FOIRE AUÏTCHEVAUX. CONCOURS POUR LA RACE CHEVALINE. La séance de la Chambre. Nouvelles locales. GRANDE FÊTE DU MERCREDI DES CENDRES. Des paris sont ouverts. Poursuivra-t-on, ne poursuivra-t-on pas? On le saura bientôt. Des gens qui sont plaindre ce sont les gens qui ont osé constater la contravention et dres ser procès-verbal En voilà qui feront bien de ne jamais rien demander tant qu'il y aura des cléricaux au pouvoir. N'est-ce pas dans l'ordre des choses Ils ont fait leur devoir, les naïfs, sans se rappeler que sous le régime actuel il faut savoir contre qui on fait son devoir. Gare aux fonctionnaires qui oublient que les amis du ministère sont sacro-saints «oaooooofflii.il Il y a une maladie sur les généraux. L'autre jour, c'était le général Pontus qui était inlluenzé hier, c'était le général Jacmart. Il a donc fallu remettre encore la discussion du budget de la Guerre, et aborder en attendant les Affaires étrangères. On en a profité pour adresser l'infortuné M. de Chimay une foule de questions embarras santes. C'est d'abord M. Slingeneyer, qui reproche nos consuls de négliger tout ce qui concerne l'écoulement de nos produits artistiques. Il fau drait annoncer nos artistes les constructions de monuments, érections de statues, etc., mises au concours dans les pays d'outre-mer. Récem ment, nos sculpteurs n'ont pu prendre part un concours ouvert Buenos-Ayres pour élever un monument auquel était alloué un prix de 250,000 francs Des colonies créent des écoles de beaux- arts et ont besoin de professeurs et ici l'on n'en sait jamais rien C'est M. d'Andrimont qui apporte des faits nouveaux démontrant la nécessité de réorganiser notre corps consulaire. On a pu constater,d'après les aveux du gouvernement, que nous avons publiés dernièrement, combien il a raison de revenir sur cette question. Il demande pourquoi les consuls d'Odessa et de Philadelphie ont permuté il critique ces ridicules examens diplomatiques qui n'exigent même pas la connaissance de l'allemand et de l'anglais de nos aspirants diplomates appelés servir en Allemagne et en Angleterre C'est M. de Mérode et M. Houzeau qui deman dent une surveillance plus active de l'embar quement et du transport des émigrants— qu'une compagnie allemande fait, paraît-il, voyager avec des chevaux. M. de Chimay, plus aphone que jamais, ré pond que tout est bien, qu'il n'y a rien faire, rien améliorer, qu'il ne voit aucun inconvé nient ce que deux consuls permutent ensemble leurs frais, etc... Qui n'est pas tranquille, pendant ce discours, c'est M. Beernaert, qui surveille attentivement son éminent collègue, prêt le souffler ou le repêcher en cas d accident. Mais M. de Chimay se sauve par la nullité de ses réponses. Un point délicat, pourtant M. d'Andrimont lui a demandé s'il est vrai que M. George Nieter eût été directeur de la presse au ministère des Affaires étrangères. M. de Chimay répond qu'il lui fallait quel qu'un de compétent pour lui dire ce qu'il y avait d'intéressant dans les journaux que M. Nieter était ce quelqu'un-là qu'il venait le voir tous le3 matins qu'il touchait pour cette besogne deux ou trois mille francs, pris sur des fonds spéciaux. Nous nous en voudrions de ne pas parler du drame auquel nous avons failli assister la fin de la séance. M. Giroul, se trouvant, comme il dit, sous l'impression de l'épidémie c'est-à-dire légère ment enroué, était descendu du banc qu'il occupe tout là-haut, jusqu'à côté de M. de Chimay pour l'engager obtenir du gouverne ment français qu'il fît approfondir, sur une longueur de trente kilomètres, le canal des Ardennes, et permit ainsi nos charbons d'é chapper aux taxes de transport que leur impose une Compagnie française trop exigeante et uaf- river meilleur marché Paris. Et mesure que M. Giroul parlait, on voyait M. de Chimay, épuisé par l'effort qu'il faisait pour comprendre cette inquiétante proposition, passer de l'orangé au vermillon, du vermillon au carmin, du carmin au cramoisi, et reculer, reculer sur son banc, épouvanté, tandis que M. Giroul s'approchait, s'approchait toujours. Le cri Assez Grâce allait s'échapper de toutes les poitrines... Heureusement, il était cinq heures l'on n'a eu aucune catastrophe déplorer. D'après des renseignements d'un correspon dant de VIndépendance, Stanley a arrêté sa déci sion quant l'itinéraire qu'il suivra en rentrant en Europe. Son intention est de venir Bruxel les avant d'aller rendre officiellement compte de sa mission au comité Emin de Londres. Malgré les sollicitations dont il a été l'objet de la part des Anglais, il a décidé do se rendre, avant tout, en Belgique, par déférence pour le roi Léopold qui a pris une part désintéressée l'expédition Emin, et dont l'influence sur l'exploration de l'Afrique a été et reste si considérable. Stanley n'a toutefois pas fixé encore la date de son départ du Caire. Vraisemblablement, il ne partira pas pour l'Europe avant le commen cement du mois de Mars. Il travaille activement la préparation du livre rendant compte de son expédition et compte l'avoir terminé avant la fin de Mai ou Juin. Le premier grand Bal paré, masqué et travesti donné au profit du Denier des Ecoles laïques de cette ville, aura lieu le Dimanche, 23 Février 1890, 9 heures du soir. Le prix est fixé 1 fr. par souscription, au bureau, fr. 1-50. Les Dames, 0-50 c. Le deuxième grand Bal, pour la même œuvre, est fixé au Dimanche, 16 Mars, aux mêmes con ditions. Ces deux fêtes dansantes auront lieu la Salle de Spectacle. Un orchestre choisi exécutera les airs de danse les plus nouveaux. Par arrêté royal, M. Prévost, du 4e lanciers, est nommé médecin de bataillon de Ie classe. M. Preudhomme, du lr chasseurs, est nommé capitaine en second de Ie classe. Les bourgmestre etéchevins de la ville d'Ypres ont l'honneur d'informer leurs concitoyens que par arrêté ministériel du 27 Janvier 1890, la prochaine session des examens de capacité élec torale est fixée aux Samedi lr, Dimanche 2 et Lundi 3 Mars 1890, 9 heures du matin. A chacune de ces dates, il pourra y avoir une séance du soir qui commencera cinq heures. Chaque séance durera au plus trois heures, indépendamment des opérations préliminaires. Les demandes d'inscription seront reçues dans les bureaux du Secrétariat l'Hôtel-de-Vil le, partir de ce jour jusqu'au 19 Février inclusive ment. Toute demande doit 1° être faite par écrit 2° indiquer la langue dans laquelle le récipiendaire se propose de subir l'examen 3° mentionner s'il désire passer l'examen le matin ou le soir, au jour qui lui sera assigné 4° être accompagnée de son acte de naissance 5° indiquer exacte ment la profession et le domicile au récipien daire (rue, section et numéro). Les candidats qui désireraient passer l'examen le Dimanche, peuvent en faire la demande par la même requete tendant leur inscription il sera autant que possible tenu compte de ce désir. Les questions qui seront posées seront puisées dans le nouveau questionnaire publié au Moniteur du 11 Août 1888. La loi du 26 Mai 1888 ayant modifié les bran ches de l'examen en supprimant les questions relatives la morale, le nombre des points requis pour l'obtention du diplôme est de 21, chiffre égal aux trois cinquièmes du maximum des points sur l'ensemble des matières (35 points). ASSOCIATION AGRICOLE (agréée par Arrêté Royal du 28 Juin 1848). LE 19 FÉVRIER 1890. RACE FORTE DE GROS TRAIT, Les Concours commenceront dix heures un quart du matin. Programme-Règlement. A. Concours qui auront lieu sur la Grand'Place (vis-à-vis des Halles). lr Concours. JUMENTS de trois ans et au-dessus. Seront considérées comme telles les juments qui ont leurs deux incisives. lr Prix Médaille en vermeil et prime de 125 fr. 2e Prix Médaille d'argent et prime 85 fr. 3e Prix Médaille d'argent et prime 60 fr. 4e Prix Médaille d'argent et prime 40 fr. 2e Concours. CHEVAUX HONGRES de trois ans et au-dessus. lr Prix Médaille d'argent et prime de 100 fr. 2e Prix Médaille d'argent et prime 70 fr. 3e Prix Médaille d'argent et prime 50 fr. 4e Prix Médaille argentée et prime 25 fr. 5e Prix Médaille argentée et prime 15 fr. 6e Prix Médaille argentée et prime 10 fr. B. Concours qui auront lieu Place Alph. Vandenpeereboom. C. Concours qui auront lieu au Marché au Bétail. 4e Concours. POULAINS d'un an et au-dessous. lr Prix Médaille d'argent et prime de 50 fr. 2e Prix Médaille d'argent et prime 40 fr. 3* Prix Médaille argentée et prime 25 fr. 3e Prix Médaille argentée et prime 15 fr. lr Prix Médaille d'argent et prime de 50 fr. 2e Prix Médaille d'argent et prime 25 fr. N. B. Un diplôme sera donné aux propriétaires des animaux primés dans les concours N° 1. M0 3, A et B. Et N" 4, A et B. CONDITIONS GÉNÉRALES. I. Tous les animaux qui ne seront pas re connus appartenir la race forte de gros trait, propre au labour, seront écartés. II Ne peuvent prendre part aux concours, les animaux primés au dernier concours pro vincial. III. Les prix ne peuvent être obtenus que par des animaux notoirement connus comme appartenant, au moins depuis le 1T Octobre 1889, un exposant, domicilié dans l'Arrondissement judiciaire d'Ypres, ou dans le canton judiciaire de Rousbrugge. L'exposant devra être muni d'un certificat délivré par le Médecin vétérinaire officiel de la cir- Examens de capacité électorale. de l'arrondissement d'ypres, propre au labour, qui seront donnés par l'Association de l'Arrondissement d'Ypres. 3e Concours. POULAINS. AÉTALONS de deux ans. lr Prix Médaille en vermeil et prime de 100 fr. 2e Prix Médaille d'argent et prime 75 fr. 3e Prix Médaille d'argent et prime 50 fr. B. JUMENTS de plus d'un an et moins de trois ans. lr Prix Médaille d'argent et prime de 100 fi 2e Prix Médaille d'argent et prime 75 fr. A. ÉTALONS. B. JUMENTS.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 2