AUX SOURDS. POPERINGHE, État-Civil cTYpres, Marché d'Ypres. le 6 Février 1890. Nos bien sincères félicitations aux philanthro pes qui ont eu la généreuse idée d'organiser la fêtç de bienfaisance du 26 Janvier dernier. Leurs effortseu égard au grand nombre de personnes malades en ce moment dans notre ville, ont été couronnés d'un succès très satisfaisant et la re cette a même dépassé les prévisions. La soirée était en même temps vocale, instru mentale et dramatique. L'ouverture de la première et de la deuxième partie a été faite par quelques membres de la Philharmonie, dirigés par leur dévoué chef d'or chestre, M. Yan Elslande. Celui-ci s'était em pressé d'accorder son concours non-seulement comme directeur mais aussi comme exécutant et comme compositeur. Il a joué avec le talent au'on lui connaît une suite de variations pour ûte, de sa composition. Mme G"..... et Mlle Mavaient aussi prêté leur gracieux concours cette fête de bienfai sance et elles ont exécuté en véritables artistes une fantaisie, quatre mains, pour piano sur des motifs de La Traviata. Dans la deuxième partie Mme Ga obtenu un nouveau succès en jouant avec une grande perfection Une Nocturne de Marmoniel et La Chasse aux Lions. Dans la partie vocale du concert, MM. Mon- teyne, Sabbe et Yanderbeke ont, tour tour, ému et fait rire de bon cœur le public qui ne leur a pas ménagé les applaudissements les plus mérités. M. Monteyne dans son émouvant récit du Siège de Paris a obtenu le plus grand succès. La partie dramatique n'a pas moins bien réussi. La comédie de Labiche l'A faire de la rue de Lourcine a été enlevée avec beaucoup d'entrain par quelques jeunes amateurs. On a beaucoup remarqué la présence de notre respectable Bourgmestre qui n'avait pas craint de braver les rigueurs de la saison pour venir encourager les efforts des organisateurs de la fête. L'effet produit par cette présence sur le public était d'autant plus grand que le clan catholique, sous la pression de ses chels et maî tres, y brillait complètement par son absence. Dans son numéro du lr Février dernier, le correspondant Poperinghois du Weekblad criti que d'une manière très acerbe son confrère de la Toekomst sur le compte-rendu que, sans le consulter, il a fait des dernières représentations de la société de Roeyssche Barbaristen. Notre contradicteur, trop modeste pour la po sition qu'il occupe, signe son factum een Keikop Nous prenons la liberté de demander M. Keikop pour quels motifs notre humble prose a pu provoquer sa mauvaise humeur et nous croyons que, sans aller bien loin, il trouverait sans peine d'autres chats fouetter. Nous serions charmés d'apprendre de ce déli cieux Keikop en quoi nous avons pu manquer la société de Roeyssche Barbaristen pour laquelle, de même que pour les Langhoirs- Victorinen, nous avons eu toujours la plus vive sympathie. Le 17 Janvier passé, nous nous sommes per mis de faire parvenir au Progrès un compte- rendu des représentations que la société, présidée avec autant d'intelligence que de dévouement par M. Reniere, venait d'offrir au public, dans notre salle de théâtre, les 13 et 14 de ce mois. Cette correspondance malheureusement n'a paru dans le journal que le 26. Nous y disions que M. Wicheleer était attaché un théâtre liamand de Bruxelles alors que d'après M. Keikop cet excellent artiste n'était attaché aucun théâtre et s'était présenté sim plement comme amateur. Nous avions dit aussi que M. Wicheleer avait reçu un bouquet alors que l'on en avait offert aussi plusieurs autres artistes. Voilà les seuls griefs que M. Keikop a met tre notre charge. Nous sommes très peu sensi bles de pareilles critiques et ce serait perdre notre temps que de nous en occuper davantage Nous nous contenterons seulement de consta ter ici que les deux sociétés de Rhétorique, qui, Ear la valeur artistique de leurs membres, font onneur notre ville, ont, l'une comme l'autre, notre plus vive sympathie. A l'avenir, nous laisserons au très susceptible Keikop que d'ailleurs nous connaissons très bien, le soin de faire les comptes-rendus et de les faire paraître dans son journal de prédilec tion. D'après des renseignements qui nous sont par venus et que nous avons tout lieu de croire exacts, il paraîtrait qu'au moment où la place de M. Maerten allait être vacante, M. Wertz avait l'occasion d'accepter une position dans laquelle un avenir certain, comme chef de mu sique, lui était assuré. Ce fut alors que, par une lettre datée de Bruxelles, Félix fit miroiter aux yeux du naïf M. Wertz, tant de belles promesses qu'il le déci da lâcher la proie pour l'ombre et accepter la place qu'on lui réservait au K.K. Après avoir dirigé pendant trois ans et neuf mois la musique catholique, M. Wertz reçut, un beau matin, de la part du conseil communal, une lettre, par laquelle on le remerciait et on lui accordait comme traitement d'attente la moitié de ses appointements pendant trois mois. Fort étonné de la manière de procéder de l'administration communale, M. Wertz fit des démarches pour connaître les motifs de sa dis grâce et pria l'administration de la ville de lui donner un certificat constatant ses capacités comme directeur et comme professeur de musi que. Ses démarches furent vaines et le certificat lui fut refusé. 11 s'adressa alors M. Berten et le pria d'in tervenir en sa faveur. Malheureusement M. le Bourgmestre, qui n'a pas sur son conseil l'as cendant que devrait lui donner son âge et ses capacités administratives, ne put rien faire pour le malheureux tombé en disgrâce. Toutefois, M. Wertz apprit par M. Berten que c'étaient les membres exécutants du Cercle qui avaient de mandé son renvoi. Voulant en avoir le cœur net, M. Wertz fit circuler parmi ses anciens musiciens une liste de souscription demandant son maintien. Cette liste se couvrit de nombreuses signatures et le malheureux Wertz crut un instant échapper au sort qu'on lui réservait. 11 avait oublié que ceux qui avaient juré sa perte veillaient et il ne tarda pas apprendre, qu'à la suite de démarches et de menaces de la part de ses adversaires, ceux qui avaient signé d'abord, avaient retiré leur signature et qu'il était condamné sans appel. Ce qui vient d'arriver M. Wertz peut servir de leçon ceux qui se laissent éblouir par les promesses que leur font les matamores du parti catholique. Le nombre de ceux qu'ils ont trompé ainsi est grand Poperinghe et, malgré cela, il leur arrive encore de faire de nouvelles dupes. V te i' ju-sr-iît:' t I i> rsouties los plu* oi (.«s [ilas t!:;': - pr-uncnt avec plai- .n 'iU très agr ce TitA purge douce- suas causer r.i i.itur.ic. ni in.ilais cl sans du c' rdo;- l.i l ii t'uliw ou de inoditter ses m. iiiidt s. Extrait de la Gazette de santé Au moment où la toux, les rhumes, les catarrhes et toute la catégorie des maladies de poitrine, exercent leur empire, il est important de rappeler les préparations que l'on doit préférer pour dimi nuer, soulager et guérir ces affections. Sous ce rapport, il y a lieu de recommander la Pâte de Regnauldd'un usage agréable et commode pour les malades, soit qu'ils gardent la chambre, soit qu'ils puissent sortir. Bien plus efficace que les tisanes, elle les remplace toutes, et comme elle ne contient pas d'opium, on peut l'administrer en toute sécurité aux personnes âgées, comme aux jeunes enfants. _S2S2_ Décès Les cours du houblon d'Alost 1889 varient présentement sur notre place, selon qualité et marque, de fr. 25 30 par 50 kil., avec ache teurs réservés. Z L u- a i 2 fc? :4 O "us tss'.ai cj bjancs 1 ir. 25 la bjiic. -fr OjO Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. M. MEIER, dentiste de Courtrai. a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez M"* veuve Van Kf.mmf.l, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du malin, 2 heures de relevée. Merveilleux. Une seule boite de PASTILLES WALTHERY, suffit toujours pour guérir les Rhumes, Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc partout. Le RÉNOVATEUR, Uniment antiseptique, guérit radica lement toutes les blessures des animaux domestiques. Re pousse du poil dans les conditions absolument primitives. CERTIFICAT, N° 225. Je déclare m'être servi avec succès différentes repri ses, du Rénovateuret avoir guéri, sans qu'ils en conser vent aucune trace, deux chevaux fortement blessés au genou, l'un par suite d'abcès, l'autre par suite de chute. (Signé) C. HECQ. Sous-lieutenant au 2e rég. de guides. Bruxelles, le 18 Septembre 1888. Agent de vente pour Ypres et les environs, A. Vanderstuyft-Devos, au BOC, Grand'Place, Ypres. Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. du 31 Janvier au 7 Février 1890. Naissances Sexe masculin, 3, idem, féminin, 4. Mariages Coppyn, Charles, agent d'assurances, et Julienne Du- couran, couturière. Devos, Emile, sans profession, et Romanie David, sans profession. Hoste, Pierre, sans profession, 87 ans, veuf de Thérèse Claeys, rue de Lille. Legon, Charles, boutiquier, 70 ans, époux d'Amélie De Cosler, rue de Menin. Lagrange, Benoît, négociant, 70 ans, époux de Silvie Veys, Marché- Bas. Vanacker, Louise, repasseuse, 60 ans, veuve d'Amand Devaux, rue de Thourout. Allaert, Marie, cabarelière, 58 ans, épouse de Jacques Steenwinkels, rue des Tuiles. Duhameeuw, Marie, dentellière, 24 ans, épouse d'Emile Duflou, rue Longue de Thourout. Ballvn, Louis, ouvrier peintre, 68 ans, époux de Stépha nie Chieux, rue Longue de Thourout. Bonté, Alphonse, cordonnier, 28 ans, époux de Louise Deconinck, rue de Menin. Cremmerv, Alphonse, tisserand, 42 ans, céliba taire, rue des Aveugles. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 0, id. fém. 0. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 8 Février 1890. NATURE dbs GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids m" de l'hecto litre. 8,500 18 75 80 2,500 15 12 73 1,400 16 50 44 000 0 00 80 Féveroles 3,800 17 25 80 Pommes de terre 1,500 6 50 Beurre 10,034 280 00 OEufs le quarteron 1 2 30 HOUBLONS. Alost, 3 Février. La position de notre marché ne se modifie pas sensiblement, mais la tendance générale de cet article est devenue beaucoup plus calme, tant ici que dans la con trée de Poperinghe, quoique les existences en houblons belges aient été rarement aussi rédui tes pareille époque de l'année.

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Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 3