tombolaT Jurisprudence électorale. Nouvelles locales. DENIER DES ÉCOLES. même qu'elle devra extirper tous les abus, qui se sont glissés partout depuis l'avènement du cléricalisme en 1884. Ah, si le prêtre catholique pouvait se confi ner dans son rôle, jamais il ne serait question de lui, jamais les journaux libéraux ne s'occu peraient de ses faits et gestes, qui seraient ex clusivement circonscrits dans le domaine de la religion qu'il ridiculise aujourd'hui de parti pris. Mais il n'en est point ainsi, nos bons con seils sont des prêches dans le désert. Comme par4b passé nous continuerons voir le prêtre romain s'occuper exclusivement depolitique.de même l'aumônerie militaire, malgré qu'elle dise et quelle affirme, doit fatalement suivre la même voie. Toutefois attention Tant va la cruche l'eau qu'à la fin elle se casse. a '=»iCg3|c' c Nos lecteurs connaissent l'absurde et jésuiti que loi du 9 Août 1889, qui dégrève les habita tions ouvrières des contributions personnelles généralement payées par leurs propriétaires et prive les ouvriers du droit électoral que leur procurait cet impôt. Bénéfice illusoire et spolia tion réelle, ainsi avions nous caractérisé dans le temps celte colossale escobarderie. Escobarderie d'autant plus scandaleuse 3u'elle se compliquait dans la pensée secrète e nos législateurs, d'un véritable déni de jus tice. C'est l'administration, aux agents du gouvernement, que la loi confiait la mission redoutable de dresser les tables de proscrip tions, de décider qu'un citoyen avait ou non encouru la déchéance de ses droits électoraux, et celte décision, rendue sans enquête sérieuse ni débat possible, devait demeurer souveraine et sans recours. Ainsi l'avaient pensé nos maîtres. Contre les décisions du fisc reconnaissant un contribua ble la qualité d'ouvrier et lui enlevant son cens électoral, le législateur n avait organisé aucune voie de réformation. C'était l'arbitraire admi nistratif en plein c'était lexpropriation bru tale et irrémédiable. Deux sections de la Cour d'appel de Bruxel les avaient interprété la loi dans ce sens rigou reux, étroitement libéral et si profondément inique. Heureusement pour les nombreux ar tisans, petits boutiquiers et modestes employés que le fisc avait envisages comme ouvriers et privés de leurs droits électoraux, il s'est trouvé une juridiction suprême s'inspirant davantage des principes généraux du droit, pour décider que la perfide combinaison machinée par nos maîtres ne s'était pas formulée en un dispositif suffisamment précis pour obtenir force légale. Par un arrêt du 24 Mars dernier, la Cour de cassation a décidé que, sauf dans les cas où le législateur a spécialement organisé une juridic tion fiscale, le juge électoral conserve la pléni tude de juridiction et a pleine compétence pour apprécier toutes les questions qui se rattachent la capacité politique des citoyens. Nous applaudissons cet arrêt, qui est un hommage I honnêteté politique et la condam nation d'une rouerie procédurière imaginée par le gouvernement pour accroître encore I hecalombe électorale dont il s'est fait le sacri ficateur. Nous lisons dans le Journal de Bruxelles Nous apprenons que le Roi, sur la propo sition du général Pontus, vient de signer un arrêté créant un conseil supérieur de guerre. Ce comité supérieur, sappuyant sur les ap préciations des inspecteurs généraux, établira une liste de classement pour l'accès au grade ou aux emplois de général. Cette mesure, dont importance n'échap pera personne, entourera de précieuses ga ranties le recrutement des officiers généraux, dont dépendent si directement l'avenir et la valeur Je l'armée. La composition de ce conseil, que présidera le ministre de la guerre, sera la suivante Les deux commandants des circonscriptions mili taires les deux plus anciens lieutenants-géné raux d'infanterie; le plus ancien général de cavalerie; le plus ancien général de lartillerie l'inspecteur général du génie et le chef du corps d'état-major. On nous écrit de Bruxelles, le 16 Avril Le discours prononcé par M. Bara dans la séance de Mardi a produit sur la Chambre un très grand effet. Pendant une heure la droite a écouté l'orateur sans 1 interrompre, n'osant provoquer ses ripostes, cinglantes comme des coups de cravache. M. Beernaert, assis au bu reau près de M. De Lantsheere, semblait gra ver dans sa mémoire chaque argument de son redoutable adversaire. Quant M. Lejeune, il prenait des notes. M. Frére-Orban assistait la séance. La gauche était très nombreuse elle n'a cessé de suivre avec un vif intérêt l honorable député de Tournai dans les développements de son discours. L'attitude de la droite, silencieuse, attentive, très agacée au fond, mais dominée pour ainsi dire par réminent orateur, était cu rieuse observer. On devrait répandre partout cette harangue nette et substantielle; elle éclai rerait les électeurs sur la politique néfaste du cabinet. Le Moniteur de Samedi, 12 Avril, a publié le rapport sur le concours général de l'enseigne ment moyen du premier et du second degré, en 1889. Yoici la liste des élèves de notre établissement d'enseignement moyen, qui ont obtenu au moins la moitié des points, attribués chacune des épreuves, Le maximum était de 100 points. II. Troisième professionnelle. Deschacht, Arthur, 58 points; Langenbick, Charles, 53 points. TOURNÉES F. ACHARD. Monsieur Frédéric Achard ne perd pas de temps A peine" Feu Toupinel est-il représenté au théâtre Royal du Parc, qu'il va avec une de ses troupes donner la pièce dans les principales villes de Belgique. Nous voyons dans la distribution des noms connus et aimés de notre public: MM. Frédéric Achard, Worm3 Mmes Aciana, Achard-Becker, etc., etc. Bref! interprétation de premier ordre Yoici, pour nos lecteurs de province, l'itiné raire de la tournée 20 Avril,Tournai 25, Mons 26, Yerviers'. 27, Bruges 28, Anvers; 29, Louvain 30 Gand lr Mai, Char- leroi 2, Namur. A Y PRES. 15 Avril. La campagne vigoureuse menée par le Cercle Commercial en faveur de la création d'une nou velle gare est sur le point d'aboutir. Malgré le mauvais vouloir du gouvernement, la Société de la Flandre Occidentale dotera la ville d'un bâtiment répondant aux besoins des voyageurs et comprenant des installations pour marchandises, si souvent réclamées par le com merce et l'industrie. Si le gouvernement sauvegardait plutôt les intérêts des contribuables que ceux de ses amis politiques, il se déciderait intervenir pour une large part dans la construction du bâtiment principal. Puisque la poste établie sur la Grand'Place doit disparaître cause de l'agrandissement du marché couvert, le gouvernement, d'accord avec la Société, pourrait s'y réserver un vaste local pour le service de la poste et du télégraphe. Mais que fera le gouvernement, lui qui ne souffre pas l'administration libérale de notre ville et qui ne demande qu'à lui jouer des ni ches La ville n'agirait-elle pas sagement en rési liant le bail du palais de justice, afin d'obliger le gouvernement et la province en construire un nouveau, dont l'emplacement dans le nou veau quartier est tout indiqué Les terrains environnants gagneraient une plus-value et le quartier serait bien vite bâti et habité, au grand profit de laville> qui retirerait plus vite l'inté rêt du capital engagé. On ne parle plus du chemin de fer vicinal d'Ypres Armentières l'administration s'est adressée plusieurs reprises la Société des chemins de fer vicinaux, afin d'obtenir des ren seignements et des plans, mais en vain. Il y a là une tactique de la part de la Société, qui voudrait endosser notre édilité la respon sabilité du retard que subit cette affaire. Nos amis sauront déjouer cette manœuvre. X. r» nî.pUiîc. .3 La commission administrative de l'Institution Royale de Messines est autorisée vendre publi quement, sur une mise prix de 325,000 francs, deux fermes dites l'Abbaye et VAbbiette qu'elle possède Croisettes, canton de Saint-Pol, dé partement du Pas-de-Calais (France). AV I S. La Commission du Sport Hippique d'Ypres a l'honneur d'informer le public que, cette année, les Courses se feront avec le bienveillant con cours de MM. les Officiers et Sous-Officiers de l'Ecole d'Equitation, et qu'elle a arrêté sa jour née, au Dimanche, premier Juin prochain. Les personnes désireuses de se faire membres protecteurs de la Société du Sport Hippique d'Ypres, (cotisation fr. 10-00 carte de famille,) peuvent se faire inscrire, jusqu'au premier Mai prochain, chez Monsieur J. Onraet-Parret, Se crétaire de3 Courses, rue de la Prison (Grand' Place), 6, en ville. Société de Gardes Civiques d'Ypres. Mailliard, Gustave, 8 5 5 1 10 29. Boedt, Léon, 7 6 4 4 8 29. Ligy, Albert, 10 5 4 6 4 29. Bogaert, Alphonse, 1 5 7 2 8 23. Vermeulen, Henri, 0 9 5 6 3 23. Masscheleyn, Alph., 6 5 9 1 0 21. Les sommités médicales recommandent les Perles Salvator, base d'huile de foie de morue et créosote de hêtre, souveraines contre l'ané mie, chlorose, rachitisme, bronchite, laryngite, coqueluche, enrouement, pneumonie, pleuresie, I. Troisième latine. Composition française PeckelAdolphe 55 points; Merghelynck, Léopold, 50 points. Thème latin et version latine Merghelynck Léopold, 55 points: Peckel, Adolphe, 51 points. Thème allemand Germonprez, Jules, 70 points. Thème anglais Cannaert, Camille, 63 points Germonprez, Jules, 59 points. Composition fi amande CannaertCamille66 points; Germonprez, Jules, 60 points. III. Concours général des écoles moyennes. (Correspondanceparticulière de la Chronique1.) Institution Royale de Messines. Exposition publique des dons en la salle S1 Sébas tien les Dimanches et jours fériés depuis midi jusqu'à 1 heure, et, l'après-midi, depuis 3 heures jusqu'à 6. Mise en vente des numéros partir du Dimanche 13 Avril. Tir du Lundi 1â Avril 1890.

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Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 2