du mandement de Mgr. Malou (attends, je viens du prétendu mot de M. Guil- lery, de la vieillesse du Progrès, de la mise en disponibilité de M. Gautier de Rasse, du Réno vateur antiseptique, des pilules purgatives de Pratere, et du papier Royal Lyon. Nous ne répondrons pas toutes ces plaisantes attaques contre le Progrès. Constatons seulement que le Journal d'Ypres ne pratique guère la cha rité chrétienne. 11 n'aime pas qu on l'appelle petit, et, parce que nous l'avons appelé petit, il riposte par une grosse injure. Il lance au Progrès l'épithète de gâteusement vieux Troun de l'air qu'il est dope drôle Si le Progrès est Vieux, mon bon, sa vieillesse est encore verte, et il vous le fera voir en main tes circonstances 1 Les sections réunies du Conseil communal ont tenu Lundi une séance pour l'examen du projet de budget pour l'exercice 1890. Cette séance a duré de 4 7 heures. Le gros de la besogne est fait et la discussion publique du budget ne prendra guère beaucoup de temps. Nous croyons qu'elle aura lieu Samedi, 14 Dé cembre. Dimanche, lr Décembre, a eu lieu, devant un public très nombreux, le tirage de la tombola organisée p^j notre concitoyen M. Emile Coffyn- Coutrez. Comme nous l'avons annoncé dans notre der nier numéro, la musique des Pompiers a prêté son concours bienveillant et désintéressé cette cérémonie. Le nombre de lots émis était de 1998. Quatre urnes étaientplacées sur une longue table dressée sur l'estrade les 3 premières (unités, dizaines et centaines) contenaient chacune une série de 10 numéros, de 0 9. La quatrième (milliers) ne contenait que les numéros 0 et 1 Une charmante petite fille a pris» un numéro successivement dans chacune des urnes. L'on a commencé gauche (nous aurions com mencé par les unités) et les chiffres retirés des urnes ont formé le nombre 1272, numéro ga gnant la garniture de cheminée, lot unique de la tombola. Et même, ce propos, on nous sert un joli comble Le bureau actuel du chef mesure 4 mè tres carrés. Grâce aux changements, améliora tions et agrandissements imaginés par l'ingé nieur-messie, ce bureau mesurera 3 mètres et demi. Vous voyez le progrès. Que serait-ce donc, grands dieux, si, au lieu de se préoccuper d'a grandir, on avait cherché restreindre Il faut ajouter que la distribution des autres salles n'est pas moins admirablement conçue... M.le ministre De Bruyn, ne tenant nul compte des rapports de ses fonctionnaires, qui ont conclu au rejet du projet, l'a adopté tout sim plement. Aussi sera-t-il béni par les touristes, qui lui devront un joli sujet de gorges chaudes. Le Journal d'Ypres vante tous les jours l'in fluence énorme qu'exercent sur MM. les minis tres des travaux publics et >8 de fer les aigles de notre députation.Y** Ces aigles-là ne pourraient-ùy fois n'est pas coutume) manifestei-\ rme influence en obtenant pour notrè soauion un subside d'une centaine de mille francs Avec cet appoint, la Société pourrait faire édi fier une gare répondant aux vœux des intéressés et digne de la ville d'Ypres. Que notre députation réussisse obtenir un subside et nous leur offrirons un banquet auquel seront invités M. le gouverneur et l'évê- que de Bruges. Le banquet aurait lieu l'hôtel-de-ville, ce qui ferait la joie de M. Colart. L'heureux gagnant n'était pas présent. On nous rapporte qu'il habite Mouscron et est pa rent M. Coffyn. Nous lui adressons nos plus sincères félicita tions. Nous croyons devoir aussi adresser nos remer- cîments tous ceux qui ont bien voulu contri buer cette œuvre. C'est un encouragement pour notre conci toyen, qui a consacré bien des loisirs l'élabora tion de son œuvre. Les disciples de S'-Eloi ont fêté leur patron de manière faire croire que la Loi-Wct n'existe pas. Le sommeil des bons bourgeois a été troublé par des chants moins harmonieux encore que les coups de marteau de nos forgerons. Les patineurs sont dans la jubilation, les prairies inondées commencent se solidifier, et bientôt, si la gelée persiste, ils pourront s'en donner cœur joie. Mais ce sont les ouvriers sans travail, les en fants transis de froid, qui se plaindront. Pensez eux. Nous apprenons qu'à l'occasion de la Ste-Barbe, la Musique des pompiers se fera entendre en la grande salle des Halles, Dimanche, 8 de ce mois, midi. Le programme, sera des mieux choisis les amateurs ne voudront pas perdre l'occasion qui leur est offerte d'entendre de la bonne musique. Un plateau sera déposé en l'entrée du local pour recevoir les dons en faveur de la caisse de secours créée au profit du corps des pompiers. -ijuteceeccw i Le temps et l'espace nous manquent pour par ler de la fête des capacitaires qui a eu lieu Diman che soir la Tête d'Argent. Ce sera pour Samedi prochain. A Y PRES. 30 Novembre. Le gouvernement s'est, enfin, décidé dépê cher Ypres un ingénieur des chemins de fer de l'État pour étudier, dans leurs détails, les Elans des nouveaux bâtiments de notre station. et ingénieur a trouvé, comme tout le monde, que la Société de la Flandre occidentale lésine vrai ment par trop. Que son administration montre plus de souci des intérêts de ses actionnaires que de ceux du public, cela se comprend et cela s'admet. Mais pousser l'esprit d'économie jusqu'à étouffeç 1$ chef de station et son personnel, c'est aller ùs peu loin. 4 M. Denis, actuellement sous-contrôleur Ter- monde, est nommé contrôleur Oostvleteren. M. Logghe, actuellement receveur Houcke, est nommé receveur des contributions directes et des accises, Reninghelst. Un arrêté royal accorde aux Commissions administratives des ateliers d'apprentissage éta blis dans les communes de l'arrondissement judi ciaire d'Ypres, dont les noms suivent, un subside titre de part contributive de l'Etat dans les dépenses de ces institutions pendant 1889 Hooghlede, fr. 1,100. Moorslede, 900. Passchendaele, 750. "West-Roosebeke, 800. Un arrêté royal a autorisé le Conseil commu nal et la Commission des hospices civils de Pope- ringhe, le premier vendre de gré gré, la seconde acquérir moyennant le prix de 10,000 fr. les immeubles attribués cette ville dans les biens provenant de la fondation de Messer et consorts, créée en faveur de l'instruction et de l'entretien des pauvres filles et surtout des orphelines. Cette autorisation est accordée sous réserve que le prix de la vente sera versé, par la Com mission hospitalière, dans la caisse de la com mune, pour être converti en une inscription au grand-livre de la dette publique, inscription dont le produit figurera, chaque année, parmi les recettes du budget de l'enseignement primaire. Un subside de 1,235 fr. est accordé au Conseil de fabrique de l'église de Ten-Brielen pour l'agrandissement et la restauration du presbytère de cette localité. Fr. 2,870-50 au Conseil de fabrique de l'église de Warnêton, pour les travaux exécuter cette église. Fr. 317-00 au Conseil de fabrique de l'église de Zuydschote, pour les travaux supplémentaires exécuter au presbytère de cette localité. LE CONSEIL DU FOYER. Les maladies qui dominent en cette saison sont celles des voies respiratoires. Elles se manifes tent généralement par la toux, qui, irrite les broneneâ et qu'il faut s'efforcer de calmer tout d'abord. Ce résultat s'obtient facilement avec les* Capsules Guyot. Le traiter nent consiste PROGRESSIANA «oog^doo Correspondance particulière de la Chronique.) Contributions. Ateliers d'apprentissage. Enseignement. Subsides. Voir ta suite la 4e page.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3