Le doigt de Dieu.
Chronique électorale.
Nouvelles locales.
POPERIN GHE,
qui incorpore la méthodologie et l'histoire de la
pédagogie dans le programme du doctorat en
philosophie et permet aux universités de for
mer des professeurs d'humanités.
Puis l'on a donné l'assaut auxPandectes, dont
les adversaires ont été repoussés. Justinien
l emportesur ses obscurs blasphémateurs. Celait
bien la peine de perdre tant de temps là-dessus.
La proposition d'étendre trois années la
durée du doctorat en droit a été rejetée. A la
fin, il a fallu voter par appel nominal sur un
amendement de M. Begerem. Vous devinez
que la Chambre n'était pas en nombre.
Très drôle, très drôle, tant que ça durera.
Une amusante boutade de la Meuse
On reçoit d'excellentes nouvelles, de Dinant.
Nos amis de là-bas se montrent pleins d'espoir
et rivalisent de zèle. La bataille sera chaude,
nous écrit-on, et nul n'en pourrait dire l'issue,
car très certainement l'écart entre les deux
candidats ne dépassera pas les cent voix, et
cent voix près, aucune prévision un peu plau
sible n'est possible.
Nous apprenons que Monsieur le colonel Parsy
vient de donner sa démission de Président d'hon
neur de la Société Royale des ex-sous-officiers de
l'armée.
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Vlaamsche Ster.
La troisième représentation donnée par notre
société dramatique flamande a obtenu, comme
habituellement, énormément de succès. La salle
de théâtre était comble et la foule des amateurs
y a passé une soirée des plus réjouissantes.
fortune, et qui lève tous les empêchements au
mariage des deux amoureux. Ici, nous devons
Erincipalement décerner des éloges Monsieur
'elmotte et Madame Wannyn, qui ont fait
preuve d'autant de talent comme chanteurs
que de science comme acteurs. Us ont brillam
ment interprêté les rôles des amoureux et ont
fait verser plus d'une larme parmi le public.
Monsieur Aernout, jouant le fermier Lorio, et
M. Charles Deweerdt, faisant le frère d'Adda,
n'ont pas peu contribué au sympathique ac
cueil fait par le public cette jolie pièce.
Sriétaire de la fabrique, un richard sensuel, a sé-
uit et déshonoré l'enfant qui, dans son désespoir,
a résolu de se suicider. Un honorable jeuhe nom
me, quiaimait la jeune fille, intervient pour
l'en empêcher. Il est-sur le point de demander
compte de sa conduite l'infâme séducteur
quand on apprend tout-à-coup que la fabrique
est incendiée et que son propriétaire a péri dans
les flammes. Thérèse veut avouer sa faute son
père, ce qui donnera infailliblement le coup de
mort l'honorable vieillard. Joris intervient de
nouveau et demande la main de la jeune fille
pour rétablir son honneur. Madame Wannyn a
supérieurement rendu le rôle de la jeune fille
désespérée et M. G. Mailliard représentait fort
bien ce type de l'ouvrier honnête, doué, sous ses
grossiers dehors, de tant de nobles sentiments,
et prêt tous les sacrifices pour éviter le moin
dre chagrin son bienfaiteur. M. Charles De
weerdt faisait le vieux père et M. Aernout était
un voisin, un spécimen de cette race de mauvai
ses langues.
Les quatre morceaux de musique exécutés
sous l'habile direction de M. Balmaekers ont
été cordialement applaudis.
En résumé, la représentation de Dimanche
passé était une des plus charmantes et des plus
instructives que les membres de l'Etoile flaman
de nous aient encore donnée, ce qui n'est pas peu
dire car le public sait combien ils s'y connais
sent pour organiser d'agréables soirées.
Noces d'or.
Nous apprenons que les époux Didier vont
célébrer Lundi prochain leurs noces d'or. A
cette occasion, les voisins se mettront en frais
Sour orner leurs maisons et pavoiser la rue.
ous ne pouvons qu'applaudir cette idée -, les
habitants de la rue de Lille, donneront par là,
aux heureux jubilaires, une marque de leur
sympathie et de leur estime.
Le soir une bridante illumination et un feu
d'artifice termineitmt la fête.
pléants, pour la levée de 1890, les conseillers
provinciaux, ainsi que les administrateurs com
munaux désignés ci-après
Ypres. Prés, effectif, M. Iweins d'Eeck-
houtte, cons. prov., Ypres; suppl., MM. Bie-
buyck, id., id., et Parret, id., Zonnebeke.
Membre effectif, M. de Gheus, bourgm., Voor-
mezeele suppl., MM. Victoor, id., Messines, et
Van Walleghem, id., Zonnebeke.
Une deuxième séance de musique de chambre
(violon et piano) aura lieu le Dimanche 19 Jan
vier, midi, en la salle de l'Aigle d'Or.
Programme
1. Sonate en fa. Edvard Grieg.
c) Allegro molto vivace.
2. Romanze, Joseph Joachim.
3. Zigeuner tànse n0« 1 et 2, Tivadar Nachèa.
rateSDIc,
Société de Gardes Civiques d'Ypres.
Boedt, Léon, 25 25 25 20 25 120
Bogaert, Alphonse, 25 25 25 20 25 120
mwaaaawii
le 16 Janvier 1890.
Depuis quelque temps, les idées se modifient
singulièrement dans le monde catholique de Po
peringhe et on remarque surtout que, dans la
gent dévote, la galanterie fait tous les jours de
nouveaux et rapides progrès.
Pour s'en convaincre, on n'a qu'à se rappeler
que naguère la présence d'une chanteuse dans
un concert ou d'une artiste dans une représenta
tion dramatique, était publiquement condam-
au théâtre étaient des suppôts de Satan et voués
aux flammes éternelles.
Aujourd'hui, quand on voit paraître la char
mante Diva, Mlle A. Caillau, première chanteuse
du théâtre de la Bourse Bruxelles, sur la scène
du pieux cercle catholique et quand cette ex
cellente artiste en compagnie d'autres célébrités
de plusieurs théâtres de notre capitale, reçoivent
l'accueil le plus empressé d'un nombreux clergé
accouru pour les applaudir, n'est-on pas en
droit de conclure que les enseignements de
l'église sont changés.
D'un autre côté, quand nous voyons M. le curé
de Zillebeke accorder généreusement ses prières
aux membres d'une société qui s'adonne aux
plaisirs de la danse, n'est-on pas également en
droit de se demander si le clergé de Poperinghe,
revenant des sentiments plus charitables, ne
finira pas bientôt par retirer l'interdit qu'il a
jeté sur les sociétés où le culte de Terpsichore
est admis
N'importe, voilà toujours un grand pas de
fait et, comme c'est le premier pas seul qui coû
te, nous espérons que nous en verrons bientôt
faire d'autres par ceux que jusqu'ici on avait
fait passer pour des gens intraitables.
Pauvre M. Wertz C'en est donc fait de toi
Tes dévots ennemis, après t'avoir destitué, ne
rougissent pas de t'insulter dans ton malheur et
t'offrent ironiquement la place de garde cham-
Sêtre de la ville de Poperinghe, en compensation
e celle que l'on t'a si cruellement enlevée
Cette destitution est l'œuvre de Félix et d'une,
autre personne pour qui autrefois la société, de
M. Wertz et de sa famille, avait tellement de
charme qu'ils ne pouvaient se passer les uns des
autres.
C'était alors le beau temps, quand M. Wertz,
ébloui par les fallacieuses promesses qui lui fu
rent faites, quittait sa position de sous-chef de
la Société Philharmonique, recevait, pour prix
L'n journal clérical rappelait, ces jours derniers, ce que
sont devenus les ministres qui ont concouru la loi de
malbeur les deuils et les événements qui les ont atteints.
Ce journal nous permettra-t-il de lui demander ce que
sont devenus les six évêques qui ont excommunié les au
teurs de cette loi
Le cardinal Dechanps, archevêque de Matines Mort.
Théodore, évêque de Liège Mort.
Henri, évêque de Gand Mort.
Théodore-Joseph, évêque de Namur Mort.
Edmond-Joseph, évêque de Tournai Devenu fou.
Il n'en reste qu'un vivant, c'est Mgr Faict, évêque de
Bruges et c'était le moins violent.
T.K., et P.K., comédie de A. Hendrikx, est
une pièce remplie de situations plaisantes et de
mots spirituels qui a beaucoup fait rire en char
geant les vieux soupirants d'amour. Thimothée
Knops et sa sœur Palmire, l'un âgé de 60 ans,
l'autre de 53, se sont brusquement figuré que,
sans mariage, il n'y a plus pour eux de salut
possible, ni dans ce monde ni dans l'autre. Ils
envoient une annonce au Courrier des mariages
où ils trouvent immédiatement une réponse
leurs tendres soupirs. Ils s'estiment les plus
heureux des mortels quand ils vont au rendez-
vous indiqué. Malheureusement, quand ils se
rencontrent et quand ils s'aperçoivent que c'est
l'un l'autre qu'ils se sont donné rendez-vous
par l'intermédiaire du Courrier, ils rient jaune
et se déclarent jamais guéris du goût des con
quêtes.... surannées. Monsieur Emile Deweerdt
et Madame "Wannyn ont admirablement rendu
les principaux rôles. Aussi ont-ils été accueillis
par de bruyants applaudissements. Monsieur
Em. Deraedt a bien fait rire et a parfaitement
interprêté le rôle du domestique Poliet.
Adda, vaudeville par Dandrois, musique de
J. Van Loo, présente, au contraire, des scènes
touchantes et émouvantes. Un fermier a adopté
une pauvre petite orpheline, Adda, et l'a élevée
avec son fils. Au moment où il songe marier
ce fils, celui-ci s'y refuse parce qu'il aime sa
sœur adoptive. Le fermier veut forcer celle-ci
quitter son habitation, mais, au moment du
départ, apparaît le véritable frère de la jeune
fil le qui, en pays étranger, a amassé une petite
Joris de Ticheldekker, comédie par Schepens, a
aussi profondément ému les assistants. Un vieux
couvreur est père d'une jeune fille, Thérèse,
qui, par son travail la fabrique, pourvoit son
propre entretien et celui du vieillard. Le pro-
De Boerenkermis, vaudeville par Ondereet, a
pour but de mettre en garde les jeunes filles de
la campagne contre les mirliflores de la ville et
les nobles barons sans le sou. Peperzak (Mail
liard), un élégant Monsieur, la bourse plate,
arrive au village pendant la kermesse et veut
conter fleurette l'amoureuse (Mad. Wannyn)
de Pierre Schuurman (A. Delmotte) quand il est
reconnu par Jean Beckmans (A. Declercq) qui
il n'a pu payer sa provision de pommes de terre.
Le fier muscadin est hué par les paysans et
chassé du village. Les principaux rôles comme
les rôles accessoires ont été vivement appréciés,
les bis et les bravos ont éclaté diflérentes re
prises.
Aliénés indigents. Le prix de la journée
d'entretien pour 1890 des aliénés des deux sexes
de la maison de santé d'Ypres est fixé fr. 1-15.
Décoration civique. La croix de 2e classe
est décernée M. Yan Raes, ancien receveur
communal Zandvoorde, en récompense des
services qu'il a rendus dans le cours d'une car
rière de plus de trente-cinq années.
Taxes communales. La ville d'Ypres est
autorisée établir des impositions sur le droit
d'abatage des bestiaux l'abattoir public.
a) Allegro con brio.
b) Allegretto quasi andantino.
Tir du Jeudi 16 Janvier 1890.
blason ordinaire.
Milice nationale. Sont nommés membres
effectifs des conseils de milice et membres sup
«aa nlnnmA A. 1