THÉ CHAMBARD
AUX SOURDS.
État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
Il nous reste encore un mot dire sur les cinq
autres membres qui composent le comité exécu
tif et parmi lesquels nous remarquons le nom
de M. Diericx, clerc de l'église de S1 Bertiu, dé
légué du clergé et chargé de voir si ses ordres
sont scrupuleusement exécutés.
Nous ne parlerons que pour mémoire de ikke
zijn ossan kontent connu par sa naïve simplicité
et qui figure sur la circulaire comme président
eflectif.
Nous jugeons encore inutile de nous occuper
de M. E. Verhaeghe (alias majeur), ancien secré
taire démissionnaire de la musique des pom
piers les hautes capacités musicales de cet artiste
ainsi que ses dissentiments avec le seigneur de
Woluwe ont "popularisé suffisamment son nom
dans le public Poperinghois.
Si nons n'avons pas encore parlé de celui qui
figure la tête du groupe des commissaires, c'est
que nous avons craint de blesser la modestie de
M. G. Lebbe qui, en sa qualité de président
d'honneur de la chorale, est chargé de veiller
sur le président Elias et de l'empêcher de faire
des boulettes.
Personne n'ignore du reste que MM. G. Lebbe
et J. Degryse sont la cheville ouvrière de la ma
nifestation et que les autres ne font que poser
pour la galerie.
Reste un certain M. E. Sansen qui figure
encore au nombre des merles blancs char
gés de l'organisation du festival. Nous regret
tons de ne pouvoir renseigner nos lecteurs sur
ce personnage dont l'existence est ignoré des
deux tiers de notre ville.
D'après le programme, tout, réception, vin
d'honneur, distribution des primes et récompen
ses, etc., etc., tout se passe au K.K., siège de la
société "l'Avenir Celle-ci est annexée, com
me subdivision chorale, au cercle catholique et
nous avons été très étonnés que nulle part on
n'ait parlé de l'association présidée par M. Van-
derheyde. On serait vraiment tenté de supposer
que le rédacteur du factura Van Compernollien
o'ost truuvé embarrassé d'en prononcer le nom.
C'est ainsi que l'on annonce qu'à 1 1/2 heure
très précise, MM. les présidents et directeurs,
appartenant aux sociétés participantes, sont
priés de se rendre au local de la société l'Ave
nir Petite-Place, (pourquoi pas au Cercle Ca
tholique, siège de la société «l'Avenir où le
vin d'honneur leur sera oflert.
La réunion générale des sociétés se fera 2
heures la Grand'Place.
Comme on peut s'en apercevoir, on a eu soin,
probablement pour que MM. les délégués n'aient
as l'occasion de se désaltérer trop longtemps,
e ne laisser que très peu d'intervalle entre
l'heure de la réception et celle de la réunion
générale. C'est de bonne administration, disait
un catholique de marque, qui nous en faisions
l'observation.
Quant au cortège, on a eu également bien soin
pour ne mécontenter probablement personne en
ce moment, de ne pas en indiquer l'itinéraire.
On s'est contenté d'annoncer platoniquement
que cet itinéraire serait arrêté ultérieurement
par la commission
L'article 6 nous fait connaître qu'il y aura
plusieurs kiosques sur lesquels les sociétés de
vront exécuter, mais, de même que pour le cor
tège, nos congréganistes ne soufflent mot sur
l'emplacement qu'ils occuperont.
Que voulez-vous, du reste, l'étendue de Pope-
ringhe est si grande que la commission n'a pu
prendre aucune décision sans avoir fait au préa
lable une étude approfondie de la topographie
de notre ville.
A l'article 8 il est dit qu'il y aura 650 fr. de
primes pour les sociétés comptant plus de 40
exécutants et 450 pour celles qui n'atteignent
pas ce nombre. De plus, la société la plus éloi
gnée de la lre catégorie recevra 100 fr. et celle
de la 2nie 50. Cela fait donc un total de 1,250 fr.
de primes
C'est bien maigre quand on se vante de dispo-
sef d'une souscription qui a déjà produit tant de
milliers de francs et pour laquelle, en ce mo
ment encore, les vicaires, venant au secours des
choristes du K.K., trouvent que, pour favoriser
une œuvre si éminemment orthodoxe, la moitié
du prix d'un veau n'est pas exagérée comme
montant d'une souscription.
D'ailleurs, nous ne pouvons comprendre que,
quand un comité d'organisation possède dans
son sein des archi-millionnaires comme notre
maïeur et le châtelain de Woluwe, on s'abaisse
jusqu'à aller de porte en porte, tendre la main
comme de vulgaires mendiants. La chose se
comprend seulement quand il s'agit de quel-
qu'oeuvre de bienfaisance.
Pour donner une marque toute particulière
de gracieuseté aux Boulangistes, de tout acabit,
qui viendront assister la fête, on annonce que
le tirage des primes ne se fera que le lendemain.
Cela les obligera, faute de pouvoir se loger dans
les hôtels de notre ville, bivouaquer la nuit sur
la Grand'Place, moins de ne se remettre en
route le lendemain pour faire une nouvelle vi
site au K. K.
Pour le bouquet, le programme se termine par
un avertissement donné par MM. les commissai
res leurs invités par lequel il les préviennent
u'en cas de difficultés, les dits commissaires
écideront souverainement, c'est dire sans ap
pel tout ce qui n'est pas prévu dans le pro
gramme. Ils n'auront donc qu'à se tenir sur leur
garde, si non gare la bombe
Yoilà, pour le moment, tout ce que nous som
mes parvenus apprendre sur les prochaines
festivités que les catholiques de notre ville, pour
contrarier leurs voisins d'Ypres, offriront sous
peu leurs amis politiques.
Société Philharmonique.
CONCERT
donné l'occasion de la fête patronale
de Monsieur J. VAN MERRIS, Président,
le Dimanche 13 Avril 1890.
1. Marche des Trompettes de Michel Strogoff,
Audran.
2. Ouverture de la Muette de Portici, Auber.
3. Célèbre Gavotte, Franz De Mol.
4. L'Aurore d'un beau jour, fantaisie, J.Martin.
5. Le Sommeil, grande valse, J. Hoton.
Le Concert aura lieu sur la Petite Place, 11
heures du matin.
VILLE BALNÉAIRE DFÏEYST-SUR-MER.
Saison de 1890. lr Mai-lr Octobre.
Inauguration du chemin de fer vicinal
Bruges-l'Ecluse(3ollande)-Heyst.
peut dire Rien ne sert de courirLa santé
est chose trop précieuse pour qu'on ne s'en
préoccupe d'une façon sérieuse, et il est bon de
mettre en garde contre les marchands d'orviétan
qui pullulent. La base, ou le fondement, si l'on
veut, d'une bonne constitution, ce sont les forti
fiants, mais les fortifiants véritables et que l'on
peut toucher du doigt.
A ce titre aucun n'est aussi efficace que l'huile
de foie de morue, car, depuis toujours, ceux qui
ont pu la prendre s'en sont bien trouvés. Mal
heureusement elle répugnait quantité de gens,
et il s'agissait de briser l'obstacle qui entravait
la guérison certaine des maladies de poitrine en
fénéral, si nombreuses sous notre climat. Un
omme habile, véritable philanthrope, se mit
l'œuvre, se jurant qu'il n'aurait de cesse que
lorsqu'il serait arrivé avoir raison du fléau qui
mène la phtisie.
Il y réussit pleinement au bout de fort peu de
temps, et aujourd'hui on est heureux de consta
ter les nombreuses guérisons qu'on peut enre
gistrer quotidiennement grâce cette invention.
Nos lecteurs doivent en avoir entendu parler,
du reste il s'agit des Perles Salvator, qui font
leur tour du monde en ce moment. Quant leur
modeste inventeur, au risque de le mécontenter,
nous dirons qu'il s'appelle Yergauwen.
1 "■*eeceg<SCC«.Eu ii
-
Mariages
Bailleul, Henri, jardinier, et Gryson, Valérie,
servante. Wouts, Gustave, tailleur, et Ter
rier, Marie, couturière. Aernout, Théophile,
garçon jardinier, et Verhaeghe, Marie, sans pro
fession. Cuvelle, Arthur, tisserand, et De-
clercq, Sidonie, journalière. Boudry, Valère,
charpentier, et Becquart, Thérèseservante.
Priem, Emile, charpentier, et Lorrain, Hor-
tense, servante. Talon, Charles, forgeron, et
Vercouter, Sidonie, tailleuse. Juncker, Pierre,
professeur au collège communal, et Vanderhae-
ghen Louise, directrice. Wenes, Hector,
garçon de magasin, et De Bergh, Louise, ser
vante. Devys, Henri, cabaretier, et Verstraete,
Célestine, servante.
Décès
Heddebauw, Henri, maraîcher, 55 ans, époux
d'Amélie Debandt, Porte des Récollets. Ro
bert, Joseph, caporal au 3e régiment de ligne,
17 ans, célibataire, rue des Bouchers. Cof-
fyn, Florimond, journalier, 39 ans, époux de
Florence Rubbrecht, rue de Menin.
HOUBLONS.
Programme
Grand festival international, d'harmonies, de fanfares et
de chant d'ensemble. 5,000 francs de primes et mé
dailles.
Grandes fêtes d'armes, de gymnastique, courses, con
cours de yachts, etc. Pour tous "renseignements, s'adres
ser la commission des fêles.
Dans ce siècle de réclame outrance, il est
sage, alors qu'il s'agit de médicaments, de ne
s'adresser qu'à bon escient. C'est ici surtout qu'on
Une personne guérie de 23 années de surdité et de bruits
d'oreilles par un remède simple en enverra gratis la des
cription quiconque en fera la demande Nicholson, 4,
rue Drouot, Paris.
M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez Mm* veuve Van Kemmel,
Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
Merveilleux. Une seule boîte de PASTILLES
WALTHERY, suffit toujours pour guérir les Rhumes,
Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc
partout
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
La Constipation et les nombreux malaises qui
en découlent, Etourdissements, Migraines, Nausées,
Manque d'appétit, Mauvaises digestions, etc., seront
facilement supprimés par l'usage du
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le plus agréable et le meilleur des Purgatifs.
Dans tontes les bonnes Pharmacies, fr. 25 la boite,.
du 3 au 10 Avril 1890.
Naissances: Sexe masculin,3, idem, féminin, 6.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 2, id. fétu. 0.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyeu des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
12 Avril 1890.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES
quantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
PAR
cent
kilogr.
poids m00
de
l'hecto
litre.
Froment
15,000
19 00
80
Seigle
1,300
15 50
73
1,400
17 50
44
000
0 00
80
Féveroles
1,700
17 50
80
Pommes de terre
5,000
5 50
Beurre
12,872
245 00
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